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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]
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MessageSujet: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyVen 10 Fév 2017 - 20:42


16 Novembre 2015

La respiration haletante, le cœur battant, Edward courrait le plus vite possible à travers la rue. Il courrait comme si le diable lui-même était à ses trousses. Ce n'est pas totalement faux, il venait juste d'échapper à une bande de fous ! Des sauvages ayant torturés, frappés et tués les membres de son groupe. C'est à peine s'il parvenait à comprendre ce qu'il venait de lui arriver. Pourquoi tant de cruauté ? Qu'ont-ils fait pour mériter ça ? Cela faisait à peine quelques heures qu'ils venaient d'arriver à Detroit. Si c'est une question de territoire ou de ressource, ils n'avaient aucune intention de voler ou de faire du mal à qui que ce soit. Les personnes qui étaient avec lui n'avaient rien de méchantes. Comme tout le monde, ils se contentaient de survivre au jour le jour.

Ses jambes ne lui obéissaient plus à présent, son cerveau avait bien l'air d'être en pause, d'être arrêté et en état de choc. A présent, il avançait plus par réflexe et si jamais il décide de s'arrêter, il savait qu'il ne pourrait pas redémarrer. Sa chemise autrefois d'un blanc plus où moins correcte était maculé de sang, autant du sien que des victimes de son groupe, massacré à coup de batte et autres objets par ses sales types. Sa tête lui faisait mal, il s'était pris des coups de poings ainsi qu'un coup de batte qu'il avait presque réussi à esquiver, mais pas assez. S'il serait en état de penser et de s'inquiéter, il serait en train d'espérer de ne pas avoir de lésion trop grave. Son avant-bras droit était également très douloureux et saignait toujours. L'un des gars l'avait profondément entaillé avec sa lame, gravant un "F" dans sa chair, assez profond pour laisser une cicatrice. Peut-être que des côtes étaient cassées, sa poitrine lui faisait mal, mais quand on se bat et qu'on se prend des coups, il n'y a rien de plus normal. Quant à sa jambe gauche, elle était totalement endolorie, son tibia avait frappé sur une batte. Elle n'est pas cassée, mais à force de courir par-dessus ce choc, il risque quelque chose comme une entorse ou une tendinite. Peut-il survivre dans cet état ?

Sa course était à présent de plus en plus lente, son souffle court et faible, un point de côté drôlement violent le ralentissait également. Miraculeusement, il n'avait croisé qu'un ou deux zombies trop endormis pour le courser. Se cacher, il devait absolument se planquer pour échapper à cette bande de tarées. Au hasard, il poussa une porte et la referma, monta des marches d'escalier jusqu'à une autre porte et s'écroula tout simplement sur le sol. Ed était inconscient, n'importe qui pourrait le tuer, le dévorer, mais il n'était plus en état de penser, pas après ce qu'il vient de vivre.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyVen 10 Fév 2017 - 21:43
Je sifflotais tranquillement en me promenant dans la maison que j'étais en train de fouiller. La javanaise me trotte dans la tête depuis plusieurs heures et Marley commençe même à en avoir marre. En fouillant la cuisine, je check par la fenêtre que personne, ni humain ni zombie, ne risque de venir défoncer la porte. Soudain, une série de mouvements en face attire mon regard. Un homme de toute évidence blessé, qui boite à une vitesse hallucinante comme si les flammes de l'enfer lui léchait les fesses.
- Marley, come on on va voir de quoi il s'agit.
Le singe arrête de renifler ce qui se trouve dans le frigo pour me suivre.
En sortant de la maison, je suis particulièrement prudente, s'il court comme ça, c'est que la menace doit être sérieuse.
Je traverse la rue en quelques foulées avant d'arriver à la porte dont la poignée est recouverte de sang, ce type doit vraiment être dans un sale état.

Prudente, je dégaine mon couteau de chasse, n'ayant encore pas de flèches pour mon arc, puis je continue d'avancer en suivant les traces de sang sur les murs. Je marche doucement, pour ne pas risquer d'être entendu, et lorsque j'arrive devant la seconde porte entrouverte, j'aperçois un bras inerte dont la manche de chemise est maculée de sang.
En poussant la porte, je peux enfin découvrir un homme d'une trentaine d'années d'origines asiatiques effondré sous le poids de ses blessures.

Je n'ai pas de réelle compétence en premiers secours et là, c'est un chirurgien qu'il lui faudrait, je vais essayer de le sauver quand même, ça doit marcher.
Prenant un instant pour réfléchir, je sors toutes les affaires de mon sac afin de pouvoir repérer ce qui pourrait m'aider. Dans ma tête, je liste toutes les blessures apparentes de l'homme en les nommant en même temps que je les découvre. "La tête" : il avait une partie de la tête bien amochée, bien qu'il n'ait peut-être pas de traumas crânien, sa figure était éraflée sur une bonne partie et je remarque une écharde de bois plantée derrière son oreille.
J'attrape sa main dépassant de sa chemise écarlate et déchirée pour l'observer.
- Quel connard peut inscrire un F dans la peau d'un autre homme. Bande d'abrutis on n'est plus au Far West !

Enfin je repère sa respiration haletante et son torse qui se soulève de façon irrégulière. En écoutant de plus près sa respiration, il semble qu'il n'y ait rien de bien inquiétant pour son état. La dernière fois que je me suis faite tabassée comme ça, j'ai mis une semaine avant de réussir à respirer comme avant. J'essaie de repérer la raison de son boitement mais rien ne semble cassé ou abîmé, peut-être que ce sera plus identifiable plus tard.

Bon je dois maintenant le soigner. Je n'ai jamais fait ça avant et je me dois de respirer à grandes inspirations afin de lutter contre la crise de panique, si je fais mal mon job, ce mec va probablement crever. J'attrape une de mes couvertures sur lesquelles je prélève trois grandes bandes de tissu à l'aide de mon couteau et j'allume mon réchaud avant de poser mon couteau dessus.
Avec un autre morceau de tissu que j'ai imbibé d'eau fraîche, je lui nettoie le visage avant de le mettre en PLS. D'une main, je suis prête à retirer l'épine impressionnante de sa tête, de l'autre, si sa saigne, je fais comme dans les films et je cautérise avec mon couteau. Je tire doucement, l'épine vient tranquillement et le sang qui coule semble être en quantité normale pour une blessure de ce type. Cependant, ça me fait peur quand même et il va avoir besoin de tout le sang qui lui sera disponible, je suis obligée de cautériser sa plaie.

Retenant un flot de jurons allant de l'auto-questionnement sur le but de ma démarche jusqu'aux raisons qui font que ce mec a réussi à se prendre la raclée de sa vie. Prenant alors mon courage à deux mains, j'appuie la lame brûlante de mon couteau contre sa blessure, ça fume et la douleur le fait même ouvrir les yeux pendant un instant. Son regard reste vitreux mais j'en profite pour tenter de le rassurer.
- Je suis Bernadette, ne t'inquiète pas, tout va bien se passer.

En réalité, je lui dis ça alors que je n'ai soigné que sa tête mais je doute que le reste puisse être mortel. Je serre une des lanières autour de sa tête, pas trop violemment quand même mais assez pour contenir le sang. Ensuite je regarde son bras, il saigne abondamment mais je pense qu'un simple bandage peut arrêter le saignement et pour le moment je ne vois rien d'autre à faire.

Étonnement, depuis le début de l'opération, Marley est d'un calme olympien, il m'observe avec un regard interrogateur avant de me lancer une cigarette au visage. Étant sujette à pression, je la fourre rapidement dans ma bouche avant de me pencher pour l'allumer sur le réchaud. Enfin, je bande la cheville du blessé qui commence à enfler légèrement.

Je dispose du vieux linge sous sa tête pour lui servir d'oreiller, le roule sur le dos et lui dépose ma couverture dessus pour ne pas qu'il meurt de froid.
Tout en clopant comme une vieille mamie, je l'observe dans son sommeil troublé, ce type est en état de choc, une chance que je l'ai trouvé où il serait mort très vite.
Je m'accorde cinq minutes de pause clope pour réfléchir à ce que je peux faire pour lui et prier dieu que mes soins suffisent.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyMer 15 Fév 2017 - 0:00

Le néant avait l'air de l'entourer, un noir complet, tel une nuit sans lune. En fait, il pouvait même avoir l'impression d'être enfermé dans une pièce sans lumière. Le genre d'endroit qui se trouve dans les bas-fond d'une vieille maison, une cave obscure, mais sans l'odeur de moisi qui vous prend au nez et vous donne la nausée. Dans ce vide intersidérale, une voix lointaine l'appelle. Cette fameuse voix ne le nomme pas par son prénom actuel : Edward, mais par son nom de naissance : Dal Po. Serait-ce sa mère ? Son père ? Qui peut bien l'interpeller par un prénom que presque personne ne connait ? Bien qu'il ne voit rien, il s'était levé pour se rapprocher du son, plus il avançait, plus l'endroit était moins sombre, cette nuit artificielle se faisant absorber par la lumière et le monde extérieur. Edward était au beau milieu d'une rue, ça ressemblait à New York... Non ! Les panneaux n'avaient pas le même style d'écriture, c'était du Coréen. Ceci l'interloqua, que faisait-il en Corée ? Une main s'agrippa à lui, le faisant ainsi sursauter en même temps qu'il se retourna. Le visage devant lui le fit sourire, comment pourrait-il l'oublier, Eun Tak. Sa main se posa instinctivement sur son doux visage alors qu'elle l'attirait jusqu'à elle pour déposer un bref baiser sur ses lèvres. "Tu étais dans la lune ? Tu ne m'as pas entendu ?" demanda la jeune femme. "Oh heu... désolé, je crois que j'étais perdu dans mes pensées !" Un sourire désolé sur les lèvres et il l'a suivi dans les rues qui devenaient peu à peu de plus en peu déserte. L'ambiance si animée et joyeuse devint oppressante. "Pourquoi n'y a-t-il plus personne ? C'est bizarre, tu ne trouves pas ?" La question était simple, mais la jeune femme marchait devant lui sans lui répondre. D'un coup, elle se retourna vers lui, le visage décharné et ensanglanté, la bouche grande ouverte pour lui sauter dessus et le mordre.

Edward se réveilla d'un coup, se redressant bien trop rapidement, mais ce cauchemar l'avait extirpé de son sommeil. Pour le moment, il ne se souvenait de rien. Quand la douleur fit son grand retour au bout d'à peine trois secondes, il se mit à grimacer. Merde ! Qu'est-ce que... C'est vrai, on vient de le tabasser sévèrement. Son corps tout entier lui faisait mal, aucun muscle ne semblait avoir échappé à la douleur. Sa tête était très douloureuse et il devait avoir un œil au beurre noir ou presque, car il voyait un peu flou avec celui de gauche, comme s'il était gonflé. En touchant son crâne, il sentait quelque chose, comme une sorte de bandage. Ce n'est surement pas lui qui a eu le temps de se soigner. Affolé, il regarde autour et aperçoit quelqu'un. Son stress monta en pique, bien qu'il ne soit pas forcément peureux, il avait peur que les fous l'aient retrouvé. Alors, il recula, du moins c'est ce qu'il tenta de faire, mais ses côtes et sa cheville eurent le grand plaisir de le rappeler à l'ordre. Son regard devait être apeuré, il était seul et désarmé, à la merci d'une parfaite inconnue qu'il ne pourra même pas battre.

