Je m'étais figé en entend le bruit d'un moteur briser le silence. Arrêtant ma fouille, une bouteille de désinfectant fraîchement trouvé sous un tas de vêtement encore dans la main. La voiture s'était arrêté, et j'étais suffisamment prêt pour entendre des hommes parler. Je n'avais pas pour rentrer par derrière car la porte était condamné et je n'avais aucune autre sortie que par celle ou j'étais entré, prenant le risque de tomber sur quelqu'un de plus lourdement armé. Prenant le risque de me faire tuer. Et puis je n'eus pas le choix. Un bruit venant de la seule pièce que je n'avais pas encore visité. Des rats ? Si les rats se mettaient à grogner, j'étais dans la merde. Me retournant à temps pour voir le cadavre tenter un câlin je lui décochais un premier coup de batte avant de reculer. J'avais pas frappé assez fort... Fais chier, n'ayant pas d'autre choix que la porte, j'ouvris cette dernière, reculant dans les escaliers alors que la taille des pièces m'avait fait perdre du temps. Profitant donc d'avoir à nouveau la place pour armer un coup, je décochais un nouveau coup de batte qui décrocha la tête du corps. Je ne savais pas depuis combien de temps il était là, mais suffisamment pour ne plus être très solide. Nouveau problème, j'étais à présent exposé, je savais qu'il y avait au moins deux hommes dans mon dos, je ne savais pas si ils étaient plus, si ils étaient armés, je ne savais rien. J'avais envie de fracasser le gueule du mec qui était venu me faire chier pendant mes fouilles. Déjà réussir à sortir seul avec le reste de la bande, ça relevait du miracle, mais là... On allait jamais me laisser tranquille. Jouant légèrement avec le manche de mon arme de fortune, je finis par me retourner, découvrant de toute évidence deux mecs n'ayant pas les mêmes problème de nourriture que moi. Il suffisait de voir l'armoire à glace sur la statu pour comprendre que c'était un beau bestiaux bien nourrie. On dit un bestiaux ou un bestiale d'ailleurs ? Je n'en chassant cette question en levant les bras en signe d'acceptation de leurs ascendance, j'avançais légèrement sur la droite, cherchant à fuir les lieux pour rejoindre les autres le plus rapidement. Je cherchais surtout à pas mourir entre nous.

« Je cherche pas d'ennuie, alors on va partir du principe que vous m'avez pas vu. », soufflais-je en essayant de contenir ma colère. Je n'étais pas en position de force, je ne pouvais clairement pas me permettre de faire le malin et... Il y avait un chien putain. Non un loup... Ah putain j'aimais pas avoir ce genre de truc en face de moi, en plus d'une montagne en plus d'un vieux. Et puis surtout, mon regard fut attirer par ce qu'ils étaient en train d'accrocher avant que je ne les dérange. Qu'est-ce que... Fronçant légèrement les sourcils, je n'arrivais pas à comprendre si j'avais à faire à des mecs avec un sérieux problème mentale ou à... Des mecs qu'il ne fallait pas approcher, de près, comme de loin.

Ils ne m’avaient pas vu ? Mais le chien l’aurait fait, c’était sur. L’homme, le plus agés, s’avança vers moi, son armoire à glace sur ses talon alors qu’il se présentait, me demandant rapidement qui j’étais, affirmant presque je n’allais pas les abandonner, sous peine de voir la chienne me refaire les chevilles sans doute. Parler calmement ? Ce mec était clairement une menace, il continuait à s’approcher avec l’autre, me laissant immobile pour le moment, d’autant qu’il était assez prêt pour me tuer de toute évidence. Il m’avait posé une question, qui j’étais. Et visiblement une absence de réponse me vaudrait une perte de membre. Il était charmant, il n’y avait pas à dire. Fronçant à nouveau les sourcils quand il sembla perdre patience, je me refusais à reculer malgré la peur certaine qui venait de me prendre. Lui dire mon nom, j’aimerais bien lui donner si il ne se faisait pas tellement menaçant que le doute qu’il puisse nous tuer par simple envie ne pouvait que persister. « Sidney. », je ne savais pas à quel point je pouvais jouer ma vie en cet instant, mais le fait de garder ma place, de refuser de bouger, de reculer face à son agressivité n’était pas un signe de santé mentale, c’était même sur. Je n’étais pas en position de force, je n’étais pas en mesure de fair le malin, mais je n’aimais vraiment pas qu’on me marche dessus. Je n’aimais pas non plus qu’on se croit au dessus de tout, même si de toute évidence le fait qu’il soit armé devait pas mal jouer dans mon acceptation de son existence. Je pouvais me prendre un coup de machette ou me faire tirer dessus à tout moment de toute évidence.

« Et j’aurais pu répondre plus vite si je ne me faisais pas menacer en continue. », déclarais-je regardant malgré moi le putain de loup et le mec avec lui. Déjà lui il n’avait pas l’air net, mais avec manège enchanté c’était pire. Manquait plus qu’un signe et une femme robotique pour que je me crois dans un mauvais épisode de docteur Who. Enfin mauvais… Mon père me tuerait si il m’entendait évoquer la série comme était potentiellement mauvaise. Car non c’était pas un problème de série mais bien de connard mal luné qui sous prétexte qu’il pouvait me tuer à l’envie se voulait supérieur. Dans un monde d’égale à égale, son cerveau aurait tournée suffisamment bien pour qu’il ne se laisse pas aller à des débilités pareilles. Et par débilité je parle bien du problème d’égo quand de toute évidence la maison de retraite était pas loin.