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 Hum... ça en vaut vraiment la peine?
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyVen 19 Aoû 2016 - 12:44
Après vous être définitivement débarrasser des quelques rôdeurs encore en vie dans cette partie du bâtiment, il va falloir continuer votre avancée dans le laboratoire.

Afin de gagner du temps et puisque les lieux ne semblent pas très grand, vous vous séparerez quelques minutes en groupe de deux : Elsa et Raphaël iront inspecter les quatre laboratoires qui encadrent le couloir dans lequel vous évoluez, réalisant enfin que tout a été vidé ou jamais utilisé (ce qui semble peu probable vu la présence des rôdeurs sur place), tandis que Ruth et Mathilde s'approcheront de la porte du fond.

C'est une porte qui ferme normalement grâce à un code, vous pouvez d'ailleurs voir le clavier sur la gauche, mais elle n'est visiblement pas activée. En revanche, un énorme cadenas garde l'entrée et s'assure de conserver la porte verrouillée. Vous pourrez cependant vous en débarrasser si vous disposez d'une pince coupante, si vous tapez dessus très violemment ou trouvez une autre solution quelconque pour l'ouvrir. Derrière cette porte, c'est une flopée de marches descendantes qui vous mèneront jusqu'à la suite de votre aventure...


Hors-Jeu : Histoire de pouvoir avancer un peu votre groupe, nous allons clore ce rp pendant la mise à jour, en postant un résumé de la suite que vous n'aurez peut-être pas le temps de jouer d'ici là. Cependant, je vous encourage vivement à concentrer vos efforts sur ce rp d'ici le 2 Septembre, dans l'espoir qu'on puisse le terminer avant !
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyVen 26 Aoû 2016 - 16:27
Je m'étonnais moi-même! Vraiment, comment pouvais-je me trouver dans une situation pareille et réussir à ne pas provoquer la fin de notre petit groupe? On s'entend que je n'étais ni forte ni combative. Et pourtant, j'avais réussi à mettre fin à la non-existence de quelques Infectés. Grâce à l'arme que Raphael m'avait prêtée, je visais les têtes, le mou en particulier. Le problème n'était pas tellement de percer la peau des Infectés, mais plutôt de récupérer mon arme après cela. Il y avait une certaine résistance et le bruit que cela faisait me soulevait le cœur. Par contre, si je désirais continuer à respirer, je devais faire mon travail et aider le soldat à éliminer les morts, un par un. Je craignais de ne pas pouvoir y arriver, mais étant donné que je n'étais pas seule j'avais déjà plus de chance de survie! Ça, je l'avais réalisé assez rapidement. Car je n'étais pas celle qui appréciait le plus être en groupe. Je me connaissais, je n'avais pas un caractère facile et je n'aimais pas faire de concession. Voilà sans doute pourquoi Mathilde et moi, ce n'était pas toujours évident. Aujourd'hui, j'allais faire mon effort, sinon nous allions tous y rester. D'ailleurs, au lieu de prendre la fuite lorsque la porte s'était grande ouverte comme l'aurait été moins réflexe premier, je resserrai plus fort ma poigne sur l'arme que l'on m'avait prêter. Je voulais aider, mais sans trancher par inadvertance un de mes coéquipiers. Lorsque Raphael me demanda un coup de main, je m'approchai de lui et fit gaffe de ne pas blesser mon collègue. Je frappai à la tête l'Infecté qui s'en prenait au vivant et il retomba, définitivement mort. Une bonne chose de faite. Le combat continua encore un peu, jusqu'à ce que plus un Infecté ne se dresse devant nous. Nous avions réussi vraiment! J'étais à bout de souffle suite à cet effort et je devais être dans un état pitoyable, mais j'étais en vie. Je penserais à mon bain lorsque nous aurions terminé ici.

- On continu donc? J'espère qu'il n'y a plus d'Infectés...

Parce qu'on allait manquer de force. Et qui dit manque de force dit aussi accident plus probable, blessures ou infections. On allait donc simplement espérer que tout se passerait bien.

- Je suppose que c'est Raphael et moi qui allons s’assurez qu'il n'y a pas d'Infectés dans ces pièces?

Avoir le choix, je ne me porterais pas volontaire, mais le fait d'avoir une femme enceinte signifiait qu'elle ne serait jamais en première ligne. On pouvait sentir dans ma voix que je n'en avais aucunement envie, mais il semblait que je n'aie pas le choix! Raphael et moi, nous dirigeâmes vers une première pièce et prudemment, nous en ouvrîmes la porte pour se rendre compte qu'elle était vide. Une pointe de soulagement se fit sentir dans mon ventre. Restait à vérifier les autres. Chaque fois, nous eurent le même résultat : des pièces vides qui semblaient neuve. Étrange vu l'état de ce que nous avions vu du bâtiment. On se rendit au fond du corridor là où les deux autres filles se tenaient désormais. Qu'avaient-elles trouvé?
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyVen 26 Aoû 2016 - 20:55
C’était fini. Enfin ! Tout le monde était en vie. C’était assez dingue comme ça. On avait fini par y arriver tous ensemble. Sans une égratignure, enfin, j’espérais. Je lève mon pouce en l’air en signe de victoire. Je ne me sens pas du tout l’âme d’une héroïne. J’ai l’impression de ne pas avoir servi à grand-chose. Ruth et les autres ont été très efficaces par rapport à moi. J’avais l’impression d’avoir mis en danger les personnes de l’équipe. Je réconfortais ceux qui avaient combattus et qui semblaient exténués.

« Vous avez assurés. »

Je fais un signe à la notre célèbre femme enceinte vers la porte. Celle-ci ne semble ne pas avoir été ouverte depuis un bail. Je regarde autour de moi.


Je m’avançais la main levée, à la suite de notre roux et de la brune. Pas un bruit. Je faisais signe à Ruth avec les mains qu’il n’y avait pas de morts. J’observais la salle, ses alentours. Personne. On les avait tous tués ? Un peu comme les boss de fin de niveau ? J’en aurais presque été déçue. Finalement, Raphaël et Elsa partent d’un côté. Je décide de rester aux côtés de la femme enceinte. S’il y a un problème, je ne veux pas qu’elle soit seule. C’est plutôt étrange d’ailleurs...

Nous arrivons devant une porte avec un cadenas. Un moment d’hésitation devant celle-ci. Il y a d’ailleurs un peu de sang par terre pas très loin. Quelqu’un avait été probablement mordu par ici puisqu’il n’y avait pas de corps au sol. Je m’intéresse de nouveau à la porte. Je toque et met mon oreille près de celle-ci, pour entendre. Rien, pas un bruit. Je réitère mon action une seconde fois. Je fais signe à ma compagne que je n’entends rien, tout comme elle. Je tente d’ouvrir la porte, peut-être pourrais-je avoir une petite vue de son intérieur. Mais rien n’y fait. Le cadenas fait bien son job. Je me posais des question. Qu’avait-on voulu enfermer à l’intérieur ? Ce pourrait être des cadavres ambulants. Pourtant, pourquoi ne pas les avoir mis ici. ? Ceux d'ici n'étaient pas infectés avant de fermer celle-ci? Cependant, dans quel but seraient-ils tous restés ici? La nourriture? Un abri? C'est vrai que rien ne semblait avoir été cambriolé. Cela semblait bien vide. Vide de sens même. Pourtant, tout était sensé! Non, décidément il devait y avoir une bonne raison.

Ou alors, chose plus absurde, ces cadavres ambulants sont les nouveaux chiens aujourd’hui, permettant de défendre l’entrée de cette porte. Non, je divague trop. Je chasse ces pensées de mon imagination. C’est alors que je remarque un clavier. Comme un code. Est-il toujours en marche ? Je souffle dessus, permettant à la poussière de s’éparpiller. Je me penche, ma main gratte ma tête. S'il y avait un clavier, c'était que cette salle devait être bien précieuse. On utilisait rarement un code lorsqu'on n'avait rien à cacher. Et s'il y avait ces chaînes, probablement qu'il n'y avait plus d'électricité dans ce lieu. Je me creuse les méninges, afin de tenter de découvrir ce qu'il y a derrière la porte.

Après un moment, je me résigne à ne pas trouver de réponse sûre. Je m' adresse alors à Ruth afin de lui demander son avis. Peut-être qu’elle a une théorie intéressante. Après tout, elle n’est pas plus bête que moi justement. Et tout comme moi, elle doit se demander si elle doit l'ouvrir.

« T’en penses quoi ? Pourquoi fermer cette salle et pas l’autre ? »

Un des morts aurait pu avoir les clés sur lui ? À moins qu’ils ne soient morts ici, en étant mordu. Je cherche une solution plausible. Je ne vais pas fouiller chaque cadavre. Je pouvais tout aussi bien perdre mon temps et ne pas trouver de clés. Quelqu’un était peut-être parti d’ici.
Afin de satisfaire ma curiosité, devais-je casser ce cadenas? Peut-être devrions-nous attendre les autres, après tout on pouvait avoir derrière la porte pire que ce qu'on avait dû affronter.

De toutes les manières ça ne pouvait pas être pire à l’intérieur. Comment casser un cadenas ? Certainement pas avec mon couteau de chasse ! Si je le cassais je serais bien dans la mouisse intersidérale. En m’attardant sur un détail, c’est alors que je remarquais quelque chose qui pouvait éventuellement aider. Je revenais quelques secondes après avec un extincteur dans les bras.

« Avec ça tu crois que ça va nous ouvrir la porte ? Ou ça va nous en mettre plein la vue si on tape trop fort ? »

C’était bien dommage. Une brune qui était arrivée, du nom de Santana aurait pu m’informer là-dessus. J’avais entendu qu’elle exerçait auparavant en tant que pompier. Dans quelle branche, je ne savais pas. Avec un takie on aurait pu communiquer. Peut-être même que quelqu’un aurait eu une astuce pour ouvrir cette porte sans bruit. Ou alors, la jeune femme devant moi avait trouvé un moyen plus ingénieux pour pouvoir ouvrir cette porte. C'est alors que j'entendais des bruits de pas. Je me retournais dans cette direction. Le reste du groupe était revenu parmi nous. Ils semblaient revenir bredouille.

