Au départ? Une famille ordinaire

Papa, quand est-ce que tu m'apprendras à jouer au base-ball? ! Aaaah... La douce voix de ma fille était la seule qui pouvait me redonner le sourire. Ma femme est moi étions les heureux parents de Kate, une jolie brune aux yeux vert. Elle a mon regard, mais niveau caractère : c'était tout sa mère ! Impulsive mais tellement mignonne ! Du haut de ses 7 ans, elle arrivait quand même a effrayer les "grands" de son école qui tentait de l'emmerder ! Ahahaha Kate... Papa t'aime tellement !
J'ai connu ma femme lors d'une mission. Oui je suis militaire, au départ simple soldat et très vide chef de commandement ! J'ai toujours eu le tempérament dominateur, mais j'éprouvais un très grand respect pour ma section.  Durant "les temps de guerre" je voyais peu ma fille et ma femme mais je leur écrivais tout les jours.  Bref ! Ma femme était infirmière et un jour elle m'a soignée d'une vilaine blessure par balle ! Il m'a suffit d'un regard pour comprendre que celle-ci allait devenir la femme de ma vie ! Nous avons emménagé très vite dans une belle maison dans les quartiers chics de Detroit et quelques années plus tard nous donnions naissance à notre fille : Kate !
Les voisins l'adoraient, notre petite famille aussi... Nous nous retrouvions souvent autour d'un barbecue, à discuter de la pluie et du bon temps... En effet, nous avions la chance d'être à quelques pas de la maison de mon oncle et de ma cousine Joy. Quand elle n'avait pas cours, elle avait pour habitude de garder ma fille durant mes missions. Dans le voisinage apparemment on disait de moi que j'étais un homme attentif, gentil et serviable.... Enfin c'est ce que ma femme me racontait mais je sais qu'elle a tendance à accentuer la vérité.

Même quand la chute est brutale, il faut se relever !

Au cinquième anniversaire de ma fille, ma femme a apprit qu'elle était atteinte d'un cancer de l'estomac. Elle était courageuse, elle n'a pas versée une seule larme. Elle m'a dit "après tout, ça peut se guérir non?" Oui certes, mais j'étais quand même effrayé ! Je tenais à elle autant que je tenais à ma fille ! Après des mois de combat contre cette foutue maladie, elle a perdue le dernier round ! Et jusqu'a son dernier souffle, elle a tentée de me rassurer... Elle a regardée notre fille, l'a embrassée et a fermée les yeux pour toujours...
Il m'a fallu du temps pour me relever de cette épreuve, mais pour le bien de ma fille, je me devais de remonter la pente. On a très vite reprit nos habitudes sauf que c'est moi qui l'emmenait à l'école et qui lui racontait une histoire le soir. Et puis un jour, j'ai du repartir en mission. J'ai embrassé ma fille, je l'ai laissé sous la surveillance de mon oncle et de ma cousine et je suis partis, loin d'elle, à mon grand regret !

Mission annulée : Retour à la base !

Je ne sais pas quand est-ce que tout a basculé mais on commençait à parler d'épidémie meurtrière aux Etats Unis... En mission en Syrie, nous n'avions que les informations par les journaux et la radio... Tout ça était de plus en plus relayé dans le monde, ça avait l'air grave mais le gouvernement disait "maitriser la situation". Seulement, la source de l'épidémie n'était pas les Etats Unis ! En réalité, nous avons appris que des collègues militaires américains avait "ramené" le virus en Amérique à cause d'une de leur anciennes missions en Afghanistan. Seulement, les médias dans ce pays ne sont pas aussi développé et c'est pour ça que les américains ont été les premiers à recenser le problème à la radio ! Evidemment, les habitants Syriens ont très vite été infectés ! Je n'avais plus pour seul ordre de tirer sur quelques terroristes mais également sur des espèces de civils à moitié mort qui te courrait dessus pour te dévorer ! Nous étions tous très inquiet pour notre famille et quelques jours après, nous avions eu pour ordre de retourner aux Etats-Unis ... Je suis donc retourné auprès de ma fille, je l'ai serré dans mes bras puis j'ai discuté avec mon frère sur les solutions à envisager pour se protéger au mieux... Nous avons donc décidé de faire sa maison un refuge, une forteresse pour ceux et celle qui en aurait besoin ! L'un des premiers refuge de la ville....

Alerte Apocalypse !


Nous avons accueillit les premières personnes quelques jours après... Mais toujours pas de trace de ma cousine qui avait certainement dû être bloqué quelque part ! Mon oncle me laissa seul pour diriger le refuge pour partir à la recherche de sa fille car il était inquiet de la laisser parmi tout ses "fous"... Car oui, plus les semaines passaient et plus nous comprenions que le gouvernement ne maîtrisé rien ! Ces gens, ses infectés ou ses monstres - je ne sais pas- ne devait pas s'approcher de nous ! Nous ne devions sous aucun prétexte se faire mordre ! Le virus était dans la salive apparemment ! Heureusement notre quartier était pour le moment très calme... Je jouais avec ma fille au baseball dans le jardin clôturé , comme je lui avais promis ! Elle était douée ! Plus que moi à son âge !

NAAAAAAN AAAAAAAAAH !