Un très léger flash lui revint en mémoire, une fraction de seconde ou il avait vu le visage de cette femme et des mots qu'elle avait prononcés, hélas, il n'avait aucun souvenir de ce qu'elle avait dit. "Ou...heu...Ou est-ce qu'on est ?" dit-il un peu perdu en sachant très bien qu'il n'aurait peut-être pas la réponse qu'il veut. Son regard se porta ensuite sur son poignet bandé. Est-ce que c'est elle qui aurait pris soin de lui ? Hésitant et méfiant comme n'importe quel animal blessé, il l'observa de nouveau. "C'est vous qui... Vous m'avez soigné ?" Avoir les idées claires n'avaient pour le moment rien de facile. De plus en étant assis, il commença à avoir l'impression que la pièce commençait à tourner. Du coup, il entreprit de ce rallonger un peu, du moins sur les coudes, ce qui eut pour effet de faire cesser de bouger les lieux. "Vous n'êtes pas avec eux ?" interrogea précipitamment sa voix. Il espérait qu'elle ne fasse pas partie de la bande ou qu'elle n'allait pas le livrer. Vivre l'Enfer une fois c'est suffisant ! S'il se retrouve devant eux, il n'aura aucune chance de fuir une seconde fois.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyMer 15 Fév 2017 - 8:26
Ça fait une journée que le jeune homme que j'ai pris en charge est allongé sous ma couverture, très pâle il transpirait et délirait. C'était réellement effrayant mais je ne pouvais rien faire. Je l'ai entendu parler tout seul pendant des heures dans une autre langue, je ne suis pas très bonne en langues et j'ai juste distingué quelque chose qui ressemblait à "Euntack" mais je n'ai aucune idée de la langue dans laquelle il parlait ni de ce que cela signifie. Enfin il semble reprendre conscience, ça fait quelques minutes qu'il a arrêté de délirer et je m'attendais à ce qu'il revienne à lui.
Par contre je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse comme ça cet abrutit va se ré-ouvrir le crâne et tomber dans le comas après avoir perdu déjà trop de sang.

- Calme-toi, on n'a pas bougé de là où tu es tombé. Pour répondre à tes questions, c'est une maison dans une ville périphérique à Boston nommée Grosse Pointe. Et oui c'est moi qui t'ai soigné et je n'ai pas trop aimé la séquence avec ton crâne, évite de toucher ou de t'appuyer dessus dans les prochaines semaines je n'ai pas pu te recoudre donc ça va mettre du temps à cicatriser et ce sera plus sensible mais vu tout le travail que j'ai du faire pour toi, crois-moi tu veux pas voir à quoi tu ressemblerais si je l'avais fait. Et au fait, je t'ai sauvé parce que tu avais besoin d'aide et je ne te demanderai pas de récompense, en revanche comme j'ai en plus préparé à manger je m'autorise à te tutoyer.

Il semble vraiment perdu, le pauvre a du se prendre un sacré coup dans la tronche quand même, il a de la chance d'être encore en vie. Je sépare donc chacune de mes phrases d'un temps de latence pour qu'il ait le temps d'assimiler ce dont je parle. Je ne veux pas le brusquer il est encore en état de choc.

- Si tu parles de ceux qui t'ont refait le portrait non je ne sais pas de qui il s'agit je t'ai trouvé dans la maison. Par contre à l'avenir, évite ce genre de personnes. Et repose toi je vais te donner à manger. J'espère que tu n'es pas attendu, la nuit tombe et tu as dormi un peu plus de 24 heures d'après le soleil.

J'attrape la boîte qui est sur le réchaud et lui serre quelques raviolis dans une tasse avant de planter une fourchette dedans et de la déposer devant lui. Puis je fais la même chose et commence à savourer cette délicieuse conserve que j'ai trouvé la veille dans une maison du quartier.

- Je sais que tu n'as pas faim, c'est à cause du traumas crânien ça m'a fait la même chose à moi mais tu as besoin de forces et cette bouffe est délicieuse.

Je lui souris de toutes mes dents avant de piquer un deuxième ravioli avec ma fourchette pour le mettre dans ma bouche.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyLun 20 Fév 2017 - 0:01

Pour le moment, il était confus et perdu. C'est assez difficile de se réveiller sereinement juste après qu'on vous ait cassé la gueule dans l'unique but de vous faire très mal et de vous tuer. C'est avec une chance incroyable qu'il a réussi à s'enfuir et rester en vie. Du coup, il n'y a vraiment rien d'étonnant qu'il puisse ressentir une sorte d'appréhension en voyant cette jeune femme inconnue. Le fait de voir qu'il a été soigné parvient tout de même à lui remonter le moral. Finalement, il n'est peut-être pas avec les fous et cette demoiselle ne lui fera pas de mal ? Enfin, mieux vaut rester sur ses gardes, car on n'est jamais trop prudent.

L'inconnue lui répondit, elle se voulait rassurante et assez douce dans sa voix. Si elle aurait répondu de manière agressive, c'est certain qu'il n'aurait pas vraiment apprécié. Ed était donc au même endroit que la dernière fois, là où sa fuite l'avait mené sans vraiment qu'il y réfléchisse. Sa pauvre tête avait pris de trop gros coup et le choc l'avait fait partir sans penser à rien d'autre que le fait d'aller le plus loin possible. Elle l'avait soigné et lui conseillait de faire attention pour le moment. S'il comprend bien, sans elle il serait peut-être mort ou ses blessures actuellement pansées ne le seraient pas et pourraient être infectées. Son regard observa le bandage à son poignet, il pouvait voir des tâches rouges, au moins c'est à l'abri de l'air et de la poussière. "Me...Merci ! Merci de m'avoir soigné !" dit-il en inclinant légèrement la tête vers l'avant comme ses parents lui avaient toujours demandé de le faire pour ne pas perdre leur origine Asiatique.

Même si ça semblait évident qu'elle n'était pas avec ceux qui lui avaient fait ça, il se devait de demander, ne serait-ce que par acquit de conscience. Au vu de sa réponse, il constata qu'elle ne faisait pas partie de leur bande. Par contre, elle s'imaginait qu'il trainait avec des gens pas très fréquentables ce qui n'était pas le cas. Son groupe avait été pris dans une embuscade et la suite avait été des plus violentes. Son regard devint quelque peu triste en repensant à ses amis qui se sont fait tuer sous ses yeux impuissants. L'asiatique se souvenait de ce sentiment horrible, celui de ne rien pouvoir faire face à l'horreur d'un véritable massacre. C'était bien pire qu'une attaque de zombie. Voir que des êtres humains sont devenus pires que les monstres qui peuplent à présent le monde, ça fait vraiment très mal. "C'était pas ma faute... On s'est fait attaquer ! Mon groupe venait d'arriver en ville..." Sa gorge se serra, il revoyait les visages ensanglantés de ses compagnons, il pouvait même entendre leurs cris de douleurs et leur supplication qui n'ont rien donnés. "Ils sont tous...morts !" s'exclama-t-il à haute voix comme s'il venait de comprendre la réalité des choses. A présent, il était le seul survivant. Comment doit-il vivre après ça ? S'il en aurait eu la force, il se serait mis à pleurer, hélas, son corps était bien trop épuisé pour ça et verser des larmes ne feraient qu'aggraver son mal de tête.

La jeune femme lui servi à manger, visiblement ces raviolis au menu. Ed ne fera pas la fine bouche, il serait capable de manger une tomate, le pire légume du monde, quoique... il ne sait pas si après il ne serait pas capable de tout vomir tellement il déteste ce légume ou fruit ! Bien que la faim ne soit pas là comme l'avait si bien deviné sa sauveuse, il se força tout de même à manger. "Merci pour tout !" Ce qui est sûr, c'est qu'il ne pourra jamais remercier assez cette personne qui l'a sauvé et de simples mots lui semble bien faible. "Au fait, comment tu t'appelles ? Je crois que vu qu'on est passé au stade du tutoiement, on peut se présenter. Moi c'est Edward, mais tu peux me surnommer Ed !" Au diable le nom de famille, est-ce qu'il est vraiment utile dans ce monde où même les humains commencent à s'entre tuer ? "Ça fait longtemps que tu es dans le coin ?" demande-t-il histoire d'avoir quelques informations et pourquoi pas savoir comment ça se passe dans ce coin du pays.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyMer 1 Mar 2017 - 4:50
Je souris de toutes mes dents face à ses remerciements. Vu la tronche qu'il se paie pour le moment, j'ai envie de dire que les remerciements ne sont pas de vigueur mais ce serait malvenu...

Il a encore l'air d'être vraiment perdu et je le laisse réunir ses pensées aussi tranquillement que possible. Je me doutais que ses compagnons étaient morts, vu son propre état. Mais lui est encore en état de choc non seulement physique mais aussi psychologique. Je ne peux m'empêcher de tenter de le réconforter.

- Ne t'en fais pas, ce sont des choses qui arrivent. Il y quelques semaines, j'ai perdu tous ceux auxquels je tenais, on m'a tabassé quasiment à mort et j'ai rampé jusqu'à une cachette avec mes maigres espoirs de survie. Tu verras, tout s'arrange avec le temps.

Il finit par reprendre ses esprits et je peux donc me présenter à mon tour.

- Enchantée Edward, je suis Bernadette. Je ne suis pas ici depuis longtemps, seulement quelques semaines. Mais je commence à avoir quelques repères. Si tu veux savoir où ne pas aller, je dirais d'où tu viens et vice-versa. Ne le prend pas mal je veux juste que t'intègre. Que veux-tu savoir d'autre ?

Tout en disant cela, je vois que du sang coule le long de sa tempe, j'attrape immédiatement un bout de tissu pour l'éponger, le pauvre homme a l'air tellement fatigué...
Personnellement, toute cette pression commence à redescendre, j'ai sauvé une vie et décide de me récompenser par une cigarette supplémentaire.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyLun 6 Mar 2017 - 23:27

Dans ce nouveau monde totalement injuste, tout le monde a déjà perdu des êtres chers. Ami, famille, connaissance... Rien ne peut arrêter les morts et encore moins les vivants de tuer. Mais c'est triste de constater que l'espèce humaine, dans des temps aussi difficiles puisse encore s'entre-tuer au lieu de s'aider. Ne disait-on pas que les humains s'allieraient tous contre une même menace ? Ces mots étaient bien entendus plus tournés vers une menace d'ordre extra-terrestre. Mais les zombies, ça reste une menace énorme contre l'humanité, alors l'alliance devrait être possible qu'importe la nationalité, le sexe, la religion... Hélas, c'était faux ! L'homme reste et restera à jamais un loup pour l'homme. Ce doit être dans son sang, dans ses gênes de s'entre-tuer. C'est triste, mais c'est ainsi. La demoiselle aussi avait fini par se retrouver seule. Vu ce qu'elle disait, des hommes aussi s'en était pris à elle. Est-ce les même ? C'est une question qu'il va devoir poser, juste pour savoir. "C'était les connards d'ici qui t'ont tabassé ?"