« Hey, vous venez défoncer cette porte? »


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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyLun 29 Aoû 2016 - 17:55
Le temps du combat était révolu et le biologiste souffla un peu. Épaulé par une équipe dont il ne doutait nullement de l'efficacité, il était parvenu à se défaire des cadavres ambulants sans accuser de morsure ou même de panique mentale. Seule une lourde fatigue physique le guettait mais ce repos exploratif mérité lui permettait de reprendre son souffle.

"Rien à looter sur les monstres, voyons maintenant les lieux"

Stéréotype de jeu de rôle, il fouilla minutieusement les corps et les salles sans trouver de réelle récompense. Pire, l'aile entière du bâtiment semblait le narguer de ses pièces vides.

"Et bien, on pourra pas parler de rétribution à la hauteur des efforts déployés ! Pas même un peu de verrerie à se mettre sous la dent. A croire que ce sont eux qui se les sont mises pour se limer les crocs."

Ponctua t-il tout en se massant le bras gauche quelque peu endolori par le zombie femelle. Le fait de penser à voix haute lui faisait espéré que son petit filet de voix pouvait détendre l'atmosphère et montrer qu'il était toujours en forme. D'autant que, accompagné par une légiste-clown, il fallait se montrer à la hauteur de sa réputation.

"RAS dans l'ensemble de cette partie. C'est presque stupéfiant de voir ça. On n'a trouvé ni désordre, ni même de traces de manipulation. Moi qui était spécialisé dans le domaine policier, j'en suis surpris ... d'ailleurs ..."

Était-ce le fait de devoir articuler avec précision pour Ruth qui lui avait fait tilt? Le tout était qu'il venait de se souvenir que son métier pouvait donner de plus amples explications. Avant que Mathilde ne s'arme de son extincteur dont il feignait avoir peur en la voyant manipuler ce lourd assemblage métallique, il retourna dans une des salles sous l'oeil médusé d'Elsa qui en sortait et en revenait bredouille.

"C'est pas que je ne te fait pas confiance ma belle, juste que je suis assez con pour avoir oublié mon job."

Raph rangea son arme et s'équipa de sa lampe torche qu'il alluma et positionna à quelques millimètres au dessus des plans de travail en verre qui meublaient la pièce. La lumière en rasance pouvait lui permettre de voir les irrégularités du support et devait mettait en lumière les empreintes digitales récentes. Après un examen minutieux mais rapide, son verdict tomba au moment ou il éteignît sa lampe.

"C'est bien ce que je pensais. Du ménage à été fait ici. Les installations ne sont pas neuves mais juste nettoyées. Il y a encore quelques traces glissées par endroit mais lessivées par un produit nettoyant."

Affichant une moue perplexe, facilement repérable pour la jeune sourde, il se gratta allégrement la barbe naissante aux reflets dorées et leva les yeux au ciel pour mimer une réflexion intense qui se voulait plus théâtrale que réelle.

"Du coup j'ai d'autant plus envie de savoir ce qui se cache derrière ce cadenas. Prêtes à passer au niveau 2 ?"

Son visage était facétieux. En un instant on aurait pu croire que toute fatigue s'était évaporé au profit d'une curiosité presque enfantine. L'homme était très expressif et son apparente candeur représentait une force motrice assumée qu'il voulait partager.
Il colla son oreille quelques secondes au lourd battant de la porte pour tenter de percevoir les bruits de l'autre coté avant de regarder à nouveaux ses accompagnatrices avec une grimace.

"Je n'entend rien qui ne s'agite de l'autre coté. Mais peut-être que Ruth y arrivera mieux que moi."

Il se fendît alors d'un fort ricanement. Fier de sa blague.

"Non j'déconne. Soyez pas choquée ... et puis si vous l'êtes, vous n'en serez que moins affecté si je crève en pétant le cadenas. Car oui, tout métal comme ça, il va falloir faire du bruit avec l'extincteur. "

Puis avec un sourire il tendît son bras vers Mathilde pour qu'elle lui donne l'outil et se mette à la tâche.

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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyLun 29 Aoû 2016 - 20:36
Vous voilà fin prêts à découvrir le dernier secret que renferme ce laboratoire... L'utilisation de l'extincteur suffira à ouvrir le cadenas, qui cède sous les coups que vous lui infligez et vous permet enfin d'ouvrir la dernière porte.

Une flopée de marches se cache derrière, descendant dans les méandres du laboratoire. En les suivant, il vous apparait pourtant inutile de vous armer de lampes de poches, car tout au bout des escaliers, une lueur brille encore et vous entendez déjà le ronronnement régulier d'un générateur électrique.

Arrivés en bas des marches, vous avez à peine le temps d'apercevoir un immense bunker dont les murs sont recouverts d'étagères presque vides de vivres et de bouteilles d'eau que la voix enrouée quoi que paniquée d'un homme s'adresse à vous :

"Qui est là ?" demande-t-il en pointant un revolver dans votre direction. Caché contre le mur de gauche, il apparait maigre, le visage à moitié caché sous une barbe plus que généreuse, habillé d'un pantalon usé sous sa blouse plus très blanche. "N'approchez pas ! Je vous ai déjà dit de partir ! Laissez-moi tranquille, je ne viendrais pas avec vous !" Et soudainement, abandonnant l'usage de l'anglais où l'on entend clairement un accent, l'homme reprend en sanskrit ce qui semble être une prière et qui ne vous est manifestement plus adressé. Ses mains tremblent, mais il continue de pointer l'arme vers vous, sans vraiment vous voir pour autant.  

Concernant le reste de la pièce, elle est suffisamment vaste pour accueillir plusieurs personnes, elle contient six lits d'appoint dont cinq semblent ne pas avoir été défaits depuis un moment, une réserve de vivres, un générateur qui fonctionne toujours et qui permet d'éclairer l'endroit à l'aide de lampes au plafond et une porte ouverte sur votre droite donne sur un petit laboratoire dans lequel il y a visiblement eu des recherches de menées, mais qui ne semble plus utilisé depuis quelques temps.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyMer 31 Aoû 2016 - 22:59
À deux, le tour des salles vides se fit assez rapidement. Le fait qu'il n'y avait plus d'Infecté à combattre nous permettait d'aller un peu plus rapidement. Ce fut une porte qui nous arrêta, verrouillée et cadenassée. Que diable pouvait-il se cacher derrière cette porte afin qu'elle soit fermée de la sorte? Plus d'Infectés peut-être? Si tel était le cas, je doutais que nous pourrions en venir à bout. Le petit combat que nous venions de mener m'avait épuiser et je me doutais que je n'étais pas la seule dans ce cas. Je laissai les autres discuter autours de la porte, à savoir ce qu'il fallait faire. Mathilde avait proposé d'ouvrir le passage grâce à un extincteur. J'espérais qu'elle savait ce qu'elle faisait parce que si ça nous explosait au visage, je n'étais pas certaine que le produit contenu dans la bonbonne serait bon pour nos poumons! Heureusement, Raphael proposait une autre solution et je le laissai faire. J'avais les bras ballants, bien que je gardais l'arme que le Crieur m'avait prêté dans la main droite. J'attendais de la sorte, bêtement et me passant de commentaire pour une fois. J'avais déjà hâte que tout ça se termine, qu'on mette la main sur du matos intéressant pour ensuite mettre les voiles. Finalement, après que le seul homme du petit groupe ait analysé un peu le système de verouillage, il revint à l'idée de l'extincteur. Mathilde le lui donna et il défonça la porte en même temps que j'avais un mouvement de recul, au cas où des Infectés surgirait, malgré que rien n'avait été entendu de l'autre côté de la porte (cela avait d'ailleurs donné lieu à une mauvaise blague de la part de Raphael...). La porte fut ouverte sans que rien ne surgisse de derrière, fort heureusement. Je suivis le mouvement dans l'escalier qui descendait, restant un peu en retrait. Cela pouvait donner l'impression que je voulais surveiller les arrières, mais c'était plutôt l'envie d'être la plus proche de la sortie en cas de problème! Nous arrivâmes dans un bunker et je le balayais rapidement du regard, incertaine lorsqu'une voix avec un fort accent se fit entendre. Instinctivement, mon regard se porta sur l'origine du bruit et je vis un homme dans un piètre état nous menacer de son arme. Un scientifique de l'endroit sans doute. Lorsqu'il nous dit d'arrêter, j'obéis et je déposai l'arme au sol, dans un petit cliquettement de métal et levai mes mains à hauteur de mon visage.

- On ne vous veut pas de mal...

Fut la seule chose que je réussis à lui dire, bien que ça devait paraître assez stupide. Je n'avais pas envie de me faire tirer dessus, mieux valait jouer la prudence!
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyMer 7 Sep 2016 - 11:19
Les lourds alliages de métal venait s'entrechoquer avec grand bruit grâce à la force déployé par le biologiste qui traduisait sa volonté d'en découdre rapidement pour enfin trouver des récompenses pour cette expédition. Cinq tintements perçant le vide alentour furent nécessaires pour qu'enfin le verrou ne cède et ne tombe aux pieds victorieux du capitaine qui reposa sa lourde masse improvisée avant de se ressaisir de son arme blanche en vue d'ouvrir un passage d'aspect engageant.

"Qui m'aime me suive ..."

Il emboita alors le pas dans des escaliers droit descendaient profondément tout en dardant une certaine luminosité au loin. Le passage exigu lui permettait d'entendre un son assez caractéristique de moteur.

Voila déjà qui est un peu plus prometteur. Même si l'ambiance est lugubre, on devrait pouvoir trouver de quoi se rassasier dans cet endroit volontairement protégé.

