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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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MessageSujet: Re: Talk to me without a sound. Please ?   Talk to me without a sound. Please ? - Page 2 EmptyMer 24 Jan 2018 - 3:01
Elle savait ce débrouillé avec une arme de poing grâce à Logan. Elle c’était ensuite exercée au tir d’elle-même, que ce soit à l’arc ou au couteau. Elle se débrouillait bien, juste qu’elle ne c’était jamais dit qu’apprendre à faire des ricochets d’une cible à l’autre soit utile ou possible. Sauf qu’il quittait lentement le monde magique du tir pour entrer dans un monde beaucoup plus complexe… celui de la prise de décision et sérieusement, elle était nulle à ça. Non mais, elle pensait juste apprendre à tirer du plus gros calibre, pas cherché à faire plus que ça. Elle ne s’attendait pas à ça, elle n’y était pas préparée. Elle proposait de prendre les deux, de changer d’arme. Elle ne savait pas ce qui était le mieux. Pour elle, le mieux c’était de ne pas tirer. En fait, elle détestait les armes bruyantes. Elle demanderait un silencieux pour Noël…

Il avait fini par lui prendre l’arme des mains et tirer les deux morts les plus près. Elle mit un temps à réaliser que le son qu’elle entendit ensuite, c’était l’arme vide. Elle n’avait jamais vidé une arme. Il avait pourtant rajouté un truc qui la fit sourire, se détendre un peu même. Fuir ou mourir…

-Oh ça, pour fuir, je suis douée.

Ce fut alors simple de le suivre. C’était dans ses cordes, peut-être pas le jour où elle serait enceinte jusqu’aux yeux, mais pour le moment, c’était encore facile. La petite trotte jusqu’à leur nouvel abris lui fit le plus grand bien et elle fut ravie de se poser un peu, loin des morts, loin des tirs. Elle l’écoutait sagement, ne rajoutant rien. Tentant même d’apprendre quelque chose de tout ça et elle n’en doutait pas, elle finirait par y arriver, mais… mais elle était nulle pour prendre des décisions. Bon déjà, compter les balles, ça elle le pouvait. C’était même une simple question d’habitude. Quand il disait cela, elle l’imaginait lui montrer à nettoyer une arme et la remonter à vitesse grand V comme dans les films.

-Ok.

Et voilà, c’était une réponse. C’est tout. Oui, oui, vraiment tout. Elle allait s’y tenir. S’y tenir fermement. Un peu, elle tentait. Elle avait répondu que cela, mais même en tentant de s’y tenir, elle sentait son sourire s’étirer et elle rigola en silence un peu avant de reprendre contenance.

-Moi qui parle aussi peu, c’est tellement… impossible… mais d’accord, compter mes balles ça je peux. C’est vraiment juste prendre des décisions. Quand je suis toute seule, ça va, tu ne peux pas me juger, mais quand t’es là… Ça me fout une pression monstre. Si en plus on calcul qu’en ce moment, j’arrive même pas à décider qu’elle pantalon je mets le matin…

Non mais sérieusement, qu’il essaie de se supporter enceinte pour voir. Ça n’avait rien de facile. Bon, en même temps… il faudrait beaucoup d’effort pour le mettre enceinte lui. La vie n’était pas très juste avec tout ça. Bref, qu’est-ce qu’il attendait pour la suite ? Là était la question.