Ed se présenta, c'était le moins qu'il puisse faire non. Elle l'avait sauvé, soigné et lui permettait de rester là pour le moment. Beaucoup n'aurait pas fait autant. Si quelqu'un d'autre l'aurait trouvé, il n'aurait surement rien fait, il serait parti en prenant le peu d'affaire qu'il lui restait. La loi de la jungle, c'est ce qui est en vigueur à présent ! En gros pour survivre, il faut être le plus fort. Pour le moment, Edward est loin d'être ce genre de personne et il va falloir que ça change. Sa gentille sauveuse était donc Bernadette, elle aussi arrivée depuis peu, enfin un peu plus longtemps que lui, dans ce coin du pays.  Bien que la ville ne soit pas encore un terrain visiblement bien connu, elle avait assez de connaissance pour lui donner quelques conseils. C'est toujours ça, tout est bon à prendre pour survivre de toute manière ! "Pour le moment, je compte rester en ville. J'espère trouver quelqu'un... Enfin... je sais que ça fait longtemps, mais je n'ai pas perdu espoir. Tant que je n'aurai pas vu son corps, j'ai une chance de la trouver. Alors, je vais devoir explorer cette ville dans les moindres détails. Donc, si tu connais les coins dangereux, ça pourra m'être utile." Peut-être qu'il y a des groupes de personnes qui sont encore ici ? Ou des zones infestées de cadavres. Bref, la moindre indication pourra l'aider et lui sauver la vie. Mais, peut-être qu'il devra commencer par l'aéroport, c'est le meilleur point de départ qu'il puisse avoir. Si Eun Tak est vivante, elle y retourne peut-être régulièrement pour voir s'il ne vient pas. "Est-ce que tu sais où se trouve l'aéroport ?" Juste après qu'il ait dit ça, elle vint éponger son visage. Le Tissu était rouge, il devait donc encore saigner. "Oh ! Merci ! Je peux le faire si tu veux, tu en as fait déjà beaucoup pour moi," confit-il pour qu'elle n'ait pas à trop à s'occuper de lui et qu'elle se repose un peu.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyMar 7 Mar 2017 - 7:03
Je souris tristement à sa question. Être seul nous rend tellement faibles, mais je préfère ne pas avoir de règle qui m'impose telle ou telle chose, je ne me bat pour pour la cause des autres par obligation.

- Non, c'était un connard que j'avais emmené à Detroit et ce n'est pas lui qui t'es tombé dessus. Samuel pourri dans un bois par très loin.

Oui ce connard et mort et remort. Je m'en suis assurée.

- Tu sais il y a beaucoup de malades à Detroit, mais tu dois avoir une raison d'être ici donc je vais te donner un conseil, reste à l'écart des groupes, et si tu entends une moto, sauve-toi.

Je tire sur ma clope en l'écoutant, je me doutais qu'il cherchait quelqu'un. Peut-être que le mot que j'ai entendu était en fait le nom de sa femme. Pauvre gars, je ne peux m'empêcher d'admirer sa loyauté.

- Je réitère mon conseil, évite les gros groupes de vivants. Mais je peux te dire qu'il y a un groupe dans la base côtière de l'armée ici. Il y a aussi des gens dans cet hôpital. Cependant je ne les ai jamais rencontré et je ne sais pas s'ils y sont toujours, ce sont des infos que m'a donné un jeune homme qui n'a rien à faire avec les gens qui l'entourent. Il y a un autre groupe, probablement ceux qui ton tabassé, qui traîne un peu partout mais je ne sais pas où est leur camp. Ils se baladent tout le temps en Harley et leur chef se fait appeler le Fossoyeur. L'aéroport est ici sur mon plan, au croisement de la quatre-vingt quatorze et de la deux cent soixante-quinze. Mais fais attention, il y a eu beaucoup d'évacuations pendant la propagation du virus et tu risques de tomber sur pas des hordes.

Je lui indique les emplacements sur la carte que je viens de sortir que ma donné Robin et je me rend compte que je commence à en savoir beaucoup sur Detroit et ses environs. Maintenant que je connais le coin et que j'ai une idée de ce qu'il me faut, je pourrais commencer à chercher un coin où m'installer...
Un silence pas si long s'installe alors que je songe à ce qu'il me faut pour me sentir bien... Un coin isolé des vivants, peut-être que je pourrais trouver un appart' sympa en centre ville, le loyer doit être dérisoire. Sinon je peux essayer de me trouver une cabane au bord d'une rivière. Ça me permettrait de pêcher tranquillement et de vivre de ça sans avoir à trop m'aventurer plus loin. Ça me conviendrait amplement.

Alors qu'il semble gêné par le fait que je m'occupe de lui, je m'éloigne de lui pour lui faire front et lui pose ma main gauche sur l'épaule en crachant la fumée blanche du mégot qui continue de brûler à ma bouche alors que je l'ai calé au coin de mes lèvres pour ne pas être gênée.

- T'en fais pas Edward c'est pas grave. Mais évite de bouger ton côté gauche. Tu as reçu un sacré coup et je ne sais pas si ton oreille interne n'est pas touchée. En plus je n'avais quasiment aucun équipement, je suis désolé pour la cicatrice j'ai préféré ne pas toucher et juste mettre un bandage propre. J'espère que tu es solide. Donc évite de faire le moindre effort, mange et repose-toi. Ne t'inquiète pas pour Marley, il est un peu voleur mais il ne te fera pas de mal, s'il te prend quelque chose, dis-le moi et je te le rendrai.

Je souris à mon singe qui me regarde en rigolant. Grand con va. Ce singe me rend dingue depuis que je l'ai trouvé dans ce labo. Mais il est adorable et sa compagnie compense sa consommation de clopes aussi élevée que la mienne.
J'attrape le reste de la boîte qui a fini de chauffer sur le réchaud et la tend avec une cuillère à Marley qui la saisit avant de retourner s'installer plus loin pour manger son repas. Je le regarde attendrie avant de reposer mon regard sur Edward.

- Je suppose que c'est inutile de le préciser mais si tu touches à mon singe, tout mon travail pour te garder en vie aura été inutile, tu me suis ?

Je veux bien aider, mais je vais probablement devoir passer un ou deux jours avec ce type pour lui éviter de vomir tripes et boyaux et je ne tolérerai pas qu'il fasse du mal à mon compagnon. Certains ont un chien, moi j'ai un singe. J'ai toujours adoré ces animaux !
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyMar 14 Mar 2017 - 23:14

Finalement, la personne ayant fait du mal à la demoiselle, d'après ce qu'elle avait dit juste avant, n'était pas le groupe de personnes qui l'avait mis lui dans cet état plus que pitoyable. C'est peut-être mieux ainsi, en même temps, combien y avait-il de chance que ce soit les mêmes personnes. Bernadette tenta de lui donner des conseils, celui de rester loin des groupes. Il imagina que ça devait être valable aussi bien pour les vivants que pour les morts. Après ce qu'il vient de vivre, il est sûr qu'il va faire attention aux vivants. Si des types comme ça, son capable de venir tuer des gens sans rien demander et sans avoir de remord, il faut en effet faire attention. A croire qu'il y a bien pire que les zombies à présent. L'homme est bel et bien devenu un loup pour lui-même. De plus, elle lui conseilla d'avoir peur des bruits de moto, les motos ? C'est pas le genre d'engin sur lesquelles les connards qui ont tué son groupe se déplaçaient ? Histoire de démontrer ses propos, elle expliqua à l'aide d'une carte ou se trouvait les principaux groupes dont elle avait connaissance. Il y en avait un du côté de la Base côtière et un autre vers l'hôpital. Edward nota tout ceci dans sa tête pour ne pas l'oublier. Malheureusement, il faudra bien à un moment ou un autre qu'il aille rendre visite à ces groupes. Si Eun Tak est vivante, elle peut très bien être avec eux. Impossible pour lui de passer à côté de ça. Il devra simplement décider par quel groupe il va commencer. Après, elle évoqua un troisième groupe qui avait bien l'air d'être celui dont il avait été victime. D'ailleurs, le surnom de ce gars "Le Fossoyeur"... et la lettre gravée sur son bras... Son regard se porta sur son bras bandé où de légères traces de sang étaient visibles, voulant formé un "F". Alors, ça serait bien lui ? Une sorte de signature ? Ou marquage ? "Si ce F signifie Fossoyeur, alors j'ai bien croisé ce connard... J'ai l'impression d'avoir été marqué comme si j'étais du bétail !" dit-il les mâchoires crispés de dégout. Sur la carte, elle lui indiqua aussi l'aéroport qui était pour lui son premier point de départ pour rechercher sa bien-aimée. Il veut bien croire qu'il risque de croiser des zombies, surtout en grand nombre. Mais ça fait un moment que tout ça a commencé, ils ont peut-être changé d'endroit, surtout s'ils bougent en horde. "Il faudra quand même que j'aille y jeter un coup d'œil. J'ai aucun point de départ. En allant là-bas, je sais... je trouverais peut-être des indices !" Le jeune homme parlait surtout pour lui-même. "Merci des indications et des conseils ! Je ferai au mieux pour m'en sortir." Avec tout ce qu'il a traversé, on peut dire qu'il a de la chance, non ? C'est un survivant, alors il ne va pas mourir de sitôt.

C'est rare en ces jours de fin du monde de croiser une âme aussi généreuse. Ed n'est même pas certain qu'il aurait fait la même chose. Quoi qu'il en soit, sans elle, il serait soit mort, soit dans un état encore pire, avec des blessures s'infectant et au final, il aurait eu une septicémie et la finalité aurait été également mort. Il allait appliquer ce qu'elle disait et se reposer. Ce n'est pas comme s'il allait pouvoir courir comme un petit lapin dehors, dès demain. Elle parla de son singe et de sa manie à être cleptomane ce qui le fit sourire. Ça fait bien longtemps qu'il n'a pas vu un animal. Sincèrement, il ne s'attendait pas à voir un singe dans ce monde digne de Mad Max. Un chien aurait été plus logique. C'est pas comme si les singes étaient des animaux domestiques qu'on pouvait trouver dans n'importe quelle animalerie. Par contre, il n’avait nullement l'intention de faire mal à l'animal. C'est à peine s'il comprend la mise en garde, qui l'étonne grandement. "Oh, ne t'inquiète pas ! Je ne ferais jamais de mal à un animal... enfin en théorie ! La seule chose qui pourrait m'obliger à me défendre, c'est une attaque. Je doute qu'il s'en prenne à moi, non ?" demande-t-il en regardant le singe, c'est la première fois qu'il en voit un d'aussi près et en liberté et non pas prisonnier d'un vulgaire cirque qui les maltraites, ou prisonnier d'un zoo. "C'est pas vraiment courant d'avoir un singe comme animal de compagnie... Comment tu l'as eu ?" C'est une simple question, mais sa curiosité avait envie de réponse et parler lui fait oublier la douleur. En plus de ça, elle est la seule avec qui il peut discuter, alors autant la connaitre un peu.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyMer 15 Mar 2017 - 20:06
Oui j'ai tenté de soigner son bras, mais sans grand succès.