Se doutant que Ruth ne pouvait entendre le son, il lui intima de coller sa main à la paroi en descendant pour qu'elle lui confirme si elle percevait une vibration que lui identifiait comme reconnaissable étant le seul moyen d'avoir de l’électricité dans ce monde. Après sa réponse il continua sa progression vers ce qui semblait constituer un bunker souterrain aux murs épais. Ce dernier était la source d'où émanait la lumière et le policier intima aux autres de ralentir la cadence de manière à jeter un coup d'oeil plus prudent lors de leur avancée. Malheureusement, le manque de discrétion à cause du tintement du cadenas, amplifié par ce long couloir descendant, n'avait pas jouer en leur faveur et ils se retrouvèrent face à un canon de 9mm et d'une voix plaintive provenant d'un cadavre ambulant tentant vaguement de se cacher. Impossible dès lors d'admirer la pièce meublée qui pourtant semblait arborer pas mal d'équipements intéressants. Place était donnée à l'action.

Changement de registre. Cette fois ça va être aux filles de jouer. Je vais rester dans mon domaine de compétence policier une fois de plus ... bien que cela ressemble plus à ce dont j'étais habitué à l'époque ...

Raphaël avait presque le sourire de se retrouver dans une telle situation "normale". Se faire braquer était une quasi routine alors qu'il exerçait dans le monde pré apocalyptique. Il connaissait et maitrisait totalement ces situations à risque. Il avait presque envie de lui hurler "Pose ton arme" en le braquant à son tour tout en étant certain de pouvoir tirer avant lui et pouvoir lui passer les menottes dans la foulée, mais cette personne n'était pas un criminel ou un délinquant. Aussi il se contenta de s'effacer au profit de meilleurs "médiateurs", surement plus douces que lui.
Il effectua simplement un premier retrait de son corps, très lentement, pour passer derrière les filles, glisser vers la gauche pour passer hors du champ de vision aléatoire de l'indien afin de sortir son arme de service pour "sécuriser" la négociation. Son geste était si lent et effectuer avec maîtrise une fois passer "dans l'ombre" d'Elsa que l'autochtone ne pouvait se sentir sous pression et tirer par réflexe.

Ce mec est enfermé depuis l'extérieur. Je ne suis pas psychologue mais je devine que c'est contre son gré. Il est plutôt maigre et mal entretenu. Sa tenue semble indiquer un intellectuel et sa tenue de l'arme qu'il n'est pas familiariser avec ces dernières. Il est certain qu'il nous voit comme des agresseurs mais il ne constitue pas vraiment une menace malgré que la sécurité soit otée et le chargeur engagé. je ne sais depuis combien de temps il est là mais il semble déjà avoir perdu pas mal de repères. Prier alors qu'on est sensé contrôler sa respiration pour viser est assez symptomatique de son inexpérience. Je peux l'avoir sans problème. Les filles, moins habituées que moi à une démarche véhémente pour appréhender les hommes armés, auront forcément une attitude bien plus rassurante... Espérons qu'elles ne paniqueront pas et sauront utiliser un champ lexical axé sur la liberté.

La main gauche fermement maintenu sur la crosse, la main droite en soutient de visée, sa position était parfaite pour faire feu. Il ne tremblait pas et son œil directeur était alerte. Les filles avaient un garde du corps à la hauteur et pouvaient s'exprimer sans risquer de se faire trouer la peau.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyMer 7 Sep 2016 - 13:36
« Si tu commences à oublier ton job, mais où va le monde ? »

Dans mon cul diraient certains. Ou d’autres auraient dit que ce serait la fin du monde. Mais étrangement, ça l’était déjà. Alors je m’absentais d’un quelquonque commentaire. Autant rire un peu que d’en pleurer.

« Toujours prête pour l’aventure. !»

Il tenta de faire de l’humour sur le handicap de Ruth. Je souriais étrangement à sa blague. Même moi je n’aurais peut-être pas osé. Je tentais de cacher mon traître sourire et lui tendais l’objet en question. Il fallait vraiment que je change d’humour ou un jour ça me perdrait. L’expression mourir de rire n’en serait que plus vrai.
Je lui passais l’objet en question. Et à coups de force, il avait réussit à casser le cadenas. La porte des secrets s’ouvrait à nous. Tout un monde nous était peut-être destiné. Et peut-être même de la nourriture à foison si nous avions un peu de chance. Et pour le moment, nous étions plutôt bien partis. Aucun de nous n’vait été mordu ou n’était mort pendant cette expédition.

« Oh oui j’veux bien te suivre ! »

Peut-être pas au bout du monde, mais jusqu’au bout des escaliers, oui ! Au départ, avec la voix, j’avais cru à une petite blague de la part du policier. Je lui aurais bien répondu que c’était le Petite Souris. Jusqu’au moment où j’ai réalisé que la voix ne m’était absolument pas familière pour un sous. Et qu’en plus celle-ci venait de la pièce qu’on avait pas encore visité. Rapidement le revolver gagnait. J’imitais ma compagne. Je me voyais pas faire un sprint comme ça. Je réalisais alors qu’il y avait quelqu’un ici. Pardon ? Y’avait quelqu’un.. De vivant? La présence de cet être vivant indiquait qu’il n’y avait donc pas de cadavres vivants par ici. Etsa barbe, qu’il devait être là depuis un moment. Mais depuis combien de temps ? Août ? Moins que ça ? Et pourquoi ne nous avait-il pas signalé sa présence auparavant ?

Ce « vous » était-il là pour indiquer une présence de ses amis, collègues ? Ou d’une éventuelle présence militaire que j’avais suspectée plus tôt ? Dans tous les cas, ce n’était en aucun cas pour désigner l’un d’etntre nous. Auquel cas, l’un de nous aurait très certainement bondit sur lui et ça aurait fini avec une musique en fond pour des retrouvailles dignes de ce nom. Mais personne ne semblait le connaître. Dommage. Je pouvais peut-être feindre de le connaître, mais sans son nom, le subterfuge n’aurait pas marché bien longtemps. Et là nos vies auraient pu être en danger . Autant ne pas faire le zouave. J’attendais presque à voir une autre personne nous saluer de la même manière que le premier.

J’observais alors l’espace. Y’avait de la place. Beaucoup de place. Mais où étaient passés tous ces gens ? Tout le monde était-il... Mort ? Et pourquoi semblait-il être le seul à être ici ? Il marmorait tout seul dans sa barbe, dans une langue que je ne comprenais pas. Je gardais mes bras en l’air, mon couteau dans ma poche. Pas besoin de l’alerter, ou de lui faire croire que nous étions un danger pour lui. Ma collègue tenta de le mettre à l’aise en lui assurant que nous n’étions pas un danger pour lui. J’espérais que ça suffirait pour le calmer un peu.

Je savais qu’en cas de danger, je pouvais compter sur notre roux. J’avais plutôt confiance en Raphaël si jamais cet homme décidait à nous tirer dessus, il saurait sûrement répliquer. Il devait posséder des réflexes encore plus actifs qu’avant, puisqu’il en allait de la survie de chacun. Je jetais un œil à Ruth. Avec son ventre, je ne l’imaginais pas faire un marathon. Je prenais un grand coup. Il allait falloir être fin et ne pas trop le brusquer. Je ne savais pas ce qu’il avait vu, vécu pour être enfermé ici. Doucement, je faisais des pas lents, m’arrêtant à quelques mètres. Je n’allais pas brusquer son espace, il se sentirait peut-être en danger si je le faisais.

« Monsieur, écoutez-moi. Je m’appelle Mathilde Jenkins. Je suis médecin . »

C’était un bunker, destiné à se cacher durant un bon moment, et au vu de la nourriture et de l’eau, ils avaient comme qui dirait prévu le coup. Savaient-ils déjà ce qui allait se passer ? Ou avaient-ils été cherché des provisions en voyant les informations à la télévision ou à la radio ? Sûrement qu’ils avaient été beaucoup plus prévoyants que moi.

« Je pense que vous êtes ici parce que vous vous cachez ici depuis... Un moment, j’imagine. »

Enfin, se cacher c’était un peu gros. Il avait été enfermé. Par qui ? Je l’ignorais. Une personne qui avait voulu le protéger ? Ou qui voulait se protéger de lui ? Les deux cas pouvaient être possible.Par contre je voulais savoir la date exacte. Quelles informations possédait-il ? Et quels étaient les sujets sensibles ? Est-ce qu’il avait déjà vu des cadavres ambulants ? Si on lui annonçait d’un coup que les morts se relevaient alors qu’il n’en avait aucune connaissance, ça irait mal. Peut-être qu’il deviendrait dingue. À moins qu’il ne le soit déjà.

«Mais j’aimerais savoir... Depuis... Depuis combien de temps exactement êtes -vous ici, vivez-vous ici dans cette pièce? »

Sauf si je me trompais, il n’y avait pas d’autre pièces. Alors, comment aurait-il pu sortir dehors ? Et pourquoi ne s’était-il pas rasé ? À moins qu’il n’y ait pas de miroir, ni de rasoir par ici. Je remarquais alors cette blouse. Se pourrait-il qu'il soit quelqu'un travaillant ici?
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptySam 10 Sep 2016 - 11:26


Les questions fusent autour de l'inconnu, mais il semble à peine vous entendre, à peine vous regarder. Il sert toujours l'arme dans son poing tremblant, l'adressant assez vaguement vers vous sans vraiment vous viser directement. Et chaque question que vous posez reste sans réponse, l'homme continuant un moment de prier dans son coin sans s'intéresser au reste. Il a l'air paniqué, à bout de nerfs.

Ce n'est que lorsque Mathilde avance d'un pas que l'homme accepte enfin de poser les yeux sur elle de manière un peu plus précise. Il a l'air de la voir pour de vrai, de réaliser ce qui se passe autour de lui, le poussant à braquer son arme un peu plus franchement sur la légiste. Il a l'air de l'écouter, peut-être de la comprendre et finalement, il accepte de répondre :

« Vous n'êtes pas là, vous n'êtes pas là je le sais. »

Il s'adresse directement à la blonde, vous n'avez aucune raison d'en douter. Mais à peine a-t-il fini de prendre la parole, il ferme les yeux et pose ses mains sur ses temps, recommençant à parler en sanskrit, tout bas, comme une nouvelle supplique adressée à quelqu'un que vous ne pouvez pas voir. Il reste ainsi replié sur lui-même quelques minutes et finalement, à la dernière question de la jeune femme, il relève les yeux vers elle, l'air perdu.