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MessageSujet: Re: Talk to me without a sound. Please ?   Talk to me without a sound. Please ? - Page 2 EmptyJeu 25 Jan 2018 - 9:29
Un soupire de fatigue traversa mes lèvres, non pas parce que je me sentais usé physiquement, mais car sa conclusion m'épuisait. Ok elle acceptait de compter ses balles, mais prendre des décisions, quand elle était seule c'était encore possible, elle s'en sortait, mais avec moi dans l'équation, elle avait la pression. Je voulais bien comprendre que la grossesse était lourde pour son corps je voulais bien comprendre. Je ne remettrais jamais en question le combat qu'elle avait engagé pour les prochains mois, ni même ce qu'elle devait subir. La finalité était pleine d'espoir, pleine de joie, mais elle était la finalité de bien des complications. Le soucis, c'était que moi, j'allais dans son sens, je pouvais comprendre, mais dans la réalité...« T'es venu me voir pour apprendre à tirer de loin Joy, pour te protéger et le protéger. », si elle n'avait pas cherché à apprendre, je ne me serais pas acharnée. Je comprenais la situation, je comprenais qu'elle soit éprouvé, mais ce n'était pas une raison à mes yeux. Même au fin fond d'un gouffre. Il faut savoir se redresser. Il le fallait, elle ne pouvait malheureusement pas se cacher éternellement derrière une grossesse pour refuser de prendre des décisions. Car elle allait en prendre, elle allait devoir en prendre. « Il va falloir apprendre à décider que je sois là ou non. », et j'allais sans doute ne pas la lâcher sur ça, car tant qu'elle n'aurait pas le courage de me contre dire, ca n'irait pas. Je ne décidais pas pour elle, car justement je ne savais pas ce que c'était d'être enceinte. Elle devait placer elle-même ses limites et ce qu'elle pouvait ou non dépasser, je ne pouvais pas les placer pour elle. Je ne pouvais pas les deviner pour elle.

« Tu dois savoir prendre des décisions et pas uniquement pour toi. Quand tu seras mère, les gens ne pourront pas décider pour toi, toi seule pourra savoir. Sauf exception bien évidemment. », le genre de chose qui pourrait nous impacter tous. Ce n'était pas évident, j'en étais conscient, j'avais la fâcheuse tendance à pouvoir maintenir sous contrôle chaque situation, et pour les autres, il devait sans doute y avoir cette impression d'impuissance. « Mais vois les choses comme ça, tant qu'on s’entraîne ensemble, que tes décision soit bonne ou mauvaise, il ne t'arrivera rien. Je serais là pour limiter là casse et on parlera après de pourquoi il ne fallait pas agir comme ça. Donc tu as le droit à l'erreur, et je ne t’engueulerais pas pour ça, promis. », je restais buté sur l'idée que je ne pourrais rien faire si elle ne me montrait pas ce qu'elle avait dans le ventre, hormis un bébé, cette blague est sale, mais passons. « Je te donnerais le fusil quand tu seras en mesure d'analyser la meilleure option pour économiser tes balles et optimisé ta survie et celle de ton enfant. Et crois moi, si tu saisis ça, tu n'auras pas à me supporter une éternité avant d'être opérationnel. », mais il fallait accepter de réfléchir avant de tirer et là, avec Logan, ils faisaient la paire. J'avais l'impression de m’acharner sur ça à chaque cours, mais c'était important. Le tir n'était pas qu'un histoire de flingue. C'était aussi et surtout une histoire de réflexion.
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MessageSujet: Re: Talk to me without a sound. Please ?   Talk to me without a sound. Please ? - Page 2 EmptyLun 29 Jan 2018 - 3:26
Ce n’était pas que la grossesse, c’était elle, c’était sa personnalité. Elle n’était pas le type de personne à prendre une décision et c’était encore pire en ce moment. Elle pouvait éclater en sanglot de ne pas retrouver le haut qu’elle voulait mettre. Ce n’était pas mal, c’était les hormones, elle comprenait ça et elle faisait avec, juste qu’il lui en demandait beaucoup. C’est sûr qu’elle voulait se protéger et protéger son enfant, ce n’était pas très juste de s’en servir comme d’un argument. Sauf qu’il réaffirmait ses positions, elle devrait s’affirmer qu’elle le veuille ou non, avec ou sans lui. Elle n’était toujours pas certaine d’y arriver. Même avec toute la volonté du monde. Ce fut à son tour de soupirer, parce qu’elle ne savait pas quoi en dire de plus. Il ne faisait pas l’unanimité dans sa tête. Il revenait à la charge, disant que personne ne pourrait décider pour elle et elle le savait ça, juste que si quelqu’un était là, elle avait tendance à le laisser décider. Genre quand Logan était là, il décidait, elle décidait ensuite si elle acceptait ou pas, mais ce n’était pas son initiative. Bon d’accord, elle prenait peut-être plus de décisions qu’elle n’en avait l’impression, mais au final… on en revenait à cela, si quelqu’un était plus apte qu’elle, elle le laissait choisir, tout simplement.