- Je suis désolée. Si jamais tu veux vraiment l'effacer, on peut brûler ta blessure, ça cicatrisera rapidement et tu auras une brûlure à la place.

J'ai tout ce qu'il faut sur moi pour lui faire mais je ne voulais pas m'en charger avant qu'il se soit réveillé.

- Fais-le ou ne le fais pas, mais il n'y a pas d'essai.

Pas d'essai quand il s'agit de survivre. Soit tu vis, soit tu péris. Sur cette citation de Star Wars, je découpe le haut d'une boîte de pêches au sirop et en met la moitié dans un mug que je lui tend avant de commencer à manger ma propre partie.

- Un bon repas t'aidera à recommencer. Surtout, ne t'en veux pas pour ce qui est arrivé, tous ceux qui ont rencontré le Fossoyeur ont vécu une mauvaise expérience. Mais ça ne t'aidera pas de ressasser.

C'est bizarre cet entêtement de trouver des gens dans le coin.

- Tu cherches quelqu'un ici ? Tu as de la famille à Detroit ?

Je souris quand il me demande comment j'ai rencontré Marley. Cette histoire est tellement fucked up...

- En fait, j'ai trouvé Marley en cherchant des graines de cannabis à planter dans un labo pharmaceutique. Marley faisait partie des singes sur lesquels ils faisaient des tests. C'est le seul qui a réussi à s'échapper de sa cage et quand je suis arrivée, c'était le dernier survivant. Il y avait une cartouche de cigarettes dans un bureau et il l'a massacré le temps que j'arrive. Depuis il clope à peu prêt autant que moi mais je l'adore. C'est probablement l'un des compagnons les plus fidèles de l'apocalypse. Et puis... regarde-le !

Je dis cela alors que Marley revient avec sa boîte de conserve vide et lui lance mon paquet de cigarettes.

- C'était bon ? Tiens.

Il l'attrape avec habileté, s'en allume une et me le relance. Je récupère mon bien et le range dans ma poche.

- J'espère que tu ne crains pas le tabagisme passif parce qu'avec nous deux, tu es mal barré. Mais sur le coup, je me suis dit que ce ne serait pas ça qui te tuerait.

Je souris malgré la situation. Ce pauvre gars est tellement amoché. Le pauvre doit vraiment se demander où il a atterrit.

- Écoute, si tu veux t'aventurer en plein Detroit. C'est ton droit et je ne ferai rien pour t'en empêcher. Mais pour le moment, on a ce qu'il faut pour tenir un ou deux jours et tu en auras besoin pour te rétablir. L'adrénaline n'est pas encore totalement retombée mais dans une heure ou deux, tu vas t'effondrer si tu ne fais pas attention. Donc n'écoute pas ton corps qui croit être capable de redémarrer et laisse faire la maintenance. Tu verras que tout ira mieux demain. En attendant, je te déconseille vraiment de repartir.

J'ai l'impression qu'Edward ne m'écoute qu'à moitié mais ses blessures saignent toujours et je trouve qu'il va vite en besogne.

- Tu es en sécurité ici. Il y a pas mal de maisons aux alentours donc peu de chance que quelqu'un nous tombe dessus par hasard et j'ai caché les traces de sang dans l'entrée.

S'il savait le temps que ça m'a pris de déplacer tous ces meubles dans l'entrée pour dissimuler le fait qu'un type à moitié mort était passé. Mais ça ne se voit pas trop et je doute que quelqu'un vienne nous chercher ici.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyLun 20 Mar 2017 - 0:41

Cette marque, il avait l'impression que ça devait être un truc du style honteux. En même temps, quand on marque quelqu'un de la sorte, comme du bétail, c'est pour le rabaisser et lui montrer que c'est un moins que rien. Mais de là à bruler ça pour ne plus voir le "F" gravé dans sa chair... sincèrement, il a déjà tellement souffert qu'il n'est pas certain d'avoir envie d'endurer la douleur d'une brulure en étant conscient. Du coup, il hocha négativement la tête pour indiquer que cette idée, bien qu'ingénieuse, ne le tentait pas plus que ça. "Je pense qu'on va laisser ça comme ça. Avec un peu de chance, j'arriverais à trouver une crème cicatrisante quelque part et avec le temps, on finira par ne plus voir ce qu'on m'a fait !" Ed avait peut-être tort, en brulant la blessure, ça aura un effet cautérisant qui pourrait limiter les infections. Qui sait dans quoi la lame de ce connard à trainer avant de le scarifier de la sorte ? Mais tant pis, il prend le risque.

Juste après, la jeune femme lui donne un mug de ce qui semble être des pêches au sirop. C'est vraiment généreux de sa part de lui donner à manger. Elle utilise ses réserves en faisant ça, elle pourrait se retrouver sans rien manger rapidement. Il accepte, avec une certaine gêne, ça l'embête d'avoir l'impression d'être un poids, mais ce n'est pas sa faute. "Merci ! Je ne sais pas ce qu'il me serait arrivé sans toi. Quand j'irais mieux, j'espère que je pourrais t'être redevable pour tout ce que tu as fait !" Bernadette a fait tellement pour lui. Entre le soigner et le nourrir, qui en plein apocalypse fait ça ? Peu de monde à part elle, surement. Pour le moment, il va suivre ses conseils, manger, se reposer et arrêter de sans vouloir pour le massacre qui a eu lieu. On ne peut pas changer le passé et se torturer l'esprit ne pourra hélas rien y changer.

Par la suite, elle posa LA question. Effectivement, il n'était pas ici pour rien, encore faut-il que cette personne soit encore en vie. "Oh, non, je n'ai pas de famille ici. Par contre, je suis à la recherche de ma petite amie. Son avion n'a atérrit à New York quand tout a commencé à partir en couille. Il a été dérouté sur Détroit, alors je pense que c'est ici que je la trouverais... si elle est encore vivante." Le doute était toujours là, peut-elle être en vie après tant de temps ? Logiquement, elle devait pouvoir se débrouiller, il lui avait appris l'anglais et même si ce n'était pas encore parfait, c'était bien mieux que le premier jouer où elle était venue en stage. "C'est pour ça que je dois aller à l'aéroport, des fois qu'elle ait laissé un indice !" Vague espoir qui ne veut pas le quitter et qui un jour le mènera peut-être à sa mort.

Edward demanda comment Bernadette était parvenue à avoir ce singe comme compagnons de route. Elle lui raconta donc l'histoire de leur rencontre. C'était original, mais au moins, elle l'avait sauvé, c'est un acte généreux et très beau. D'autres ne se seraient pas encombré d'un animal qui fait office de bouche supplémentaire à nourrir. Le plus drôle dans tout ça, c'est que Marley avait l'air tellement humain et le voir une cigarette à la bouche ne faisait qu'augmenter le mimétisme. "On peut dire que tu as eu de la chance Marley !" dit-il au singe après cette histoire. Quant à la cigarette, il n'en a jamais été fan, mais il supportera l'odeur, de toute manière, il a trop mal pour penser à l'odeur de la fumée de cigarette. "Je pense que j'ai pas trop mon mot à dire là-dessus, alors si tu veux fumer, fait toi plaisir ! J'imagine en plus de ça, que les cigarettes vont finir par devenir dans quelque temps un produit assez rare !" Non, il ne voulait pas la déprimer où autre, mais sans production et si on estime que les survivants fumeurs vont dévaliser les tabacs, alors d'ici quelques mois, les seuls vestiges des cigarettes seront leurs boites vides jonchant le sol.

Le Coréen écoute ses conseils et sincèrement, il ne compte pas partir demain courir un marathon. Il est à moitié boiteux, sa tête lui fait un mal de chien... Bref, il sait qu'il lui faudra plusieurs jours pour être rétablie. "Je pense rester ici le temps d'aller mieux. Après, si tu as besoin d'aide pour trouver de quoi manger, je t'aiderais, je te dois bien ça après tout. Dès que je serais en forme, j'irais explorer un peu la ville." Bernadette n'avait pas fait que le soigner, elle avait aussi couvert ses traces pour que personne ne puisse le/les trouver. On peut dire que c'est quelqu'un de vraiment extraordinaire. Rien qu'en sachant ça, il se sent déjà un peu plus détendu. "Je crois que ma dette envers toi est sacrément énorme !" s'amuse t-il à dire avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyLun 20 Mar 2017 - 5:50
Je souris lorsqu'il m'explique pourquoi il est ici. C'est romantique même si je doute que sa copine soit encore en vie...

- Eh bien bonne chance Edward.

Tu en auras besoin.
Lorsqu'il avoue ne pas avoir le choix, j'attends qu'il me dise que je peux me faire plaisir pour lancer un "Amen !" avant de le laisser enchaîner sur la suite.

- Ne t'en fais pas, j'ai acheté une cartouche avant que tout ne s'effondre et que les boutiques soient pillées. - Je marque un temps de silence avant de continuer - J'aurais peut-être dû prendre des conserves aussi.

Et je me fend d'un rire franc. C'est tellement ridicule et le pire, c'est que je ne regrette même pas mon choix.

- Ne t'en fais pas pour ta dette. Je ne suis pas le genre de personne à réclamer des services. Je saurai te retrouver si j'ai besoin d'aide. Je suis assez douée pour ça.

Je mange ma portion du dessert et appuie mon dos sur le mur derrière moi pour être plus à l'aise.

- Donc tu es venu jusqu'ici pour retrouver ta copine, tu t'es fais tabasser par la bande de Bruce et maintenant tu comptes juste te pointer à l'aéroport ? T'es un mec tenace.

Je réfléchis un instant avant de reprendre vite la parole.

- Écoute, on n'est pas très loin de l'aéroport et j'ai une auto un peu plus loin. Donc si tu veux, demain, on prend ma voiture et je t'emmène sur la quatre-vingt quatorze. De là, on verra un peu ce qu'il se passe à l'aéroport. Ensuite je te ramène là et on avisera de ce que tu fais.

Je souris pour appuyer ma proposition. Ça fait au moins une semaine que je ne suis pas allée dans ce coin et je reconnais que je me demande si ça a bougé.

- Ça te convient comme programme ?

Et j'enchéris :

- Si on tombe sur un drugstore, j'en profiterai pour voir si je peux trouver à bouffer.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyDim 26 Mar 2017 - 0:06

De la chance, il lui en faudra surement, mais il doute que ça l'aide beaucoup. C'est un facteur hypothétique que les humains ont créé pour avoir tout simplement de l'espoir. Mais ça reste toujours sympa de souhaiter à quelqu'un d'en avoir pour réussir. Edward afficha un bref sourire pour remercier les paroles de Bernadette. Dans les films, les héros arrivent à retrouver leur famille, pourquoi ne pourrait-il pas retrouver sa petite amie ? Des fois le hasard fait bien les choses...