Ce cri m'a refroidit ! Et ma fille s'est empressée de courir vers moi. Je l'ai prise dans mes bras et j'ai vu plusieurs des réfugiés sortir dans le jardin... Une horde d'infectés avait envahit la maison et deux / trois personnes avaient déjà été mordu ! Sans mon oncle, j'avais eu du mal à surveiller tout le monde, ce qui explique la faille ! J'ai demandé à un réfugié en qui j'avais confiance de tenir ma fille et j'ai commencé a frapper ses infectés pour tenter de sauver le plus de monde possible ! Les gens dans le jardin étaient terrorisé mais il me regardait frapper encore et encore avec ma batte pour les défendre. Seulement, quelques rôdeurs allaient en direction de ma fille et de mon voisin. J'ai courus vers eux alors que les autres que j'avais sauvé s'étaient enfui... J'ai vu cet homme en qui j'avais toute confiance commencer à trembler à la venue de ses monstres... Et là, alors que je me rapprochais d'eux, il a... Il a jetté ma fille dans cette horde d'infectés ! Ils l'ont donc entouré et il en a profiter pour escalder la clotûre et partir sain et sauf ! Tout s'effondrait autour de moi, j'entendais ma fille crier... Je me suis empressé à tuer les derniers rôdeurs... Et je l'ai vu, allongée sur le sol encore vivante.... Je me suis empressé de la prendre dans mes bras et elle m'a sourit, comme sa mère autrefois... Mes larmes coulaient et son visage souriant s'est figé... Je ne voulais pas que ma fille soit un monstre comme eux, je voulais qu'elle reste un bel ange ! Alors... Je... J'ai enfoncé une larme pour... Pour qu'elle repose en paix ! Réellement ! J'ai crié ma douleur, et pendant un instant j'ai simpement voulu m'allonger là et attendre moi aussi la mort... Auprès d'elle, mon ange, ma Kate !

Vengeance !


Je n'étais plus que l'ombre de moi même... Je marchais avec le regard aussi vide que celui des rôdeurs... Je regardais la photo de ma fille à chaque dizaine de pas... L'erreur de faire confiance à cet homme a été la pire de ma vie ! Cela a coûté la vie de ma fille ! J'ai croisé la route de bon nombre de personnes, et j'ai très vite montré ma domination sous les coups de battes ! J'avais le coeur noir et la haine s'était emparé de moi ! La batte ne devait pas servir à tuer, mais uniquement à frapper dans les futures balles que m'aurait lancé ma fille ! Je l'ai enroulé de fils de barbelés pour augmenter son efficacité contre les rôdeurs et les personnes pas très amicale envers moi ! J'ai cherché, encore et encore la trace de ce salopard ! Jusqu'au jour où je l'ai trouvé, mangeant un lapin qu'il avait chassé la veille...

Je l'ai obligé à se mettre à genou devant moi et je lui ai dit que je comprenais désormais dans quel monde je vivais.... Que je comprenais ce que voulait dire mon oncle quand il m'a dit qu'il ne voulait pas laisser sa fille parmi les fous... Il ne parlait des rôdeurs mais bel et bien des humains qui ne savait pas contrôler leur instinct de survie ! Il me suppliait de ne pas le tuer, mais désormais je sais que mon bonheur sera dans le taux d'hémoglobine que ma batte pourra récolter ! Alors je lui ai fendu le crâne ! Par plaisir ! Par vengeance ! Je ne me sentais plus humain... Car les humains étaient en réalité beaucoup plus dangereux que ses infectés ... Alors, pendant qu'il gisait au sol, je regardait vers le ciel et je compris ma nouvelle mission "Eradiquer l'espèce humaine se croyant au dessus de moi !"

"Il se fait appeler... Le fossoyeur !"

Avec mon oncle, j'avais passé une partie de mon existence à sauver des vies... Et voilà comment on m'a remercié? Désormais, j'avais une toute autre pensée envers certains de mes semblables ! Un jour, alors que je marchais à la recherche de nourriture, un petit groupe de "motard" s'est arrêté juste devant moi. Ils n'étaient pas armé de pistolet, seulement de pieds de biche et autre armes blanches... J'ai caché ma batte derrière mon dos, attendant que leur chef s'approche de moi... Il m'a sourit, confiant car j'étais seul et a donc baissé sa garde... Il m'a demandé ce que je cachais derrière moi et je lui ai répondu par un coup fatal sur le côté gauche du visage ! Oui, il m'a juste fallu tuer leur chef pour que les autres paniquent ! Tel des loups qui ne sont plus rien sans leur mâle alpha, je me suis contenter de rire... Et j'ai très vite pris cette petite bande sous mon aile. J'ai renforcé leur psychologie et leur soif de sang ! Nous nous sommes agrandit de plus en plus et un jour nous sommes tombé sur un groupe apeuré ! Ils nous ont parlé d'une petite caserne de pompier à quelques pas d'ici et qu'il y avait tout ce qu'il fallait pour survivre dedans... J'étais dans un bon jour, j'ai épargné son groupe... Mais en contrepartie mon groupe a kidnappée une des leur ! Bon, c'est vrai que nous avions fait pas mal de victime pour en arriver là  ! On parlait de plus en plus de notre groupe... Certains me donnaient même un surnom "Le fossoyeur" : l'homme qui dépouille le bien des autres ! Cela prouvait que je menais à bien ma mission. Bref, nous avons donc enfourchés nos motos et nous sommes partis vers ce camp... Évidemment, tel le cheval de Troie il fallait se montrer inoffensif mais très impressionnant au premier regard... Analyser les habitudes de chacun et la force de ses murs... Un jour, nous attendrons le bon moment... Et nous frapperons !