-Et si ça tournait mal ? Et que cette fois-là, tu n’arrivais pas à arranger mes bêtises ? On va faire quoi ?

C’était de l’anxiété purement émotionnelle, même pas très rationnelle, mais elle s’en fichait. Elle s’imaginait déjà en train de causer une seconde fin du monde en prenant la mauvaise décision et tuer l’humanité. Parce que déjà, si elle s’attachait à lui, il finirait par mourir comme tous les autres.

-J’aime peut-être assez ta présence pour avoir envie de te supporter une éternité, tu sais pas, mais d’accord, je vais essayer…

Sauf qu’elle n’était pas du tout convaincu par son beau discours. Comment est-ce qu’elle pouvait analyser une situation comme monsieur j’ai fait l’armée. Elle n’était qu’une cheerleader à peine sortie de la maison de ses parents. Elle n’avait même jamais eu à choisir ce qu’elle achetait pour faire des courses. Ses plus grandes décisions étaient du genre « je porte les talons rouges ou noires avec cette robe » et même là elle doutait quand elle choisissait… Elle avait longtemps été un cas désespéré, mais est-ce qu’elle pouvait réellement changer maintenant qu’il n’y avait plus qu’elle en jeu ? Elias le croyait lui.
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MessageSujet: Re: Talk to me without a sound. Please ?   Talk to me without a sound. Please ? - Page 2 EmptyLun 29 Jan 2018 - 12:31
Elle était paniqué, persuadé de certaines chose sans pouvoir réellement s'en défaire et pourtant. On ne pouvait pas toujours vivre dans le pire scénarios. Oui ça pouvait tourner mal, oui je pouvais ne pas arriver à arranger les choses, mais on y était pas. On n'était pas dans une situation compliqué et ce qu'elle allait me forcer à dire me fit clairement soupirer d'avance. « Joy je te déteste de me faire dire ça mais… », commençais-je à dire avant de regarder nerveusement le sol. Je n'étais pas le mec positif, j'étais celui qui devait penser au pire, celui qui ne lâchait rien, jamais, préférant les scénarios catastrophe à la vérité. J'étais le défaitiste, elle était l'optimiste. « Tout ne tourne pas toujours mal, j'arriverais à arranger tes conneries, sauf si tu nous lâches cents mort dessus, mais je peux le faire. Les choses se passent bien parfois, ça se passera bien. », je n'étais pas ce genre de mec capable de dire ça, mais surtout de le penser à la base, j'étais plutôt celui qui se laissait gagner par le pire. Mais là, ça ne me servirait à rien de penser à ça, de laisser les pires arguments prendre le dessus. Et elle, elle était l'éclaire roux qui avait toujours dix milles choses à penser, à dire, qui trouvait la vie géniale, parfaite, extraordinaire et là, j'avais une version étouffé d'elle. Les hormones ? Je n'en savais rien, elle avait le droit de fatiguer je suppose, mais c'était toujours étrange. Étrange de voir des filles comme elle abdiquer. Même pour quelques minutes. Ce n'était pas habituel. Loin de là.

Elle aimait suffisamment ma présence pour avoir envie de me supporter une éternité ? J'en doutais, je ne tarderais pas à me replonger dans mes vieilles habitudes avec une facilité déconcertante passé quelques heures, je faisais des efforts incommensurable en cet instant, il ne faudrait pas en abuser. « C'est moi qui supporterait pas je pense. », soufflais-je avant de la pousser légèrement avant de reprendre pour demander, « Tu veux qu'on rentre ? Je pense que c'est assez pour cette fois. », surtout d'un point de vu émotionnel, je ne voulais pas l'éprouver plus que ça, ça serait dangereux de lui imposer ça et surtout ça serait contre productif, le but étant des ne pas la baquer tant qu'elle était encore en forme, de pas trop lui faire peur.
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MessageSujet: Re: Talk to me without a sound. Please ?   Talk to me without a sound. Please ? - Page 2 EmptyVen 23 Fév 2018 - 4:09
On ne pouvait pas toujours, mais quand elle ne le faisait pas, elle se faisait juger de naïve, de ne pas vivre dans le bon monde, de câlinours et plein d’autre merveilleuses choses de ce genre. Joy était douée pour faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, elle comptait même être heureuse, sincèrement, le plus longtemps possible, mais tout le monde avait ses moments d’inquiétudes. Il était persuadé d’arriver à arranger ses bêtises, mais elle en doutait. Il avait peut-être raison. Elle n’avait pas non plus l’habitude de faire des bêtises de grande ampleur, mais elle ne c’était jamais réellement fait confiance. Alors, au point où elle en était, elle ne pouvait pas dire ce qu’elle en pensait réellement.