« Pourquoi vous ne me laissez pas tranquille ? » demande-t-il, suppliant. Puis, il braque le canon de son arme sur sa propre tempe et reprend : « Vous voulez ça ? C'est ce que vous voulez ? » Ses yeux se sont emplis de larmes, il est clair qu'il n'a plus toute sa tête, mais il n'appuie pas encore sur la détente et continue de fixer la femme qui se tient devant lui. « Je ne veux pas mourir... » ajoute-t-il faiblement. « Ne m'obligez pas à mourir. »

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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyMar 13 Sep 2016 - 20:44
Il ne voyait pas ce qui composait la pièce, il ne remarqua pas les denrées ni les marques évidente d'usure du lieu qui semble donc occupé depuis longtemps. Son regard était strictement focalisé sur cet inconnu. Il le jaugeait, l'analysait. Chaque tremblement était répertorié, chaque mouvement inventorié et décrypté. Raphaël avait toutes ses capacités cognitives au service de l'analyse afin que ses réflexes de policier puissent être les plus rapides possible en cas d'intervention.

Il tremble toujours comme une feuille. Malgré mes déplacements lents il ne me suit pas. C'est un excellent signe pour moi qui parvient à me faire oublier. De plus Mathilde a volontairement accaparé son attention. La voix est calme donc il y a peu de risque qu'elle se fasse trouer la peau. Ruth et Elsa sont elles aussi dans le champ de vision ce qui m'efface encore un peu plus. Patience, patience.

Bouche fermée mais esprit grand ouvert, le capitaine ne cessait de se déplacer latéralement très lentement pour quitter le champ de vision précis de la blouse blanche et passer dans la zone floue. Il y parvint assez facilement car la discussion avec la belle blonde tourna au vinaigre lorsque l’indien menaça de se suicider. Arme sur la tempe et regard emplie de larme, il exprima tout son désespoir de cette nouvelle vie.

Ola Bollywood! Fais pas le con on est là pour te libérer.
... Après tant que tu ne menace pas mes copines, c'est un moindre mal. D'autant que la vie en dehors de ta prison doré risque de te donner 10 fois plus de raison de te faire sauter le caisson ... mais d'un autre coté, si on t'as transformé en princesse Disney enfermée dans un donjeon c'est que tu as sûrement ton importance. Bien que tu sois pas mon type je veux bien jouer le prince charmant pour cette fois. Si tu ne baisse pas ton bras, je vais le faire moi-même.


Raph savait qu'il ne devait pas intervenir dans la négociation et devait se centrer sur sa tâche première. Non seulement il était largement trop brusque et agressif pour que l'inconnu ne se calme, mais devait aussi avoir le temps de réaction le plus court possible. Il avait la situation bien en main et savait qu'il bénéficiait d'un délai assez grand pour lui ôter l'arme sans dégât.

Les filles, vous êtes les seules a pouvoir le raisonner par la parole. Si par contre je vois l'index se contracter, je vous "coupe" la parole et je le maîtrise. Je connais ce modèle de flingue et le chien n'est pas enclenché, il lui faudra donc une grosse pression pour l'armer avant que le coup ne parte. En un pas je suis sur lui et je n'ai qu'à "pousser" son bras vers l'arrière de son crâne pour lui interdire de faire feu. Un jeu d'enfant pour policier débutant ... alors pour un capitaine ...

Il savait pouvoir agir comme son cerveau l'imaginait, mais un clignement d'oeil au mauvais moment et tout était perdu.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyDim 18 Sep 2016 - 22:00
Le fait qu’il pointe son armes sur son crâne me fait peur. Je n’ais qu’une seule envie, c’est de me volatiliser. Néanmoins, je ne pouvais pas prendre la poudre d’escampette comme cela ! Je tentais de rester calme, sereine. Au moins le paraître toujours. La situation empirait et je n’avais pas encore eu une situation similaire dans ma vie. Quoique... Si, mais pas dans ce monde. Cependant, lui n’avait pas subit agressions sexuelles ou autre. Il n’était pas en état de choc grâce à cela. Mais plutôt à notre arrivée dans son lieu, son terrier, son territoire. Il était normal qu’il trouve ça plutôt étrange que des personnes venues d’on ne sait où soit là, avec lui.

Il fallait que je reste diplomate tout en étant compréhensive. La situation pouvait très vite tourner au drame. Que ce soit pour lui comme pour nous. Il semblait déboussolé. Tout aussi perdu qu’un enfant, j’avais quelque peu pitié de lui. Il avait dû être seul pendant longtemps. Mais pendant combien de temps ? Je me manifestais une seconde fois.

« Monsieur. Je comprends. Cela fait un peu trop pour vous. Je peux comprendre votre douleur, votre angoisse. Pourtant, vous n’êtes définitivement loin d’être fou. Vous croyez que je suis une hallucination. Pourtant, on ne peut toucher une hallucination. C’est très difficile. Par ailleurs, il est très rare de faire des hallucinations tactiles, si cela peut vous rassurer.»

Sauf s’il commençait à se gratter ou autre. Là ça serait le pompom. Il semblait difficile à convaincre, je restais pourtant positive. Je devais continuer, l’amadouer en quelque sorte, lui montrer que Raphaël, Ruth, Elsa et moi-même n’étions pas un danger pour lui.

« Je sais que vous ne me croyez pas. Mais essayez de me faire confiance. Venez toucher mon épaule. Vous verrez que je suis là, bien vivante, comme mes compagnons. Allez-y. Vous pouvez me faire confiance. Et c’est pourquoi...»

Je jetais mon arme à terre, la mettant par-derrière avec mon pieds. Pas devant. Si jamais il me donnait son arme, pas question qu’il se saissise de la mienne. J’arrêtais un éventuel suicide par arme à feu, pas besoin qu’il me reprenne mon couteau par la suite. Je ne sais strictement pas si je vais dans la bonne direction, ni si j’ai fait le bon choix de parler. Ma langue est toujours là et c’est le seul outil que je puisse utiliser pour l’instant, avec mon cerveau. Tout ce que je peux faire à l’instant est de le rassurer, le mettre en confiance. Et espérer qu’il ne pète pas les plombs d’un seul coup.

« Je vais m’avancer d’un pas . Juste d’un. Vous avez suffisamment d’espace pour marcher ou autre. Mais si vous pouviez vous avancer d’un pas aussi, ce serait bien. On va tous les deux faire des efforts. Je ne vais pas vous brusquer plus que ça. On va recommencer depuis le début. Je m’appelle Mathilde Jenkins et je suis un médecin. Moi et mes compagnons sommes arrivés à ce laboratoire il y a peu. Il y a moins d’une heure si vous voulez tout savoir. Nous avons trouvé votre porte scellée. Et nous sommes maintenant devant vous. Et vous êtes la première personne que nous croisons en ce lieu.»

J’avais avancé d’un pas. Je n’étais sûre de rien mais il fallait tout tenter. Lui seul pouvait peut-être avoir la clé sur cet endroit et peut-être nous faire une visite du bâtiment. Même si pour aujourd’hui, il serait sûrement plus à l’aise à aller prendre un bol d’air. Mais savait-il ce qu’il se passait exactement par ici ?

«  Pouvez-vous me dire au moins votre nom ? Et depuis combien de temps êtes-vous ici ? »

Je répétais les mêmes questions, de sorte à capter de nouveau son attention. Je voulais ces réponses. Au moins quelque chose, une parole. Mes mains étaient levées jusqu’à mon crâne. Pas d’hostilité à son encontre. Je réfléchissais à la possibilité qu’il n’ait pas connu ce que nous connaissions. Que savait-il de ce qui se passait dehors ? Et comment réagirait-il ? Je devais penser à la façon pour le préparer. Beaucoup préféraient partir pour toujours. D'autres comme nous, survivions. Avec un espoir. Le retour à une vie plus normale.

Puis, je réfléchissais, s’il nous prenait pour des hallucinations, peut-être était-ce parce qu’il en avait déjà eu auparavant. Ce qui craignait un peu. Le pire était qu’il puisse subir les effets d’une maladie quelquonque. Je ne savais pas si nous avions des médicaments dans ce genre-là chez nous. C’était Elsa qui devait en avoir la charge, si je ne m’abusais pas.

« Comme je suis médecin je dois vous poser quelques petites questions. Vous dites que nous sommes des hallucinations. Vous le pensez car vous avez une maladie? Vous avez consommé de la drogue ou de l’alcool ? »
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyDim 18 Sep 2016 - 23:51
Toute son attention fixée sur Mathilde, l'homme garde toujours l'arme contre sa tempe, mais il semble de mieux en mieux comprendre les mots prononcés par la jeune femme. Il reste immobile tandis qu'elle lui parle, ne remarquant même pas les mouvements de Raphaël, ce qui est sans doute mieux pour tout le monde. Mais il commence à douter en écoutant le discours de la blonde. Est-ce que tout ceci serait vraiment réel ? Visiblement, personne n'est entré dans ce bunker depuis un moment, mais qui sait... Quelqu'un pourrait enfin l'avoir trouvé.

Doucement, l'homme baisse son arme, laissant son bras retomber contre sa hanche et ses yeux suivent l'avancée lente de la jeune femme. Il n'a pas lâché son arme quand il avance à son tour d'un seul pas et qu'il tend sa main libre vers Mathilde pour poser les doigts sur son épaule. Ses yeux s'écarquillent quand il réalise qu'elle est vraiment là, qu'il peut réellement la toucher et il relève précipitamment les yeux vers elle.