La jeune femme qui avait l'air détendu à fumer sa cigarette, informa qu'elle avait de la réserve. Peut-être, mais il sait que les fumeurs ont tendance à fumer comme des pompiers quand ils savent qu'ils ont de quoi tenir un moment. Bon, elle sait peut-être se contenir et se limiter à quelques cigarettes par jour, mais il en doute un peu. Même lors de la fin du monde, les fumeurs n'oublient pas de fumer, à croire que c'est ça qui finira par les tuer à petit feu et non les monstres qui trainent dehors.

Le jeune homme la remercia, c'était le mieux qu'il puisse faire dans son état, tout en lui disant qu'il avait une dette envers elle. Une dette qu'il aimerait un jour pouvoir rembourser. Non, pas qu'il ne voudra pas l'aider si jamais elle a un problème même sans avoir à rembourser ce qu'elle a fait pour lui. Mais là, c'est sûr qu'il se sent redevable et c'est normal. Le moment venu, il finira bien par savoir quand il devra agir. "Je préfère insister, je te dois une fière chandelle de m'avoir aidé. Alors, si tu as besoin d'aide, je t'aiderais, tu peux compter sur moi !"

Alors qu'ils mangeaient, elle résuma très bien la situation. Il était venu pour Eun Tak et il s'était fait frapper comme si ce n'était qu'un chien errant. "Ça fait trop longtemps que j'attends... je veux la retrouver ou au moins savoir si elle est en vie ou morte. J'ai besoin de ça, ne serait-ce que pour avancer. Je n'ai plus rien, je n'ai qu'elle... Là, je suis juste dans le doute et l'espoir. Peut-être qu'elle a besoin d'aide ? Enfin, je veux juste la retrouver..." Dit-il. N'importe qui de nos jours peut s'appuyer sur l'espoir de trouver un être qu'il a perdu dans la confusion. C'est compréhensible et il souhaite que Bernadette puisse le comprendre. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est qu'elle veut bien l'aider. Elle lui proposa de l'emmener en voiture non loin de l'aéroport, histoire de voir ce qu'il en reste et si âme qui vive se trouve dans le coin. C'était une bonne idée, il n'aurait jamais pensée qu'elle proposerait ça si tôt. Il acquiesce sans tarder, ayant maintenant très envie que la journée se termine pour partir là-bas. "Bien sûr que ça me va comme programme. Tu n'aurais rien pu dire de mieux pour me remonter le moral !" Il n'avait rien à redire quant au fait de chercher aussi de quoi manger en même temps. Il n'a plus rien, alors autant dire que si ni elle, ni lui ne cherchent de quoi manger, leurs ventres finiront par crier famine bien rapidement, ce qui serait tout de même bien dommage. "J'espère être en état ! Je ferai mieux de profiter du reste de la journée et de la nuit pour me reposer pour être en forme !" Avec un peu de volonté, s'il se persuade qu'il ira bien, il finira par aller bien, non ? De toute manière, il n'a pas le choix, il ne peut pas rater cette occasion, ça serait trop bête. Ed finit donc de manger et s'allongea pour se reposer et reprendre des forces.

[Je propose une ellipse pour le reste de la journée/nuit et d'attaquer direct le lendemain, si ça te vas, bien sûr ?]
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyDim 26 Mar 2017 - 8:43
Je l'écoute avec attention et ce jusqu'à la fin avant d'hocher la tête.

- Ok parfait, au partira au lever du soleil pour être sûrs d'être revenus à la nuit tombée.

Je remet mes affaires en ordre, m'assure que le réchaud est éteint et écrase le mégot de ma clope avant de déplier ma propre couverture, Edward étant sur celle que je garde en cas de besoin. Je place mon sac derrière ma tête et file mon pull à Marley pour qu'il puisse dormir dedans, on fait toujours ça et ça a le don de le rassurer. Je me glisse sous ma couverture et enlève mes chaussures de randonnée, mes chaussettes et mon jean histoire de dormir à l'aise. Je retire le ceinturon de mon pantalon et fait glisser l'étuis de mon couteau de chasse dans ma main avant de le ranger avec moi sous ma couverture.
Je glisse mes écouteurs dans mes oreilles et lance mon lecteur de musique, je cherche un truc calme comme du Gainsbourg et je finis par lancer Bonnie & Clyde. Je retire cependant un de mes écouteurs et baisse la tête, l'observant à la lueur de la lune qui transparaît par le fenêtre au dessus de moi.

- Si t'as des terreurs nocturnes, réveille-moi de loin. J'ai mon couteau et le sommeil léger alors...

Normalement il ne devrait pas bouger jusqu'à arriver à proximité de moi sans le vouloir puisqu'on est séparés par le réchaud et le cendrier que j'ai piqué dans la cuisine.
Je jette un coup d'œil à Marley qui est parti s'allonger dans l'encadrement d'une fenêtre de l'autre côté de la pièce comme à son habitude dans chaque bâtiment où on vit quelques jours.
Je fais un signe de tête en direction du petit singe puis regarde Edward.

- Tu peux dormir tranquille, si quelque chose approche, Marley nous réveillera. Il a une très bonne audition et le sommeil léger aussi, pis il va surveiller la fenêtre un moment.

Sans attendre de réponse particulière, je remet mon écouteur et commence petit à petit à m'endormir.



Lendemain - 9h30



Je me réveille assez tôt et un regard à Marley m'indique qu'il dort encore quoi que ses yeux s'ouvrent rapidement lorsque je fais un mouvement, quant à mon compagnon de survie momentané, il est encore profondément endormi. J'allume le réchaud et vide l'eau qu'il reste dans ma gourde, de quoi faire deux tasses raisonnables. Je met le tout à chauffer et sors deux sachets de café soluble de mon sac. J'ai récupéré une boîte de ces merveilles il y a une semaine et je me permet d'en boire un avec ma clope du matin.
Je suis encore en sous-vêtements/débardeur mais Edward a encore l'air de dormir et je suppose qu'il doit avoir encore besoin de sommeil.
Après avoir sorti le couteau de chasse de son ma couverture, je m'en extirpe moi-même avec un peu de mal à cause de l'heure matinale. Je file récupérer mes fringues à deux mètres de là et enfile rapidement mon pantalon, restant pieds nus pour le moment.
Je remet le ceinturon à ma taille, le couteau accroché puis me retourne pour remarquer que Edward s'est réveillé, probablement à cause du bruit que j'ai fais. Je souris gentiment.

- Bon matin, le café est bientôt prêt, après, on pourra se mettre en route, j'espère que tu as bien dormi.

Je vais me rasseoir sur ma couverture et réparti l'eau chaude dans deux tasses avant de vider les sachets de café dedans et de lui en tendre une. Je sors mon couteau et mélange ma boisson grâce à la pointe, c'est un peu disproportionnée mais je n'ai rien de mieux pour le moment et le travail est vite fait. Je me sors ma fameuse clope du matin et commence à fumer en buvant mon café. Désolé pour l'haleine Edward mais tu vas devoir me supporter...
Dix minutes plus tard, le café est terminé et j'en ai fini avec ma clope.

- Prépare-toi, on part dans vingt minutes.

Je commence à ranger mes affaires, roule ma couverture dans mon sac et lui dit de mettre la mienne dans mon coffre, je le suis, mon sac et le réchaud en mains avec Marley qui tient mon arc derrière.
Je m'assieds à la place conducteur et attends qu'Edward soit installé à côté de moi et Marley à l'arrière pour poser mon stuff derrière moi et attacher ma ceinture.
J'allume le contact, ma petite citadine démarre et I'm a lonely boy des Blacks Keys se lance tandis que le cadrant affiche 10h pile.
- J'aime ce timing !
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyLun 3 Avr 2017 - 0:27

Le planning pour le lendemain était donc établi, ils partiraient tous les trois en direction de l'aéroport pour voir comment est le terrain. C'était sa meilleure piste et son meilleur espoir, même s'il sait qu'il ne doit pas en attendre grand-chose. Bernadette commença donc à ranger un peu ses affaires et à se préparer pour dormir. Lui était déjà installé, il n'avait plus qu'à contempler le plafond blanc et espérer trouver le sommeil. La jeune femme lui indiqua qu'elle avait le sommeille léger et qu'il n'avait aussi rien à craindre, pouvant ainsi dormir sur ses deux oreilles. Ed hocha la tête et ferma ensuite les yeux pour s'endormir. Ce n'était pas facile de parvenir à tomber dans les bras de Morphée quand presque chaque partie de son corps est douloureuse.

Après quelques heures à lutter, à somnoler, se réveiller d'un coup au moindre bruit, il finit par s'endormir. Ce fut une nuit sans rêve ce qui n'est pas plus mal pour reprendre des forces. Quand il ouvrit ses yeux, la noirceur de la nuit avait fait place aux rayons du soleil. Sa sauveuse était en train de se préparer, il ignorait l'heure qu'il était. Quoi qu'il en soit, il avait assez dormi pour que ça soit réparateur et qu'il ne sente pas trop la fatigue, bien qu'il échappa un bâillement. L'odeur du café venant lui chatouiller les narines étaient suffisante pour parvenir à éveiller ses derniers sens. Il remercia la jeune femme, elle n'était vraiment pas obligée de partager tout ça avec lui. Ce n'était pas l'arabica du siècle, mais il faut savoir s'en contenter, c'était presque un luxe de pouvoir en boire. "Bien dormit ? J'espère que j'ai pas ronflé ou autre chose !" s'inquiète-t-il.

Une fois le café terminé, il se leva doucement, non sans ignorer différente douleur un peu partout. Sa cheville lui faisait toujours mal, surement une entorse. Le temps qu'elle lui laissa pour se préparer, il trouva deux petites planches de bois qu'il mit de chaque côté de sa cheville, les faisant tenir en enroulant un tissu. Il espère que maintenir cette partie-là de son corps parviendra à la faire guérir plus vite et à moins la faire souffrir. Il ramassa les quelques affaires qui lui restaient, donc son pied de biche, seul et unique arme et rejoignit la jeune femme en bas de l'immeuble. Edward est enfin de retour dehors, pouvant sentir l'air frais. Il reste pas beau à voir, le visage bleuie et esquinté par les coups, mais ce n'est que temporaire.

Voilà qu'à dix heures pile, ils étaient en voiture prêts à partir. "Je te laisse jouer les guides touristiques !" dit-il avec un peu d'humour. Après ce qu'il a vécu, il faut bien qu'il oublie et remonte la pente. Alors, rire un peu ne lui fera pas de mal. L'ambiance en voiture était idéal pour penser à autre chose. La musique, ça faisait longtemps qu'il en avait pas entendu. "Tu sais quoi, si toute ta playlist est aussi cool, on va vraiment bien s'entendre !" confit-il alors que la voiture avait pris la route. Les rues étaient comme partout ailleurs : désolées, abandonnées, vides, sans âme qui vive. A la longue, on finit par s'habituer à ce silence et ce néant omniprésent. Le nouveau monde est ainsi, il faut l'accepter et s'adapter.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyLun 3 Avr 2017 - 6:35
Je démarre la voiture, on a tout ce qu'il nous faut dedans et je chante comme toujours lorsque je suis en voiture. Jusqu'à ce qu'il parle de visite et de musique.

- Ah ah, bah là on va attraper l'autoroute 94 et on pourra longer l'aéroport depuis là-bas. Mais ça fait une trotte, au moins deux heures de routes sans compter les ralentissements.