-J’espère…

Allez, reprendre du poil de la bête. Ça ne servait à rien de ruminer. Elle n’avait plus assez de doigts pour compter ses amis disparus ou morts, mais d’ici à ce qu’elle devienne une arme de destruction massive, elle n’avait pas d’autre choix que de se la jouer positive et ouverte à l’apprentissage. Heureusement qu’elle avait vraiment tout pour être heureuse si elle arrêtait de penser un peu trop.

-Rho, je ne suis pas si pénible quand même !

Et elle laissa tomber un petit rire léger, assez pour se remettre à respirer comme avant, à retrouver sa légèreté.

-J’aimerais bien si ça dérange pas. Je meurs de faim…

Et elle souriait réellement à s’entendre dire cela. Oh, c’était tout à fait vrai, mais elle était tellement habituée de le dire maintenant que ça la faisait marrer un peu plus à chaque fois. Elle rêvait de gâteau, de cookie et de chocolat, surtout de chocolat, mais elle n’en était pas encore là. Au moins, elle avait la possibilité de manger des pancakes et des crêpes parfois. Elle aurait bien aimé vivre sa grossesse avec un supermarché à proximité, comme ça, elle aurait réellement pu se contenter. Bon d’accord, la facture de courses auraient été astronomique, mais… elle se serait forcée un peu pour résister. Juste un peu ou pas. En fait, pas du tout si on lui aurait dit qu’elle vivrait la fin du monde. Elle aurait clairement eu droit à tous les petits plaisirs du monde avant la fin, mais pour le moment, elle ne pouvait qu’en rêver et non en profiter. Fort Hope avec le meilleur du confort, mais on était loin de la vie d’avant. Elle avait quand même la chance de finir sa journée blottit dans les bras de son mari et ça, c’était un plus à ne pas oublier.


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MessageSujet: Re: Talk to me without a sound. Please ?   Talk to me without a sound. Please ? - Page 2 EmptyLun 26 Fév 2018 - 16:02
Elle doutait pas mal de moi, ce n’était pas vexant, c’était compréhensible, on ne se connaissait pas encore vraiment. Et c’était sans doute mieux ainsi. Moins il y avait d’attache, moins il y avait de risque. Mais je pouvais lui promettre au moins ça. D’être là pour rattraper ses conneries si il y en avait. Elle n’avais pas à le craindre. Quoi qu’il en soit, on était en train de se tirer la couverture pour savoir qui serait le plus en difficulté et quand je finis par avouer que la souffrance serait plus grande pour moi, elle se défendit. Elle n’était pas si pénible ? Si un peu quand même, enfin c’était pas vraiment pénible, elle était juste beaucoup trop active, dans le mouvement, que moi, elle me fatiguait plus qu’autre chose mais au moins elle n’était pas agressive ni méchante, alors je suppose qu’il y aurait bien pire à envisager. Je n’allais donc pas m’en plaindre. « Ok, t’es pas si pénible, t’es juste pénible. », soufflais-je avec un peu d’humour avant de proposer de rentrer, ce qu’elle accepta, avouant qu’elle mourrait de faim. Tu m’étonnes, avec ce qu’elle avait dans son ventre, elle devait commencer à manger pour deux non ? Ca me faisait un peu bizarre de voir une fille comme elle devenir mère. Non pas qu’elle n’avait pas la fibre maternelle, c’est juste qu’elle était une gamine à mes yeux, on avait dix ans d’écart, elle découvrait la vie, elle voyait le monde s’écrouler. À 22 ans on était pas marié, on était juste à la fac, on rêvé d’un avenir, on avait des petits copains ou copines, mais on avait pas à lutter contre là mort. Il y avait une forme d’injustice, de violence dans ce monde. Et elle en payait les frais comme bien d’autre en trouvant un peu de force dans des détailles.