Tous ces gens sont donc bien vivants, devant lui. Il n'a pas vu autant de monde depuis... Depuis tellement longtemps ! Sans retirer sa main de l'épaule de la jeune femme, il avale sa salive et lâche difficilement :

« Rajesh. Je m'appelle Rajesh. »

Ce n'est qu'une seule petite information, mais un premier contact semble noué. Doucement, Rajesh appuie un peu plus contre le corps sous ses doigts et il semble avoir toujours autant de mal à le croire. De vraies personnes... Et pour la première fois depuis votre arrivée, il s'autorise enfin à poser son regard sur les autres personnes dans la pièce, glissant sur chacun d'entre vous un à un, jusqu'à arriver sur Raphaël. Croiser le regard du seul autre homme de la pièce lui fait avoir un mouvement de recul, il s'éloigne d'un pas et relève son arme, la pointant cette fois sur le policier.

« Ce sont eux qui vous envoient ? » demande-t-il. De nouveau, il semble un peu plus paniqué et reporte son regard sur Mathilde une seconde, avant d'ajouter : « Les militaires ? Je ne vous aiderais plus, je veux seulement sortir d'ici. »
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyMer 21 Sep 2016 - 12:00
L'oeil directeur toujours dans l'axe du scientifique nommé Rajesh, Raphael ne dévia nullement de sa trajectoire. Malgré la ressemblance de duel à l'hollywoodienne où l'arme devient le symbole phallique de badass gonflé à la testostérone, c'était moins une affaire d'ego qu'un réflexe évident de survie.

Désolé ma petite princesse mais je ne combat pas les Z dans ce genre de donjon pour me faire trouer la peau par un néophyte.

Lui ne cherchait pas spécialement de soutien dans le regard des filles mais espérait vivement qu'elles allaient pouvoir désamorcer la situation sans qu'il n'ait à prendre le risque de baisser sa garde. Il était comme conditionné par sa mission de protection et ne pouvait se résoudre à endosser la culpabilité de perdre un des membres par sa propre action de négligence. Préférant tuer cet homme plutôt que d'échanger sa vie contre celle d'une des filles ou la sienne. Pourtant, il devait motiver ce maintien de stature défensive, cela ne pouvait être fait ni par Ruth, ni Elsa, ni même la prolixe Mathilde qui s'en sortait admirablement bien avant que lui ne passe du statut d'illusion à réel danger. Aussi il prît la peine de s'exprimer à son tour, tentant autant que faire se peut d'édicter son pamphlet le plus intelligiblement possible.

"En effet je suis là et bien là. Sauf que je ne suis pas un militaire comme doit vous l'indiquer ma tenue. Le port d'une arme de nos jours ne signifie absolument pas être affilié à l'armée mais sert à se défendre. Ce que je fais en ce moment même."

Le débit de parole était maîtrisé. On sentait le capitaine parfaitement rodé à cet exercice. Il ne montrait aucune hésitation ni émotion. Ses mots exprimaient clairement des faits et sa posture amplifiait cette attitude générale... Malheureusement parfois utiliser par les militaires.

Si je lâche pas du mou on va rester bloqué un long moment dans cette situation. Mathilde est elle aussi resté très droite sauf que elle a fais un pas. Je vais tenter la même approche puisque les premiers résultats ont été bons ...

Plissant les yeux comme pour se donner du courage, le policier comptait une fois de plus sur son expérience et son habileté pour pouvoir faire feu avant l'homme malgré un désavantage. Aussi il baissa son arme de quelques décimètres pour s’arrêter juste à 30° de la verticale. Juste assez pour ne plus viser l'homme mais pas suffisamment pour perdre le bénéfice de sa posture et pouvoir relever l'arme en une fraction de seconde et faire feu en étant certain de toucher au torse ou à la tête dans la précipitation.

"Raphael Lucian, capitaine de police scientifique. Nullement motivé par une aide de votre part. Vous êtes libre de vos mouvements car nous avons brisé le verrou. Nous aimerions seulement échanger nos histoires afin de mieux comprendre la situation."
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyMar 27 Sep 2016 - 23:43
L’homme garde son arme mais me tâte mon épaule. Il semble surpris de comprendre que je suis réelle. Et donc, que mes compagnons le sont aussi. Sa main reste sur mon épaule. C’est alors qu’il m’indique son nom. Rajesh. Je n’ais jamais entendu un nom pareil. Ra... J’ai déjà oublié. Donc Rajah, Jafar. Rajesh. Je sens que je vais avoir du mal. Rajesh, Rajesh, Rajesh. Ne pas oublier ce nom. Ce serait sûrement important pour la suite.

« Mathilde. Enchantée. »

Scène qui pourrait être banale. Une rencontre entre plusieurs personnes. Hélas, il n’en est rien. Tout est encore tendu. Il garde toujours son arme avec lui. Mais il a enfin réalisé qu’il n’était pas fou et qu’il n’hallucinait pas. Nous sommes en effet bien vivants, pour encore combien de temps.. J’espère au moins pendant encore quelques années.
Soudainement, il semble pris d’une fureur sans nom en voyant notre bon vieux Raphaël. Que se passe-t’il donc ? Le fait de voir un autre homme le déstabilise-t’il autant ? En réalité, c'était les habits de Raphaël qui produisait un tel effet sur le bougre. Être resté aussi longtemps dans cette pièce ne lui avait pas fait du bien. Je venais au secours de Lucian, qui devait bien avoir besoin de soutien.

« Tout à fait, personne n’est militaire ici. Et je pense personnellement, je crains même que personne à part nous ne viendra par ici. Que ce soit aujourd’hui ou même dans 3 mois. Voir plus longtemps.»

À moins que le problème se règle d’ici quelques jours. Mais pour ma part, il ne se réglerait pas avant un long, très long moment. Les survivants étaient rares, les médecins aussi par la même occasion. Et le corps militaire ou policier était aux abonnés absents. Les communications étaient rompues depuis un bail.

Et personne ne viendrait à 4 ici. Je voyais mal une équipe militaire de 4 personnes venir libérer ce Rajesh. Bien qu’armés, s’il y avait d’autres dangers, c’était compliqué. Ni même ne viendrait avec une femme avec ce bide. Sans armes appropriées. Ou du moins, nous serions tous mieux armés. Il fallait vraiment falloir que je m’arme un peu mieux. Pourquoi pas une machette ou un autre couteau ? Cela serait sûrement plus que nécessaire et plus prudent. Un couteau n’était pas suffisamment, surtout si je le perdais. C’était ma seule arme, celle qui pouvait me défendre.

Je tentais d’apporter mon aide à mon collègue. Nous n’avions nuls besoin d’avoir un mort ou de faire des blessés. Pas besoin de faire tout un chemin pour rien. De plus, c’était certes un laboratoire mais pas un hôpital. J’essayais de faire baisser la pression d’un cran, affirmant les dires du roux. Il fallait impérativement rétablir un certain climat de confiance. Et surtout, surtout faire en sorte de d'établir une sécurité.

« Nous sommes venus par notre propre chef. Nous voulions voir ce qu’il y avait par ici.  Ou du moins, ce qu’il pouvait rester . De plus, comme le dit celui-ci, nous en avons besoin pour nous défendre. Non contre vous ; je vous rassure de suite. Et je pense qu'une armée de militaire serait bien plus armée et plus nombreuse que nous. Alors, baissez votre arme s’il vous plait. Personne ne veut être blessé.»

Les militaires étaient donc déjà venus ? Le phrase avec les mots « aider » et la négation « ne » m’avaient mis la puce à l’oreille. Cela semblait indiquer qu’il y avait eu en effet une présence. Ou une aide, survenue dans le passé. Un passé certainement proche. Étaient-ce eux qui l’avaient enfermés par ici ? Pour le punir peut-être ? Pour l’aider à survivre ? Pour venir le chercher plus tard aussi. Mais est-ce que tous ces lits n’étaient pas là pour abriter plus de monde que cela ? Étaient-ce que les personnes que nous avions rencontrées auparavant, avaient été contaminé? Ou était-il devenu fou et avait-il tué des gens ? Ou bien.. N’aurait-pas pas été tout comme moi évacué dans un camp puis amené ici ? Peut-être que nous venions de la même zone. Non, impossible ! Survivre aussi longtemps enfermé était impossible. Ou alors, il devait avoir une autre porte de sortie ? Beaucoup de questions fusaient dans ma tête. Mais comme le disait si bien Raphaël, connaître sa situation nous permettrait d’allumer certaines de nos lanternes

« Si vous nous racontez votre histoire, pouvez-vous au moins laisser notre femme enceinte sur un de vos lits ? Au vu de son bide vous vous doutez bien que le voyage n’a pas été de tout repos pour elle. Comme pour nous tous. Parce que, nous sommes tous venus à pieds. »

Une façon comme une autre pour lui signifier que nous n’avions pas de moyens de locomotion autre que nos membres. Encore une fois, des militaires seraient sûrement venus avec des voitures ou autre. Et non avec une femme enceinte.

D’ailleurs, en parlant de Ruth, avait-elle compris tout ce qu’on avait dit depuis le début ? Je n’avais pas tout le langage nécessaire pour lui expliquer tout ce que cela impliquait. Mais elle devait savoir que c’était tendu. Je ne savais pas ce qu’Elsa pensait, ni même ce qu’elle faisait. Trop occupée à faire attention à l’homme barbu.

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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyMer 5 Oct 2016 - 15:15
Le regard de Rajesh semble ne plus savoir où se poser, entre Raphaël et Mathilde, leurs paroles qui se veulent sans doute réconfortantes mais qui ne font que le troubler un peu plus et les deux autres jeunes femmes qui restent dans l'ombre. Pourtant, les paroles de Mathilde sont logiques. Une femme enceinte dans un groupe de l'armée, ça semble tout de même très peu probable. Alors, doucement, Rajesh baisse son arme pour de bon, cessant de menacer le policier pour mieux se concentrer sur ce qu'on lui dit.