Je sors mon smartphone connecté par bluetooth à la voiture et branché à l'allume cigare pour ne pas se décharger et lui tend.

- J'ai plus de réseau depuis un bail, mais il marche encore et j'avais une bonne bibliothèque. Fais juste attention à pas le faire tomber pleaaase.

Je souris de toutes mes dents en continuant de regarder la route droit devant moi. Une heure plus tard, nous sortons de Detroit sans trop de difficulté, l'autoroute a été dégagée depuis longtemps par les nombreux survivants qui y ont fait passer des véhicules ces derniers mois et ma voiture est assez petite pour que j'arrive à me faufiler sans trop de problème. Mais devant nous, il y a un groupe d'une bonne vingtaine de mort-vivants répartis sur les deux voies de mon sens. Je ralentis et prends une vitesse de croisière de 10km/h et ferme les fenêtres avant d'activer la sécurité enfant.

- Merde. Prends Marley sur toi, il aime pas quand je fais ça.

Son nom est le signal que le capucin attendais pour se précipiter contre lui comme un bébé apeuré.
Les deux ou trois premiers rôdeur qui heurtent le capot font un bruit de choc métallique, puis je continue à avancer en les poussant. Je baisse le son de la musique pour parler à Edward.

- Le truc, c'est de pas aller trop vite. J'ai que deux roues motrices et l'auto est pas haute. Mais si tu vas assez lentement, il y a toujours assez de force pour les pousser sans qu'ils tombent sous les roues. Et faut jamais reculer, l'inversion de poussée, ça te tue ton trail.

Je suis pas mécanicienne, mais la première fois que je me suis retrouvée avec un zombie coincé sous le châssis, j'ai bien cru que ma petite Fiat ne repartirait jamais. Donc je me suis entraînée à les pousser sans les faire tomber, c'était marrant en plus.

On finit finalement par passer et j'accélère au moment où aucun zombie ne se trouve directement devant la voiture. La petite bande dépassée, je débloque la sécurité enfants et ouvre à nouveau ma fenêtre en faisant signe à Marley de le lâcher.

- Pas si mal hein ! On sera à l'aéroport d'ici quinze minutes.

Tout sourire, je continue de rouler sur la belle route dégagée à nouveau.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyLun 10 Avr 2017 - 0:19

L'aventure commence, une escapade en voiture pour aller jusqu'à l'aéroport afin de trouver une éventuelle piste de Eun Tak. Après tout le temps qui a passé, il doute au fond de lui de trouver quoi que ce soit d'intéressant. Mais peu importe, il n'a pas vraiment d'autre solution pour le moment. Et puis, il doit bien commencer quelque part, alors c'est une bonne solution d'après lui. La voiture avance à vitesse normale à travers les rues désertes. C'est assez spectaculaire de voir la ville sous cet angle, totalement vide, sans réel âme qui vivent, juste des morts qui déambulent par endroit et qui se retourne en entendant le bruit du véhicule. "Tu as l'air de bien connaitre la ville ! C'est la première fois que je viens ici. Je connais New York comme ma poche, mais on dirait bien que c'est totalement inutile à présent !" Vu où il se trouve aujourd'hui, il ne retournera probablement plus jamais de là où il vient, d'ailleurs, c'est surement bien plus risqué d'être là-bas, le nombre de zombie doit être bien plus important. Edward était prêt à supporter le long trajet, ça ne peut pas être pire que les embouteillages New yorkais. En attendant, ils ont de la musique pour passer le temps. Il admire le téléphone qu'elle lui passe. C'est vrai qu'avec une voiture et le bon câble USB, on peut recharger ce genre d'appareil pendant un bon moment. Il jeta un coup d'œil aux différents titres de la playlist, sans pour autant changer la musique en cours d'écoute. "Tu as du goût ! Et tu as beaucoup de choix ! Avant qu'on parvienne à tout écouter, il va nous falloir un bon moment !" Le jeune repose le téléphone à sa place et laissera la playlist suivre son déroulement normal.

Le trajet se passe sans encombre, mais plus tard, alors qu’ils empruntent l'autoroute, un groupe de mort de sa ballade librement sur la route. Edward se redresse sur son siège, l'air inquiet, se demandant même pourquoi elle ralentissait au lieu de s'arrêter et de faire demi-tour. Bernadette lui demande de prendre son singe et à peine s'est-il tourné vers l'animal qu'il vient se blottir contre lui comme le ferait si bien un enfant apeuré. L'asiatique ignore si on peut réconforter une bête, mais il pose ses bras autour de lui en espérant qu'il se sente en sécurité. "On devrait pas faire demi-tour ? Ils sont nombreux, si jamais on se retrouve bloqué au milieu du groupe, ça risque d'être compliqué de s'en sortir !" dit-il peu confiant avec un air inquiet. Mais elle continua sa route à basse vitesse. Le véhicule poussant les morts vivants avec une certaine délicatesse. Au moins, elle ne risque pas d'exploser le capot ou le pare-brise en faisant ça. D'après ses explications, ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça. Elle avait trouvé la meilleure technique pour passer ce genre d'obstacle sans problème. Malgré tout, il restait très peu rassuré. Ed ne quittait pas les zombies des yeux, les regardant tanguer et parfois tomber plus loin. Puis le véhicule reprit une vitesse de croisière une fois le dernier zombie dépassé. Ce fut un véritable soulagement et son corps se détendit. Le singe le lâcha et retourna à sa place, lui aussi rassuré. "Toi, t'as vraiment du cran ! Je suis pas sûr que je serais passé au travers d'un groupe comme celui-ci."

A présent, ils étaient presque à bon port. Un peu moins d'une vingtaine de minutes plus tard, la voiture s'immobilisa non loin du point d'arrivée. Avant de sortir de la voiture, il observa autour de lui qu'il n'y ait aucun zombie. La voie était libre, il prit tout de même son pied de biche au cas où, car on n’est jamais trop prudent. L'aéroport était au loin, mais il pouvait clairement voir le bâtiment. Il lui semblait voir un peu de mouvement, mais à cette distance, c'était assez difficile de bien tout distinguer. "Est-ce que t'as une paire de jumelle à tout hasard ?" demande-t-il tout en observant l’aéroport. "On dirait qu'il y a du monde à l'intérieur. Surement des zombies bloqués qui n'ont pas réussi à ouvrir les portes."
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyLun 10 Avr 2017 - 2:31
Je rigole à sa remarque sur mon cran et lui lance un "merci", contente d'avoir réussi le passage dans les règles de l'art. On arrive finalement à hauteur de l'aéroport et je m'arrête pour le laisser descendre. Je regarde Marley et lui donne l'ordre de ne pas sortir de la voiture avant d'ouvrir ma portière. Je sors et pose la main droite sur mon couteau de chasse histoire d'être prête si jamais un rôdeur déboule de nulle-part.
Je le rejoins à la barrière et observe l’hôpital de loin.

- Ah je suis désolée mais j'en n'ai pas.

Je regarde et peu les alentours pour essayer de voir comment on pourrait se rapprocher. Je reprends finalement la parole en pointant ce dont je parle du doigt.

- Regarde, on peut se rapprocher des grilles par cette route. C'est impraticable en voiture mais à pied, ça se fait, il n'y a pas l'air d'avoir trop de morts. Par contre, j'ai rien d'utile pour la barrière, ni pince, ni explosif... Et t'es pas en état de grimper.

Je lui ai proposé de jeter un oeil, mais je sens qu'il s'emporte lorsqu'il peut effleurer du bout des doigts sont objectif. C'est vrai qu'il en a chié pour arriver jusqu'ici mais ce serait con de mourir une fois arrivé à Detroit.

- Si tu veux, on peut se rapprocher mais c'est risqué vu ton état. On voit pas toute la route d'ici et si on tombe sur des morts, je ne peux pas te protéger.

Après c'est son choix, à lui de voir s'il est si pressé.

- Mais je ne vais pas t'empêcher d'y aller, si tu y tiens. Avant de prendre ton choix, rappelle-toi juste que je peux te ramener ici dans deux ou trois jours quand tu seras remis et en état de te défendre. Parce que là, je vais être franche ça fait un peu suicidaire.

Et je n'ai pas envie d'avoir perdu mon temps en le remettant sur pieds. Je comprends qu'il pense y trouver la dernière personne chère à son coeur dans cet aéroport mais non seulement il y a de fortes chances que cette personne soit morte mais en plus, si elle est vivante, elle ne vit probablement plus ici. Ça ne me pose pas de problème de l'aider, ce n'est pas si dangereux, mais je ne veux pas non plus qu'il meurt parce qu'il est trop pressé. Je m'adosse à ma voiture, un pied posé sur la roue, en attendant sa décision.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyMar 18 Avr 2017 - 23:45

C'est tant pis pour les jumelles, il ne pourra pas voir de plus près le bâtiment sans s'approcher. En même temps, est-ce qu'il aurait vu ce qu'il cherche ? Non, surement pas, mais ça aurait pu donner une idée plus global sur la situation des lieux. Bernadette lui montre un endroit un peu plus loin, des grilles qui entourent la zone pour empêcher que les gens ne pénètrent sur l'aéroport. C'était utile avant, pour que personne ne s'aventure sur les voies dédiées à atterrissage des avions. A présent, ça garde les quelques zombies qui se retrouvent enfermés dans la zone en mode "Warm Bodies". En gros, ils pourront uniquement se rapprocher et observer afin d'évaluer le nombre de zombie et si une entrée peut être possible. Edward aimerait vraiment pouvoir aller voir de plus près et passer la grille, mais comme elle le disait, il n'était pas en état. Courir est presque impensable en ce moment. "On se rapproche, juste pour observer et voir s'il y a un endroit qui pourra nous faire entrer un autre jour. Je n'irais pas là-bas maintenant. Je sais très bien que je suis trop faible pour ça." C'était assez frustrant de l'avouer, de se savoir trop faible pour ne pas avancer et chercher la femme qu'il aime. Mais il n'a pas le choix, il doit faire avec.