Sautant donc de mon perchoir, je reprenais la route, évitant quelques marcheurs jusqu’aux portes de Fort Hope. Le temps avait filé, clairement. On avait pas vraiment tiré, encore une fois, il y avait eu besoin de plus de discussion que d’action. C’était sans doute la que se trouvait mon vrai problème, devoir expliquer des choses évidente à des gens, devoir les rassurer et finalement revenir sur le programme car il n’était pas prêt. C’était ce qui c’était passé ici. C’était nécéssaire, c’est sur, mais je ne réitérait pas l’expérience de suite. Tirer, oui, mais sans parler pitié. Remontant la rue jusqu’à chez elle, j’avais profité de ce silence qu’elle aurait pu juger gênant, mais pour moi, c’était reposant. M’arrêtant finalement devant la porte, je finis par lui dire, « La prochaine fois on sera sans doute plus efficace, mais on avait besoin d’une mise au point je pense. » , aussi bien sur ses motivations que sur ce que je pouvais faire pour elle. Pour l’aider. Tirer était une chose, le faire intelligemment une autre.
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MessageSujet: Re: Talk to me without a sound. Please ?   Talk to me without a sound. Please ? - Page 2 EmptyJeu 1 Mar 2018 - 5:25
Elle avait le droit de douter, tout le monde finissait par mourir. Tout le monde autour d’elle finissait par mourir, plus elle les appréciait, plus vite ils mourraient. Sinon, c’était sa famille qui y passait, comme Eulalie et Isha. Alors oui, elle s’inquiétait et oui, elle déprimait parfois même si elle tentait de tout faire pour contenir le plus possible tout ça et montrer un sourire et une bonne humeur à toute épreuve, parce que la vie ne méritait pas qu’elle craque pour ça. Elle avait quand même fait l’effort de s’offusquer gentiment en disant qu’elle n’était pas si pénible et elle avait souri un peu plus quand il avait agréé sur ce point, disant qu’elle était juste pénible mais venant de lui, c’était limite agréable à entendre. En fait, elle adorait le voir user d’humour. Elle pourrait clairement s’y habituer.

Bref, elle mourrait de faim, mais ça, c’était tout le temps le cas. Heureusement, elle mangeait relativement à sa faim, juste que la faim arrivait rapidement. Très rapidement. Ils avaient marché jusqu’à Fort Hope dans le plus grand silence, mais c’était la meilleure façon de se déplacer en ville. Elle ne comptait pas risquer sa vie pour pouvoir discuter Il rajoutait finalement que la prochaine fois serait sans doute plus efficace, ils avaient fait une mise au point, et c’était assez vrai. Elle savait aussi qu’il était du genre plus compliqué que prévu. Parce qu’elle aurait cru n’avoir que la matière, que la théorie, un peu de pratique simple et pas tut ce qui vient avec le fait de devenir un commando d’élite près à tirer à la moindre occasion. Elle s’imaginait plus comme un ninja qu’un membre du s.w.a.t. fallait bien l’avouer.

-Et je tenterai d’arriver à prendre une décision d’ici le prochain cours. Dis-moi juste quand tu es libre et on se fera ça.

Elle souriait doucement. Parce qu’elle venait de lui demander de prendre la décision à sa place. Ça n’avait donc rien de gagné, mais elle finirait bien par trouver une façon d’y arriver. En fait, elle n’aurait pas vraiment le choix, ça finirait par venir avec le monde qui l’entourait. L’apocalypse allait bien finir par la faire grandir une bonne fois pour tout non ? Surement. Elle l’espérait. Comme ça, elle arriverait à devenir une véritable machine de guerre. Un jour à la fois.
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