Alors que Mathilde lui demande l'autorisation de faire asseoir Ruth, le jeune homme acquiesce d'un simple mouvement de la tête, montrant rapidement un lit à sa gauche et retourne s'asseoir sur le sien, déposant l'arme à côté de lui sur le matelas. Il regarde un instant autour de lui, sans rien ajouter de plus, observant avec intérêt le bunker et reporte finalement son attention sur vous :

« Depuis combien de temps personne n'est venu ici ? » demande-t-il d'une voix éteinte. Ainsi, il a donc entendu tout ce que vous avez trouvé à lui dire jusque là, c'est déjà un bon point, il est encore capable de vous comprendre et peut-être de vous communiquer son histoire. Malheureusement, il ne semble pas savoir vraiment depuis combien de temps il est enfermé ici, ce qui n'est pas vraiment surprenant, tenir le compte du temps qui passe est devenu beaucoup plus difficile désormais. Ça pourrait aussi bien faire deux mois que deux ans. « On travaillait là-haut et ils nous ont fait descendre ici et... Tout le monde est mort. »

Ainsi, il y avait bien d'autres habitants dans ce bunker, pourtant, aucun trace de cadavre où que ce soit dans la pièce... « Ils sont devenus fous, on était obligé de les tuer, je ne suis pas un assassin. »  Il semble plus paniqué qu'autre chose, prenant sa tête entre ses mains, détournant encore le regard. Peu importe ce qui est arrivé dans cet endroit, cela l'a profondément marqué. « Mais c'est fini maintenant, pas vrai ? Tout est rentré dans l'ordre ? »
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyLun 10 Oct 2016 - 17:35
Il est alerte. Son esprit est visiblement brouillé mais il réagit à chaque stimuli visuels ou auditifs. La voie diplomatique s'engage doucement et je n'ai plus qu'à m'effacer progressivement.

Le policier avait reculé très lentement pour minimiser sa menace tandis que Mathilde devait occuper la majeure partie du champ visuel et devenir son interlocutrice. Rajesh le comprît et détourna lui aussi le canon de son arme pour poursuivre le dialogue installé. Pour autant, Raph ne perdît pas l'arme de vue même si il rangea son calibre dans la foulée

S'assoir et poser son arme est une bonne chose. Il n'a aucune volonté agressive... Pourtant il est déboussolé et mon expérience m'intime de ne pas le lâcher ... comme on dit, on ne sait jamais de quoi est capable un animal acculé ... que dois-je faire? lui confisquer son arme au risque de le rendre violent où avoir confiance en son humanité et l'autoriser à garder son moyen de défense?

Le dilemme lui était imposé à cause de son conditionnement de protecteur. Lui qui n'avait pas encore pu prouver sa valeur dans le domaine scientifique s'était cantonné à son rôle de protection, le poussant à l'extrême. Il avait bien intégré que l'homme en blouse blanche avait accédé à la demande de Mathilde pour économiser les forces de Ruth. Il avait remarqué l'intelligence de l'interlocuteur qui, malgré des conditions d'enfermements contre son gré pouvant mener à la folie, avait conservé une attitude plus cérébrale que viscérale ... mais il ne parvenait à écarter son expérience personnelle et les nombreux cas policiers pour lesquels le moindre excès de confiance devenait très couteux. D'aspect extérieur il avait remisé son Sig dans son étui et arborait une pose bien moins agressive, intérieurement, il était toujours en état d'alerte.

Le dialogue s'engagea et l'indien posa quelques questions qui indiquait qu'il avait tellement été coupé du monde qu'il ignorait tout du monde extérieur. Ce fût ce moment qui affola le policier.

Ce mec a son importance. Si il a été préservé de tout ça et remisé ici pour travailler, sa présence est largement plus cruciale que tout le matériel possible et imaginable. Or son esprit est fragile et lui annoncer la fin du monde risque de le pousser au suicide... Mais j'ai peur de faire une connerie en lui retirant son arme...
Bordel j'ai la sensation d'être le plus con de l'équipe ... je n'arrive pas à faire confiance et suis trop sur la défensive ... foutu déformation professionnelle ... Ce sont les filles qui ont raison, je dois plus leur ressembler.


Reflétant ce combat intrinsèque, le regard du capitaine se tournait vers ses collaboratrices comme pour y chercher une approbation qui malheureusement ne pouvait se faire. Pourtant il prît une décision et s'avança à son tour pour s'approcher de l'arme laissée à l'abandon. Sans la toucher, il resta à portée pour pouvoir s'en saisir avant le scientifique et justifia son mouvement en s'exprimant de la sorte.

"Vous n'êtes clairement pas un assassin Rajesh. Ces personnes n'étaient plus humaines. Malheureusement, le phénomène n'est pas terminé et la pandémie est à son apogée. D'où notre présence ici pour chercher des réponses, du matériel et des personnes comme vous pour nous aider à comprendre le vecteur infectieux."

Par ce champ lexical scientifique le capitaine troquait enfin sa casquette de colosse pour celle de chercheur. Il devenait enfin la personne sélectionnée pour cette mission pour ses qualités en biologie et non de garde du corps. Ces mots devaient aussi peser sur l'indien qui se voyait donner une raison de vivre malgré l'annonce apocalyptique.

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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyVen 28 Oct 2016 - 16:26
Cela semblait assez dingue. Autant pour Rajesh comme pour nous. L’histoire est très courte mais résume facilement les événements. Les choses ont dû disjoncter. L’armée est en effet passée par ici pour les faire évacuer par ici. Soit l’armée a été dépassée par les évènements dans le labo et ils sont planqués quelque part dans le bâtiment. Et il y a une éventuelle opportunité pour qu’on retrouve des armes quelque part mais aussi des cadavres ambulants sûrement pas très loin. Soit ils  sont partis comme je le pensais. Probablement que Rapha a eu la même idée que moi. Néanmoins il va falloir que j’en parle à celui-ci pour qu’on ne soit pas pris au dépourvu. Car si nous sommes en présence d’un de ces militaires, cela indiquera sûrement une floppée d’autres cadavres ambulants, sûrement plus nombreux que tout à l’heure. Je ressors de ma torpeur lors de la question de Rajesh.


“Personne ne semble être venu ici depuis un très long moment J.. Raja… Rajesh. Et je ne suis pas sûre que quelqu’un viendra ici une nouvelle fois. L’endroit semble avoir été abandonné depuis un long moment. Peut-être depuis votre arrivée dans le bunker. Il y a eut de gros problèmes qui n’ont… Pas été réglé.”

Raphaël lançait un regard. Mais que dire à cet homme de cette vérité à l’extérieur de ce laboratoire? De quelle manière lui présenter posément les choses? En le faisant s’asseoir? Finalement, ce que je redoutais le plus est annoncé par Raphaël. Je ne savais absolument pas de quelle façon celui-ci allait  prendre la nouvelle. Il ne semblait ne pas y avoir d’autres armes à feu à dispositions mais peut-être que je me trompe. Nous sommes peut-être 4, mais lui seul connait bien cet endroit, ce bunker et peut-être même plus vu qu’ils ont été descendus à cet endroit.


En revanche il avait raison de le rassurer. Il semblait souffrir d’une certaine culpabilité, que nous, nous avons pu surmonter. Sûrement car on savait que ce n’était pas normal, que ce n’était pas de notre faute, que nous étions accompagné. Nous avons eu de la chance de nous rencontrer. Notre groupe, même petit paraissait soudé. Nous sommes unis pour la survie et même si c’est dur et difficile tous les jours pour se supporter on sait que nous ne sommes pas tous tous seuls. Nous avons tous vécu comme ça alors que pour lui c’est comme si de la Préhistoire on lui présentait d’un seul coup la Renaissance. L’évolution était intense. Et lui était resté dans un sens dans son coin, loin de ce qui était dehors. Encore en vie mais pas forcément toujours bien mentalement.


Sauf si l’on considérait les cadavres ambulants comme des personnes à part entières dans le lot. Aujourd’hui, plus rien n’était pareil. Il n’avait pas été réellement conforté face à la réalité de ce monde.

En revanche ce qui m’inquiétait, c’était de savoir où étaient situés les cadavres. Dans une pièce ? Et qui était ce “on”. Il y a avait une autre personne qu’on ne percevait pas? Ou était-ce un “on” de majesté? A moins que ce ne soit  ce “on” d’illusion ou un ami imaginaire.

“Rajesh, si je dis que personne ne viendra. C’est que la population actuellement est faible. Beaucoup plus faible que ce que vous pensez. Notre groupe ici est si l’on puis le dire, l’actuelle moitié de notre groupe. Nous ne sommes même pas plus d’une vingtaine à l’endroit où nous vivons. Et nous voyons rarement d’autres personnes qui sont extérieures de notre groupe dans la rue. Enfin, à part ce qu’il y a déjà pendant l’épidémie. Mais nous sommes là et nous voulons savoir. Je sais que pour vous c’est vraiment trop. Et je peux comprendre que ce soit effrayant. Si vous ne nous croyez pas, vous pouvez nous suivre jusqu’à la sortie. Mais vous devrez suivre nos ordres.”


Maintenant qu’on avait nettoyé le couloir, il était beaucoup plus sécurisé. En revanche le sang, les morts, les couloirs avec du sang… Là ça risquait d’effrayer celui-ci. Dire la vérité et l’affronter était toute autre chose.


“Ce n’est pas que je vous prends pour un enfant. Mais dans ce nouveau monde il serait inconscient de vous laisser dehors tout seul. Le monde que vous avez connu hier n’est plus le même que celui que vous verrez aujourd’hui. Ce que vous verrez vous fera peur, vous montrera une face que vous n’aimerez pas. Et nous pouvons le comprendre. Vous aurez probablement besoin d’un peu de temps. Mais aujourd’hui, comme le dit si bien Raphaël nous avons besoin de réponses. Tout le monde en a besoin. Et les réponses, c’est ce qui nous manque de notre côté.”