Il fit quelques pas et se retourna pour voir ce qu'elle faisait. "Tu viens ?" demande-t-il. Il va seulement faire ce qu'elle a dit, observer le coin au niveau de la grille, rien de plus. Ensuite, ils pourront faire demi-tour et rentrer où explorer un autre endroit à la recherche de nourriture ou quoi que ce soit d'autre utile. Ed prit la tête et commença à avancer, de toute manière, avec sa cheville douloureuse il n'allait pas bien vite, boitillant et faisant son possible pour ne pas trop marcher avec son pied blessé. C'était assez calme pour le moment, il ne voyait pas de zombie et franchement ça faisait plaisir. Même si c'est devenu presque habituel de les voir partout, c'est plaisant de ne pas avoir toujours à se battre. Enfin, il arriva devant la grille. Autant oublier la partie escalade à cause des fils barbelés se trouvant tout en haut. Donc, il va falloir trouver une autre solution. Peut-être une pince coupante pour couper ce grillage de compétition. Ou parvenir à défoncer ça avec une voiture... quoi que non, ça risque d'attirer l'attention des zombies présents. "Tu crois qu'avec une pince coupante on pourra passer ? Ou... si on trouve... une tronçonneuse, mais ça va faire trop de bruit." En plus d'un un outil pratique, la tronçonneuse peut toujours servir d'arme, le genre de choses hyper efficace contre les zombies, certes très salissante à la façon Evil Dead. "Je te remercie de m'avoir emmené ici !" lui dit-il encore une fois. Sans elle, il ne serait pas arrivé aussi loin. "Je pense qu'on a vu ce qu'on avait à voir. Si on veut passer par là, il nous faudra des outils. Qu'est-ce qu'on fait ? On repart en vadrouille à la recherche de choses utiles ?"
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyVen 28 Avr 2017 - 16:27
Je suis un Edward Boitant entre les carcasses automobiles réparties sur la route. Deux morts repèrent mon camarade de survie mais j'envoie une flèche par tête et les deux morts s'effondrent avant même d'avoir pu atteindre le jeune homme. J'avance à une dizaine de mètres derrière mon blessé histoire de garder un oeil sur lui et de pouvoir l'aider en cas de problème. Au début, je pensais juste me tailler sans demander mon reste en cas de problème, mais je ne peux décidément pas abandonner un pauvre gars qui cherche sa copine.

On arrive finalement au grillage délimitant l'espace de l'aéroport et bien entendu, je lui fais un signe négatif de la tête quand il me demande si j'ai une pince. Je pourrais grimper au-dessus bien entendu mais lui ne suivrait pas. J'agrippe le grillage d'une main et tire un coup dessus pour vérifier qu'il a l'air bien fixé, c'est le cas.

- Ouais il va nous falloir une pince coupante. On devrait trouver ça facilement.

Je lui fais un sourire encourageant avant de remonter à la voiture sur l'autoroute. On monte tous les deux dans ma petite Ford et la Fiesta démarre en trombe pour nous tirer de là, explosant la tronche d'un rampant au passage.

- Bon le plan, c'est de trouver une pince coupante et du fil pour refermer derrière nous c'est ça ?

J'attends d'avoir plus d'informations et conduis en direction du refuge quand on passe dans une petite zone commerciale avec quelques magasins. Je m'arrête devant l'un d'eux et me penche en avant pour vérifier l'enseigne avant de regarde mon partenaire du moment.

- Ok Ed' ! Y a pas l'air d'avoir un Ikéa dans le coin et j'ai jamais été fan des boulettes de viande suédoises so. Je te propose une virée chez Home Depot, on récupère une pince et du fil de fer et ensuite, direction le drug-store à côté, y reste peut-être des pringles.

Je lui fait signe de sortir de l'auto et prends les devants, laissant mon arc dans la voiture, je garde mon couteau avec moi. La porte grince à l'entrée et deux morts se mettent à marcher dans notre direction. Je fais signe à Edward de reculer et réceptionne le premier que j'envoie voler sur la gauche. Le temps qu'il mettra à se relever devrait me permettre d'éliminer tranquillement son copain en gilet de préposé. Le dénommé Gary se prend un coup de couteau suffisamment puissant pour transpercer sa tempe et mettre un terme à ses pérégrinations. Je m'occupe du second avant qu'il n'ait eu le temps de se relever et me redresse. Il n'y a plus aucun bruit dans la boutique et c'est quand même rassurant.

- Ok, let's go.

Je m'engage dans les rayons un peu au pif comme j'ai toujours fait et fais finalement signe à Edward de prendre les devants. Après tout, c'est lui le blessé donc autant qu'il se concentre sur ça et moi sur les morts qui risquent de nous tomber dessus.

- Tu check ce qu'on peut trouver ? Je te couvre.

Je lui souris de toutes mes dents en lui montrant mon couteau recouvert de sang. Je n'ai pas l'intention de laisser un déterrer embarquer le jeune homme dans la mort, et je suis quand même sacrément curieuse de voir à quoi ressemble la fille de ses rêves.
// Coucou ! Désolé pour le retard :3 je te laisse récupérer la pince à la boutique si tu veux Smile //
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptySam 6 Mai 2017 - 0:11

L'aéroport est pour le moment inaccessible, mais également un lieu dangereux. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas aujourd'hui qu'il pourra passer ce satané grillage. De toute manière, avec sa cheville blessée, ce n'est pas le moment de jouer les Indiana Jones et de partir en exploration en milieu hostile. Rebrousser chemin est donc largement plus judicieux.

De retour à la voiture, Bernadette propose de partir à la recherche des items dont ils auront besoin pour ouvrir la grille, soit une pince coupante et peut être de quoi rafistoler le grillage coupé. Cela serait dommage que cette ouverture puisse permettre à des zombies d'entrer où à d'autres de sortir. "T'as tout compris ! C'est ce qu'il nous faut !" assure-t-il à la jeune femme qui démarre pour partir en quête de tout ça. Elle parvient à le faire sourire en parlant d'Ikea cette célèbre enseigne suédoise de meuble en kit. En même temps, il est content qu'il n'y en ait pas dans le coin, car il connait la qualité de leur outil... Autant dire que ce n'est pas chouette du tout. Une enseigne de bricolage offrira une qualité supérieure et satisfaisante. "Dans ce cas, let's go !" dit-il alors que la voiture changea de direction. Après avoir roulé plusieurs minutes, l'enseigne désirée fut trouvée. Un grand magasin de bricolage. Ce n'est pas le genre d'endroit où il mettait souvent les pieds. Quand on n'a pas besoin de bricoler, à quoi bon venir ici.

Edward passe le premier, il tient fermement son pied de biche entre ses mains, la seule arme qu'il possède pour se défendre contre les zombies. La porte fait un charmant bruit, très peu discret, quand il entre. Voilà que deux monstres ne tardent pas à arriver. Il s'écarte en boitant et la jeune femme s'occupe de leur cas assez rapidement et en toute simplicité. Lui-même n'est pas aussi doué et fait une tête qui veut dire "putain t'es balaise". "Je devrais peut-être t'appeler Buffy à partir de maintenant ?!" plaisante-t-il en faisant référence à cette ancienne série télé ou Buffy chasse des vampires. Toujours en tête, il s'avance avec prudence en scrutant les étalages des rayons. Le mieux serait de trouver le rayon central, avec un peu de chance, chaque allée à une petite pancarte qui indique le type d'objet vendu. Son pas se presse, car il n'a aucune envie de trainer trop longtemps ici. Ses yeux scrutent les multiples pancartes à la recherche du mot "outil" ou "outillage". Finalement, il le repère, plus loin à quatre rayons environ. "Je crois que c'est par là !" Et de nouveau, il avance. Le rayon est assez bien rangé, ce n'est pas le genre de magasin que les gens dévalisent en premier lors d'une apocalypse zombie. Plusieurs pinces coupantes sont présentées. Son choix se porte sur celle qui semble la plus maniable. "Il nous reste le fil de fer à..." sa voix s'arrête subitement. Il vient d'entendre un bruit non loin de là. Un zombie ? Son regard se porte sur la jeune femme pour savoir quoi faire. En faisant le moins de bruit possible, il s'approche d'elle et murmure : "Il doit en rester d'autres... On devrait se faire discret et essayer de les éviter. On ignore leur nombre." Si une petite horde débarque, ils ne s'en sortiront pas vivant. Autant y aller discrètement sans les attirer pour s'assurer la survie.[/color][/b]
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyDim 7 Mai 2017 - 20:26
En suivant Edward entre les rayons du magasin, je repère des trucs qui pourraient être utiles le jour où je trouverai une planque fiable que je me mettrai au bricolage. Pour le moment, il s'agit surtout d'assurer les fesses de l'amoureux le temps qu'il trouve ce qu'il nous faut. Il prend une pince coupante sur un étalage et je la balance dans mon sac au moment où un bruit se fait entendre. Sans un bruit, je pose mon doigt sur ma bouche pour lui faire signe de se taire et avance silencieusement vers le bout du rayon avant de me pencher pour voir derrière. Ce que je craignais est bien là, il y a une bestiole éventrée sur le sol du magasin et une dizaine de mordeurs en train de s'acharner sur eux.

Le fil de fer est en bout de rayon, juste devant moi. Je lui fais signe de ne pas bouger et fil discrètement chercher l'objet de ma convoitise. Les monstres trop occupés à dévorer leur proie, du sang plein le visage, ne me remarquent pas et je prends une grande bouffée d'air en revenant à l'abris de leur regards.

- Viens Ed on file.

J'ai chuchoté et je le fais vite sortir de la boutique avant d'être pris en chasse par une bande de mort-vivants avec une dalle d'enfer. On arrive rapidement à la voiture et je balance mon sac à la tronche de Marley avant d'allumer le contact. Le bruit du moteur qui démarre va probablement les faire sortir mais pas assez vite pour nous arrêter car voilà que nous sommes en route pour la planque. Une fois arrivés sur place, je décharge certaines affaires utiles et ferme la voiture à clés avant de l'accompagner à l'intérieur. Depuis le temps, j'ai appris qu'être entourée de morts ne veut pas dire qu'on peut laisser sa propriété déverrouillée. J'entre en lançant à nouveau mes affaires sur le vieux canapé et m'assieds à côté avant de m'allumer une clope.

- Sacrée journée ! Demain on y retourne et on entre sur la piste, ensuite on referme et on visite.

C'est un bon plan et je trouverai peut-être des trucs plus qu'utiles dans un aéroport. Pour le moment, la bouffe ça va encore et j'arrive à m'en sortir en récupérant des conserves ici et là. L'objectif ce serait de mettre la main sur des cigarettes et de l'alcool au duty free, ensuite peut-être une arme. Il y avait toujours la police dans les aéroports et avec ce qui s'est passé, l'armée a du s'en mêler aussi donc je devrais trouver pas mal de flingues que je pourrai troquer ensuite. Hors de question que je n'amuse avec une arme à feu mais nombreux sont les survivants prêts à troquer ce genre d'objet.
La soirée passe rapidement, on fait chauffer une nouvelle conserve puis je vais me coucher dans un coin et m'endors jusqu'au lendemain matin, finalement réveillée par les rayons du soleil qui cognent sur mon visage.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptySam 13 Mai 2017 - 0:37

La mission avait été un succès, chose assez incroyable quand on sait qu'il y avait plusieurs zombies qui trainaient dans le magasin. Lui-même aurait pourtant été le premier à imaginer que ça allait être la fin où qu'ils allaient devoir abandonner l'idée de trouver les précieux objets dont ils avaient besoin. Mais Bernadette avait pris des risques pour trouver le fil de fer, elle s'était frayée un chemin, ignorant les monstres dévorant quelque chose et sincèrement, Ed ne voulait pas savoir ce que s'était. Après ça, ils avaient fui le magasin de bricolage en vitesse, autant dire qu'il n'a pas attendu qu'on lui dire deux fois. Le jeune homme, la jambe toujours trainante, avait quitté les lieux sans demander son reste, rejoignant la voiture, fort heureusement, toujours garée dehors.

