Difficile de croire que cela fait déjà 24 heures qu’on est ensemble. Je regrette déjà le peu d’heures de sommeil que l’on s’est offert. J’ai un gout amer de trop peu qui me chagrine. J’imagine que c’est juste le fait que je ne sais pas encore ce qu’est un plan cul régulier. Difficile de s’interdire les questions, certaine privauté ou autres marques d’affection qui seraient non seulement mal venues, mais la ferait fuir a toute vitesse.

Le peu d’espoir que j’ai eu quand on a parlé de ma femme s’est vite évanoui. Je me trouve aussi pathétique que ridicule d’avoir vraiment oser imaginer qu’elle pourrait être jalouse. Elle met un terme à nos ébats un peu trop brutalement à mon gout. Je n’arrive pas à savoir si elle est ironique ou pas mais en tout cas je reste admirer ses courbes. Franchement, devant ce spectacle, je dois dire que je serais bien capable de payer le prix de mon confort à Fort Hope pour qu’on reprenne là où on était en train de s’arrêter. Et puis, sans rire, Logan ne pourrait jamais me condamner pour être tombé dans les filets d’une telle sirène.

Je ne peux m’empêcher de ricaner quand elle suggère que pourrait me donner envie de la revoir. J’ai déjà pas envie qu’elle ne reparte dans son labo, alors autant demander à un aveugle s’il veut voir.

« Parce que la belle et mystérieuse Joey pourrait douter de son pouvoir de séduction ? »

Je me lève pour la rejoindre et je l’aide même a passer ses vêtements sans trop me préoccuper d’être dans le plus simple appareil avec les pensées « bien en vue » quant à qu’elle m’inspire. C’était beaucoup plus joyeux de la déshabiller tout de même. Je la retourbe pour l’embrasser avant de pouvoir ajouter :

« Mais j’en conclu que tu es partante pour que l’on se revoit… »

Je lui fais un petit clin d’œil avant d’aller rapidement m’habiller. Lorsque nous descendront vers Gisele, je me souviens quand même, qu’à la base, j’étais là pour une robe. Je lui demande de m’attendre pour aller chercher celle que j’ai oublié en haut. Je roule celle que j’ai un peu choisi au hasard avant que mes yeux se posent sur celle que Joey a essayée.

Est-ce que cela fait de moi un monstre d’avoir plus envie de voir ma maitresse à mon bras le jour de mon mariage que ma fiancée ? ouai, quand même un peu…

Sans réellement comprendre pourquoi, je plis saignement la robe de Joey et la mets au fond de mon sac avant de rembourrer la meringue par-dessus et de descendre servir de taxi à un petit soleil.