Ainsi qu’un peu d’espoir à faire germer.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyJeu 17 Nov 2016 - 11:08
Vous avez choisi d'être honnête avec Rajesh et de lui dire dès maintenant que l'épidémie sévissait toujours à l'extérieur. C'était probablement la meilleure solution, mais cela ne rassure guère l'indien dont le visage se décompose rapidement, alors qu'il pose ses yeux écarquillés sur Raphaël, puis sur Mathilde qui complète ses propos. Il se contente de serrer les poings sur le matelas en vous observant tour à tour, l'air de plus en plus mal en point. Il faut dire que ce que vous lui dite n'est pas anecdotique, encore moins pour lui, bien que vous ne puissiez pas vraiment vous en douter.

Son regard finit par dévier vers l'ouverture menant aux escaliers, à l'extérieur de ce bunker. Il n'a pas mis les pieds dehors depuis des semaines, des mois et il sait maintenant que rien de ce qu'il verra derrière cette porte ne lui apportera de réconfort. La culpabilité se lit aisément sur ses traits et il ferme finalement les yeux, reprenant son charabia dans une autre langue, plus bas de manière à ce que vous ne puissiez pas le comprendre vraiment, avant de se ré intéresser à vous, l'air un peu plus déterminé :

« Je veux voir. »

Voir. L'extérieur,bien sûr. Ce monde en déclin que vous lui avez décrit. Il est encore fragile, mais désormais la porte est ouverte, il sait plus ou moins à quoi s'attendre, alors vaut-il mieux que vous soyez avec lui quand il y fera face ? Ou préférez-vous prendre le risque qu'il découvre tout cela tout seul quand vous aurez le dos tourné ? C'est à vous de faire ce choix.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyMar 22 Nov 2016 - 12:24
Finalement le choc violent ne semblait pas le guider vers une agressivité envers lui même ou un tiers. Raphael pu alors se détendre quand à son attitude un peu rustre et afficher un regard empreint de détermination.

Tu veux voir ... ça ne m'étonnes pas le moins du monde. Un scientifique reste rationnel et ne croit que ce qu'il voit. Alors t'en fais pas, on va plonger tes pieds dans la merde, mais on va pas pour autant te permettre d'y glisser. Là tu as affaire à la crème de la crème. Ceux qui veulent survivre et s'en donne les moyens.

Il se savait garant de la sécurité du groupe qui venait de s'accroitre de 1. Aussi, il invita le nouveau venue à le suivre de très près tout en proposant aux laborantines de prendre la décision de la direction.

"Aucun problème Rajesh, on va vous montrer tout ce que vous avez besoin de savoir. Je comprend votre curiosité et votre incrédulité. La seule consigne est de rester juste à coté de moi et de ne pas discuter la ressemblermes consignes pour rester en vie. Les filles que vous voyez là savent ce qu'elles font et je suis le gardien du troupeau. A elles de voir si on parcours encore les zones d'ombre de ce complexe où si on retourne à la base. Dans tous les cas, si vous nous guidez dans ce labo, vous augmentez les chances de survie de tout le monde. Si par contre vous décidez de refuser notre protection, on risque de tous mourir par votre inexpérience."

L'homme équipé et armé comme un porte-avion ne boudait pas sa condition et montra très clairement les 2 options qui s'offrait à la belle aux bois dormant. Pour appuyer un peu plus l'obligation de respect de cette règle, Raphael rangea l'arme de l'indien dans son propre sac pour lui montrer qu'elle ne pouvait lui être rendu à l'heure actuelle. Cependant, malgré la dureté des propos et de la gestuelle, il afficha une assurance particulière et expliqua sa prise de position non négociable.

"Vous êtes surement un biologiste accompli et vous connaissez mieux que nous l'origine de ce fléau. Malgré tout, à l'instar d'un vétérinaire lâché au milieu des fauves, il est préférable de s'allier avec un dompteur pour pouvoir exercer encore un peu. Ici les comportementalistes c'est nous. Ca fait plus d'un an qu'on fait de l’éthologie en milieu naturel."

La comparaison n'était pas vaine et le choix du rôle représentait parfaitement le niveau d'expérience et de prudence que pouvait présenter le capitaine et ses coéquipières. Il conclut avec un petit sourire de suffisance pour ajouter encore un degré dans la confiance en soi.

"A vous de voir si vous voulez que la suite de votre aventure ressemble plus à un safari ou à un film d'horreur."
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptySam 26 Nov 2016 - 0:16
Cette annonce était très dure à faire. Tous les espoirs de ce scientifiques semblent perdu à l’eau. Il pensait certainement que tout s’était plutôt bien terminé. Malheureusement, nous n’apportions que des mauvaises nouvelles. Ce n’était pas gratifiant. En plus, il ne semblait pas plus avancé que nous. Cependant, l’endroit ayant été plus ou moins à l’abri des regards pendant un temps pouvait abriter de nombreuses ressources indispensables. Peut-être même des découvertes qui pourraient bouleverser notre vie. Raphaël tenait bien les rennes de l’équipe. Il montrait les risques, que tout cela était réel. De telle sorte qu’il ne pouvait pas dire qu’il ne savait pas.


“Venez, vous allez voir. Mais comme le dit Raphaël, le monde est dangereux. Si vous faites une bêtise, on ne pourra pas garantir votre sécurité comme la nôtre. Néanmoins, je pense que vous amener au moins dehors vous montrera que le monde a changé. “


Puisque nous avions déjà forcé le passage, les cadavres ambulants ne devraient plus se relever. Mais la puanteur des corps seraient toujours là. Mais aussi sûrement des connaissances, des amis de cet homme. Et là, ça risquait de faire mal. Voir le dehors, au fond c’était simple. Mais le chemin pour y parvenir l’était moins.


“Ruth reste ici, je n’aimerais pas te voir te fatiguer pour rien. Reposes-toi, on ne va pas en avoir pour longtemps.”


J’allais chercher des sortes de tissus ou bandanas afin de nous couvrir la bouche et le nez de ces odeurs. Je les donnais à mes compagnons d’infortune. En tendant celui pour le scientifique je lui faisais le signe de le mettre sur sa bouche.


“Je proposerais en revanche qu’on fasse juste le chemin en sens inverse jusqu’aux portes de l’entrée. On devrait pas rencontrer de cadavres ambulants vivants. Par contre, puisque vous ne connaissez pas ce qui se passe exactement. Je vous préviens que des cadavres ambulants sont à l’intérieur de ce bâtiments. Comme vous vous en doutez, ce sont des gens qui ont sûrement été infectés. Nous avons dû… Les obliger à se reposer. Vous pouvez détourner votre regard. Mais je vous conseille d’être bien accroché et de toujours ouvrir les yeux. Nous ne sommes pas à l’abri des mauvaises surprises. ”


Je tentais avec cette litote d’atténuer le sens de mes propos et de lui faire comprendre que tous ces morts qui seraient au sol étaient bels et bien morts. Et qu’il pouvait tout aussi bien les avoir connu. Bien entendu, un jour, le ménage serait fait et les corps enterrés.


“Allez on y va!”


Je suivais notre meneur du jour, Raphaël qui nous mena jusqu’à la porte d’entrée. Je m’arrêtais à celle-ci.


“C’est à vous de décider si vous avez vraiment envie de voir ce qu’est devenu le monde d’aujourd’hui. Je comprendrais tout à fait que vous ne soyez pas près. Mais si vous en voyez un. Ne criez pas, sinon, ça les attire.”


C’était maintenant à lui de choisir d’ouvrir ou non la porte.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptySam 26 Nov 2016 - 20:52
Vos explications et vos mises en garde concernant ce qui attend Rajesh dehors font leur petit effet sur le jeune homme. Il semble relativement anxieux à l'idée de ce qui l'attend derrière la porte du bunker, mais garde le silence, se contentant d’acquiescer d'un signe de tête à vos recommandations. Il n'a pas l'intention de prendre des risques inutiles, c'est certain !

Une fois son nez et sa bouche recouverts, il vous suit sans résistance, marchant à pas prudents derrière vous. Mais à peine a-t-il monté les marches et découvre-t-il le couloir pavé de cadavres qu'il commence déjà à se sentir mal. L'odeur est difficilement masquée par les morceaux de tissus et le sang partout sur le carrelage blanc a de quoi impressionner quelqu'un comme lui, resté enfermé si longtemps. Il continue de vous suivre, pourtant, tâchant de rester assez proche pour ne pas se faire semer en route, se retenant quelque peu contre les murs maculés pour garder le rythme.

Et finalement, ça y est... La porte d'entrée est là, telle que vous l'avez laissé en entrant. C'est là que Rajesh hésite le plus, cherchant désespérément vos regards avant de se décider. Dehors, le parc protège relativement bien le laboratoire de l'invasion des rôdeurs, hélas certains ont quand même réussi à se frayer un chemin entre les arbres. Ils sont loin, pour l'instant, mais s'ils venaient à remarquer votre présence, nul doute qu'ils fileraient droit vers vous.

Pourtant, le scientifique se décide finalement à vous dépasser pour ouvrir la porte et faire un pas à l'extérieur. Et immanquablement, les créatures le remarquent. Elles sont assez loin, assez lentes pour que vous ayez le temps de réagir, mais le jeune homme reste figé devant le spectacle de ces êtres décharnés qui avancent lentement. Et le vide, le silence tout autour. Rien d'autre que les grognements des rôdeurs, le spectacle de la Mort. Rajesh est devenu beaucoup plus pâle, la tête lui tourne et il recule en tendant les bras comme pour se retenir à n'importe quoi. En à peine quelques secondes de ce spectacle, il n'en peut déjà plus et il retrouve la sécurité toute relative du laboratoire.

"J'aimerais redescendre." dit-il en se laissant tomber contre le mur le plus proche, pour s'y appuyer. Il porte une main à sa tête, regarde un peu partout autour de lui sans vraiment donner l'impression de voir quelque chose. "S'il vous plait, laissez-moi redescendre." Ses yeux sont prêts à déborder, mais il retient les larmes. "Laissez-moi me reposer."