Ce fut donc un retour à la case départ, dans l'appartement qui servait visiblement d'abri à la jeune femme et à son singe. Edward c'était installé dans un coin, profitant du reste de la journée pour se reposer et étudier une carte de la ville. C'est mieux de connaitre l'environnement, s'il doit continuer à explorer, il peut trouver les points d’intérêts qui peuvent attirer des survivants. Bernadette prévoyait de retourner à l'aéroport le lendemain, il imaginait qu'elle aurait préféré attendre, reculer l’échéance le temps qu'il aille mieux, mais il était content que finalement ce moment soit à sa portée. "D'accord ! Ma cheville va déjà mieux, je serais d'attaque !" affirme-t-il ayant encore plus d'espoir de trouver un indice sur sa douce Eun Tak.

La soirée passa doucement, la jeune femme avait encore une fois nourrit l'asiatique et il comptait bien lui être redevable. Peut-être que demain, ils trouveront de la nourriture, il espère pouvoir rembourser sa dette. Ce n'est pas si évident que ça pour tout le monde de partager le peu de ration qu'il a. Assez rapidement, il parvint à s'endormir, il voulait être assez reposé pour la journée qui était à venir.

Le matin pointa comme chaque jour le bout de son nez. Edward était déjà réveillé, il n'arrivait plus à dormir et de toute manière, il s'était couché assez tôt. Il regardait par la fenêtre, observant la rue sans que rien ne s'y passe. C'était presque inquiétant de voir les villes aussi désertes. La jeune femme se leva à son tour et il lui sourit gentiment. "Bien dormis ?" demande-t-il simplement, par courtoisie, mais aussi parce que ça lui donne l'impression que le monde est normal de demander ce genre de choses futiles. De son côté, il était prêt, dans un sac, il avait rassemblé les affaires. Mais ils avaient un peu de temps et il ne voulait pas presser la demoiselle. "Avant d'entrer dans l'aéroport, tu ne crois pas qu'on devrait faire une diversion ? Trouver quelque chose qui fait du bruit et le mettre à l'extérieur pour attirer les zombies ailleurs ?" C'était certainement une idée absurde, mais il devait y avoir des tas de monstres rodant à l'intérieur. Alors, si une radio ou un klaxon de voiture pouvait les faire changer d'endroit, ceci peut leur être bénéfique.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptySam 13 Mai 2017 - 1:24
J'ouvre les yeux et m'étire sous ma couverture tandis qu'il sourit, déjà levé. Sa question à propos de l'aéroport pousse un de mes sourcil à grimper jusqu'à rejoindre mes cheveux en pétard et je lève la main en signe d'attente.

- Ok Edward, donne moi une minute.

Il n'a aucune mauvaise intention c'est évident. Évident qu'il a hâte d'explorer l'aéroport qui est si important pour lui. Mais il me faut un café avant de pouvoir penser à ce genre de choses.
Je me lève et fait chauffer de l'eau en m'allumant une clope. La cigarette n'est consumée qu'à moitié lorsque le sachet de café soluble se vide dans l'eau bouillante. J'en tends une tasse à mon camarade avant de souffler sur la mienne puis de tirer un nouveau souffle de nicotine.

- T'en fais pas, on trouvera un truc sur la route. Pour le moment l'important, c'est d'être prêts pour le grillage. On va préparer une petite dizaine de morceaux de fil de fer de dix centimètres, comme ça, on aura des attaches pour le fixer derrière nous.

Récupérant la plupart des affaires qui vont m'être utiles, j'essaie de ne pas m’embarrasser d'un sac à dos. Edward n'est pas encore prêt à se battre si l'on peut l'éviter et il sera plus utile en tant que porteur du matériel nécessaire. Il me faut les bras libres pour pouvoir me battre au mieux, surtout avec Marley qui de toute évidence va nous suivre.
La petit Ford Fiesta démarre finalement avec nous trois à bord ainsi que la voix de Max Roméo. En passant devant un magasin de farces et attrapes, je stoppe la voiture avant d'ouvrir la portière.

- Je reviens dans une minute, Marley, avec moi.

Laissant l'homme dans la voiture, je me dirige finalement vers l'entrée du magasin, arc à la main et singe à l'épaule. Comme je m'y attendais, le magasin est désert et le champs est libre pour moi. Je flâne quelques minutes dans les rayons avant de remplir un sac en plastique avec divers explosifs pour le 4 juillet. Pétard, fusées... tout y est et ce sera parfait !

- C'est bon ! Les courses sont là !

Marley file à l'arrière tandis que je m'installe à nouveau sur le siège passager. Direction l'aéroport. Le groupe de rôdeurs est parti et nous avons l'opportunité de nous arrêter au même endroit qu'hier. Parfait ! Tout le monde descend et Marley grimpe sur les carcasses de voitures pour avoir une meilleure vue tandis que je verrouille la voiture avant d'accompagner Edward par la voix traditionnelle de la route.
Quand nous arrivons à proximité du grillage, je continue et contourne une grande partie du terrain de l'aéroport avant de finalement me diriger vers le grillage. Les quelques morts présents sur les lieux se tournent immédiatement vers nous lorsque nous arrivons en vue du grillage mais celui-ci tient bon et les empêche de passer. Le seul du mauvais côté de la barrière reçoit une flèche dans l'oeil avant d'avoir pu nous atteindre et j'ouvre son sac à dos pour récupérer les explosifs.

- Ok on peut faire un break un instant.

La deuxième cigarette de la journée sort de ma poche comme par enchantement et je dispose tous les pétards ainsi que la fusée pour que les mèches se touchent en un même point. La fusée orientée vers la direction opposée de celle d'où on compte entrer dans la place bien entendu. Je tire trois lattes avant de poser la cigarette délicatement sur les mèches en laissant une grosse partie recouverte de papier blanc se consumer avant que les explosifs ne soient activés.

- Maintenant, on a deux ou trois minutes avant que toute la viande pas fraîche du coin ne rapplique ici.

On se remet en route assez vite même si j'évite de trop accélérer pour ne pas perdre le boiteux et on arrive enfin vers l'entrée choisie. Je lui donne la pince coupante et le laisse attaquer le grillage tout en sortant les morceaux de fil de fer. On passe rapidement de l'autre côté et je referme la voie en un tour de main. Sans faire un bruit, nous traversons le terrain tandis que les explosions fusent dans tous les sens de l'autre côté et que la fusée part dans le ciel en direction de la ville, laissant les zombies s'agglutiner contre la grille derrière elle.
Ce n'est qu'une fois arrivés à une issue de secours bloquée ouverte par un bloc de pierre que je m'arrête. Reprenant mon souffle tout en l'interrogeant du regard.

- Si ta douce est passée par cet endroit, elle aura laissé un signe ou quelque chose pour toi. Tu penses que ça pourrait être quoi ?

Je n'ai aucune idée du contexte dans lequel sa copine aurait pu être poussée à le rejoindre dans un aéroport mais de toute évidence, j'en connais trop peu sur la culture coréenne pour me permettre de lui donner des suggestions sur le genre de message qu'elle aurait pu laisser.
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette]   Fuir ou mourir ! [Feat. Bernadette] EmptyVen 19 Mai 2017 - 0:21

Le matin annoncé le début de l'exploration de l'aéroport. Ceci allait être risqué, Edward le savait. Mais il devait le faire, ne serait-ce que pour voir s'il y a un indice pouvant le conduire à Eun Tak. Pour l'heure, Bernadette venait juste de se réveiller et il n'avait pas l'intention de la presser. A quoi ça servirait ? Après tout, ils ont tous leurs temps. Ce n'est pas comme s'ils avaient un rendez-vous de prévu ou une journée de travail acharnée les attendant dans un bureau ou une chaine d'usine.

S'inquiétant un peu pour le nombre de zombie, il suggéra de trouver quelque chose pour faire diversion à l'aéroport, histoire d'éloigner un grand nombre de morts vivants. La jeune femme n'était pas inquiète, elle avait même l'air d'être sereine, ayant surement une idée derrière la tête vue ce qu'elle disait. Il se contenta donc de hausser les épaules, il verra bien ce qu'elle trouvera. Le Coréen prépara donc les bouts de fil de fer pour refermer le grillage derrière eux, comme prévu.

L'heure du départ arriva. Le trio se retrouva dans la voiture qui de nouveau démarra en laissant la musique créer une ambiance sympathique. Dire qu'il ne doit surement plus rester un seul grand chanteur vivant dans ce monde, c'est triste... Quoi que ce sont ceux qui ont le plus d'argent, ils ont peut-être réussi à se mettre à l'abri dans un bunker hyper sécurisé et sortiront dans quelques années quand il n'y aura peut-être plus de zombie ? Parce que dans le fond, est-ce que les zombies ont une durée de vie illimité ? Il suffit de les regarder, les plus anciens sont dans des états pitoyables. Est-ce qu'il faut attendre une décomposition totale ?

La voiture s’arrêta, Bernadette la quitta en compagnie de son singe. Sans poser de question, il resta à attendre, surveillant le véhicule, bien qu'il ne risque pas de se faire voler vu la population très... inexistante ? Ed se demandait tout de même ce qu'elle faisait dans un magasin de farces et attrapes ? A son retour, il ne lui demanda pas spécialement, préférant rester concentrer sur la suite des évènements.

De nouveau, le petit groupe se retrouva arrivé à proximité de l'aéroport. La jeune femme en profita pour s'en griller une, lui se contenta d'attendre, observant le coin, des fois qu'un monstre à moitié mort décide de venir leur faire un petit coucou pas franchement amicale. Mais ceci n'arrivera pas. Par ailleurs, il découvrit ce que la jeune femme avait trouvé avec son singe dans le magasin de farces : des pétards et compagnies... Oh ! Oui ! Il voit le truc, la diversion ! Ce n'était pas bête. Lui se serait embêté à trouver une voiture pour klaxonner ou bloquer l'accélérateur (si elle pouvait rouler) pour qu'elle fonce dans quelque chose, faisant ainsi du bruit. Une fois le "piège sonore" mit en place, ce fut direction la grille. Kang se chargea de couper le grillage, il ne voulait pas laisser toutes les tâches à la jeune femme. Quand ils furent de l'autre côté, il aide une fois de plus à rafistoler le grillage endommagé. C'est maintenant que la vraie aventure commence.

Assez rapidement, ils se rapprochèrent du bâtiment, profitant d'une porte ouverte pour entrer. Sa sauveuse l'interpella, elle se demandait si la petite amie de Ed pourrait avoir laissé des indices pour dire où elle se trouve. C'est là une bonne question, il l'espère, mais rien n'est sûr, surtout que l'aéroport est grand. "Je te dirais ça, si jamais je vois un indice." dit-il simplement. Puis, il pensa à quelque chose, le meilleur moyen de trouver des indices, c'est la zone où elle a pu atterrir. "Tu sais quel genre d'affichage il utilisait ici ?" Si ce sont des tableaux numériques, c'est mort. Mais si c'est à l'ancienne, avec les lettres et les chiffres qui changent, il se peut que les derniers vols soient encore inscrits. "D'après mes souvenirs, son vol était le E916-K." C'est par là qu'il faut commencer, trouver ou l'avion à atterrit ! On dirait bien que ça va être un jeu de piste !
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