Il a bien subi assez d'épreuves pour une seule journée, vous ne croyez pas ? Bien sûr, vous voulez des réponses, tout le monde en veut, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit aussi d'un Homme et pas d'une base de donnée. Et puis maintenant, il vous connait, il a accepté de vous parler, il sera toujours possible de retourner vers lui plus tard, quand il aura repris des forces.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyMer 30 Nov 2016 - 16:31
Rajesh était totalement anéanti. tandis qu'il progressait lentement tel un condamné à mort sur la ligne verte jonché de cadavres, Raphael s'employait à démontrer sa hardiesse à toute épreuve. Il savait que le scientifique allait avoir besoin de repères et d'appui pour se positionner dans ce nouveau monde, aussi il assumait son devoir d'exemplarité en ouvrant la marche sans trembler, à faire ses mêmes gestes de guidage pour guider la troupe malgré l'absence de danger immédiat. Chacune de ses actions était calculé pour montrer un savoir faire et une réelle volonté de protection. En outre il ne s'était pas couvert le visage pour feindre une habitude et une accoutumance à ce nectar méphitique.

"Je réitère les précautions d'usage : ne jamais être devant moi à plus d'un mètre. Ne pas faire de bruit."

Le capitaine savait que l'indien allait au moins vouloir voir l’extérieur pour s'assurer que la menace n'était pas limité qu'au laboratoire avant de s'effondrer comme tout un chacun. Il lui fallait anéantir tout espoir avant de lâcher prise et donc repoussait encore et toujours ses larmes et, chose plus crainte, un cri.
Dès lors qu'il passa la porte, Raph resta très légèrement en retrait, sa main droite prête à faire le tour du visage de Raj pour étouffer le moindre son échappé. Il patienta quelques secondes dans cette position avant que le néophyte ne retourne dans le laboratoire en ayant visiblement perdu autant foi que de teinte de gris. En effet sa peau avait sérieusement fait des coupes budgétaires en terme de pigments et il était devenu plus blanc que le carrelage en implorant qu'on le laisse retourner dans son œuf.

Alors voila à quoi on a tous ressemblé au premier jour de la pandémie ... ça fait bizarre de voir ça avec le recul maintenant. Néanmoins lui à de la chance que nous soyons là avec notre expérience et notre volonté de vivre... Aller repose toi veinard ...

Rares étaient les moments où le musculeux policier se laissait aller aux sentiments. Il était très souvent sollicité et, pour survivre efficacement, avait gardé cette même impartialité qui lui permettait d'effectuer son métier sans laisser une émotion, colère ou empathie, le déborder et le faire sortir de sa neutralité. Cependant l'effet nostalgique de voir ce savant en proie à une incompréhension totale et être mis face à son inutilité le renvoya à ce jour J où il avait perdu sa femme et avait lui aussi été livré au monde apocalyptique. Aussi il tenait à être le soutien que lui aurait aimé avoir.
Avant même que l'homme abattu ne finisse en position fœtale, le flicard se baissa à son niveau, lui attrapa la nuque et fît pivoter son pouce de manière à lui maintenir le regard à l'horizontale.

"Ne baissez pas la tête Rajesh !"

Sa voix était puissante mais chaleureuse. Il planta son regard dans le sien.

"Il est normal de vouloir se reposer. Il est normal de se sentir faible. Mais il est par contre interdit de baisser les bras.
Ici, chaque personne est importante. Chaque rôle doit être tenu. Vous avez vu ces goules et vous avez vu qu'elles se sont approchées de nous. Elles sont infatigables, inusables et insatiables. Pour pouvoir les combattre il faut ruser, utiliser leur absence d'intelligence et se montrer organiser. Il vous faut du repos et je vais vous le permettre mais j'ai besoin de pouvoir compter sur vous !"


L’émotion se ressentait dans ce discours intense qui visait à faire comprendre que Rajesh était embrigadé de force et appartenait au groupe. Une manière de lui donner une raison de vivre mais aussi un soutien immédiat qui se concrétisa avec l'ajout d'un plan.

"Je vais m'occuper de ceux qui sont dehors et nous viennent dessus car on doit garder la voie dégagée. Je vais le faire avec mon arme tranchante pour limiter le bruit. Vous, vous allez aller vous reposer dans le bunker pour digérer tout ça mais vous devrez également garder un oeil sur Ruth qui ne doit pas se fatiguer. Avec elle vous inventorierez ce qui peut être transportable immédiatement et vous tiendrez près pour le départ. Charge à vous également de répondre au maximum de ses questions pouvant indiquer quel matériel ce laboratoire possède et ou si le bâtiment peut faire un bon abri. Math, Santa et moi allons finir de sécuriser et repérer les lieux."

Toute la ferveur du gradé se ressentait dans sa diction. il lacha enfin la joue de son interlocuteur et se redressa dans une position iconique tout en dégainant son arme.

"Ces zombies ne ressentent pas la douleur, ne sont vulnérable qu'au niveau du tronc cérébral et n'attaquent que dans une volonté de morsure sans avoir l'agilité animale pour ça. Ce ne sont que des anthropomorphes privé de ceux qui fait notre force humaine. Alors si un danger arrive, vous focaliserez sur la tête, qui est le seul réel danger, pour protéger Ruth. Compris?"
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyDim 25 Déc 2016 - 3:40
L’émotion avait été forte. Un peu trop pour le scientifique qui s’était laissé tomber. Il nous supplie d’ailleurs d’abréger cette rencontre. Pour ma part, la demande est acceptée, cette épreuve est assez dure à encaisser. Cette épreuve, nous l’avions tous vécu un jour ou l’autre. Que ce soit en rencontrant notre premier cadavre ambulant, en se rendant compte que nos proches n’étaient certainement plus de ce monde. Ou encore le fait que plus rien ne serait comme avant. Jamais plus comme avant. Qu’on devrait se débrouiller tous seuls ou encore que la société n’était plus. Dans tous les cas, on avait tous subi un choc assez important. Une douleur vive qui pour certains, n’était jamais parti. Et d’autres nourrissaient une sorte d’espoir.

Je laissais Raphaël prendre les rênes avec cet homme-là. Il résumait tout aussi bien les dangers et tout ce qu’il fallait faire. Il n’y avait aucun doute que Rapha avait le don pour pouvoir entraîner les gens. Le fait qu’il soit conscient de tous ces dangers et prenne en compte les membres avec leurs facilités ou leurs difficultés me rassurait intérieurement. Il fallait voir ce que ça faisait à ce scientifique de voir de ses propres yeux que le monde avait changé. Lui qui devait avoir tant espéré. Et nous aussi. On avait espéré autre chose. Comme toutes ces ressources que j’imaginais.

Bien entendu, il ne devait pas vouloir qu’on puisse repartir maintenant. Ce n’était pas possible. Le voyage avait été épuisant pour notre femme enceinte. Pas question que celle-ci fasse le voyage du retour après cet inventaire! L’emmener avec nous avait été une idée folle! Lui faire le retour serait fou! Deux mots là-dessus serait les bienvenus. Après tout, pourquoi ne pas explorer cet endroit? Il semblait en bien meilleur état que notre hôtel qui avait subit des dégâts. De plus, ce laboratoire était plus que notable. Les recherches, ce scientifique, cet endroit qui n’avait pas été exploré... Si ce n’était pas une coïncidence ça! Si tout ne nous disait pas que cet endroit pouvait tout simplement être … notre endroit tout simplement! Après tout, cet homme était seul, d’après ses dires. L’endroit inhabité, à part par quelques cadavres ambulants si je ne m’abusais. Si on restait ici, en débarrassant l’endroit, on pouvait y vivre, sans se soucier des cadavres ambulants ou de l’hiver. Voir des hivers prochains. Oui, un endroit pour vivre.


“On devrait plutôt se reposer après Raphaël. Autant pour lui que pour nous. On ne peut pas partir maintenant.”


Je lançais un regard compatissant à l’homme en question.

“Restez ici, on s’occupe de ceux-là rapidement et on revient. On va pouvoir se poser.”

Je prenais mon couteau et allait au-dehors m’occuper tout comme de Rapha de ces cadavres ambulants. Rester concentrée tout en étant prudente. Toujours viser le crâne. Ne pas se faire attraper, si difficultés, pousser le cadavre, le mettre à terre pour pouvoir en profiter. Survivre c’était ça avant tout. Ils étaient malades, et morts intérieurement, sans réponses. Rien, il n’y avait plus rien. C’est pour cette raison que je n’avais pas mauvaise conscience.

Le travail était fini, les morts étaient morts. Plus un bruit, le silence faisait place. Maintenant, nous allions pouvoir rejoindre le laboratoire. J’étais curieuse de voir l’inventaire de cet établissement, mais surtout, de me reposer et de manger...
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? - Page 2 EmptyDim 25 Déc 2016 - 15:33
Lorsque vous êtes revenus auprès de Rajesh dans le laboratoire, ce fut pour le trouver inconscient près de la porte, d'où il s'était approché sans doute pour vous observer faire à l'extérieur. Cela faisait déjà un moment qu'il vous disait qu'il avait besoin de repos, de calme, que tout ça était trop pour lui, mais vous avez préféré continuer de le pousser jusque dans ses derniers retranchements et il est désormais incapable de vous offrir quoi que ce soit de plus pour le moment.

Vous l'avez donc raccompagné jusqu'à son lit dans le bunker et avez profité de son malaise pour explorer le reste du laboratoire. Le bunker contient énormément de nourriture, de l'eau, une douche sommaire, cinq autres armes du même modèle que celle de Rajesh mais sans aucune balle à l'intérieur et une porte verrouillée dont vous n'avez pas trouvé la clé. Dans le reste du bâtiment, ce ne sont que des laboratoires totalement vides ou presque, rien de bien intéressant malheureusement.

Ainsi, après avoir pris le temps de vous reposer un peu, vous êtes simplement rentrés à l'hôtel en laissant Ruth et Elsa sur place pour qu'elles ne soient pas obligées de refaire le chemin inverse et qu'elles puissent garder le scientifique à l’œil, car une chose est certaine : vous avez bien l'intention de revenir..

RP Terminé.
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