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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 No dawn, no day, we are always in this twilight.
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MessageSujet: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyMer 31 Jan 2018 - 17:07
Maddie continuait à faire face a sa façon au quotidien. Façade impeccable, sourire parfait, tenue toujours repassé et propre, coiffure aussi irréprochable que le reste. Elle faisait tout pour entretenir l’illusion que la jeune femme joyeuse et forte était toujours là. Quitte a usé de plus de maquillage qu’il n’en fallait pour cacher ses cernes, marquant les nuits remplies de cauchemars et d’angoisses. Elle ne vivait plus, elle survivait avec la peur toujours omniprésente. Parfois elle avait l’impression de devenir folle, de sentir sa présence, de le voir dans les ombres, guettant le moment de remettre la main sur elle. A chaque objet pas a sa place, a chaque chose qui disparaissait, elle paniquait en imaginant Joshua Cornwell de retour a Fort Hope.

Et rien des promesses de Logan ou des efforts d’Elias ne suffisaient à la raisonner. Officiellement elle se disait tranquillisé et les remerciais, mais, dans les faits, elle ne le pouvait pas. Tant qu’elle ne saurait pas cet homme mort ou loin de Detroit, rien ne pourra la rassurer. Un autre dérivatif a ses craintes était le travail. Maddie avait toujours été une travailleuse acharnée, cumulant son travail d’ingénieur du bâtiment avec celui, plus discret mais tout aussi accaparant, d’écrivain de roman érotique a succès. Une fois de plus l’oisiveté était son ennemis et le labeur son salut. Et Fort Hope recelait de travail pour qui aimait bâtir et réparer.

C’est donc avec ses airs de tout va bien qu’elle s’activait, du matin au soir, qu’elle répondait avec un humour qu’elle ne ressentait plus, aux taquineries de ses camarades, qu’elle souriait avec une chaleur qui lui était étrangère à tout ceux qui prenait le temps de la saluer et de lui demander si tout allait bien. Non, ça n’allait pas. Et ça ne s’arrangeait pas.

La distance que prenait Rajesh ne l’aidait pas. Il n’avait pas été curieux quand elle lui avait dit qu’elle ne souhait pas parler du mois écoulé. Dans un sens, cela l’avait arrangé, dans un autre… elle se sentait aussi relégué dans le rang des accessoires pas important. Quand elle avait timidement demandé s’il pouvait venir vivre avec elle a Fort Hope, son refus lui avait brisé le cœur. Elle avait eu l’impression qu’il avait été plus concerné par la mort d’Isha que par le fait qu’elle ne sache pas venir le voir.

Sa dernière lubie pour évacuer ses nerfs, l’immense péniche que Logan, Isha, Linko et Neo avait ramener. Un ancien porte ordure tellement vaste que l’on aurait pour faire tenir tous les gens de Fort Hope dessus. Une bonne idée en cas d’urgence, a condition de la réparer comme il se doit. Si Maddie n’était pas armateur, les notions de bâtiments qu’elle avait suffisait pour les réparations. Qui plus est, il y avait peu de monde a s’intéresser a ce lourd bateau. Elle pouvait donc facilement laisser aller tout ce que son masque de « je vais bien cachais ».

Certaines parois en avaient fait les frais d’ailleurs. L’espace a vivre dans le ventre du navire avait été considérablement agrandit par une envie de tout casser et une colère grandissante. Alors qu’elle allait s’attaquer a une nouvelle paroi inutile, Maddie découvrit, douloureusement, un autre chanter a prévoir pour l’embarcation : le plancher a cet endroit devait avoir été trop sollicité et l’humidité accumulée lors de la dernière tempête n’avait pas du arranger les choses. Il était plus que friable et céda sous le poids de la rouquine et de sa masse.

C’est donc avec son marteau qu’elle descendit d’un étage plus vite qu’elle ne l’aurait voulu. Dans un bruit de craquement moisi et avec un « AIEUUUUUH » elle finit sur les fesses un étage en dessous. Une vague d’amertume devant ce qui n’était qu’un accident, mais qui était vécu comme un échec insurmontable, l’envahit. Et elle s’autorisa ce qu’elle n’avait pas fait depuis son retour a Fort Hope.

Elle laissa ses larmes sortir, une puis deux. Tout était si injuste. Et puis, finalement, ce fut de véritable torrent de larmes qui arriva. Sans aucune pensé pour son maquillage dégoulinant ou sur le fait qu’elle était en train de frapper le sol comme une gamine en articulant vaguement des « J’EN PEUX PLUUUUS ». Elle s’abandonna, sans retenue, dans une véritable crise de sanglots. Pas les jolis pleurs que l’on voit a la télé, plus ceux de la sale gamine de la dame devant vous a la queue du supermarché qui n’a pas eu son œuf kinder et vit ça comme la fin du monde.
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyMer 31 Jan 2018 - 23:20

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 11:30, édité 1 fois
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray    C’est une belle fin d’après que l’état du Michigan nous offre, le soleil tape, quelques nuage tentent de se faufiler au milieu de cette immensité bleu en vain. Comme à mon habitude je suis sur les routes, le monteur chaud et vrombissant sous les cuisses. A travers mon blouson de cuir ouvert sur un débardeur noir, je peux sentir l’air tiède caresser ma peau. D’un geste vif j’ouvre la visière de mon vieux casque et je respire l’air sucré a plein poumon. Le bruis de ma bécane résonne sur les arbres et les routes vides. J’aurais voulus que ce moment dure encore des années.  J’étais sensé aller plus loin dans ma course sans fin, mais je vois arrivée dans mon champ de vision une ville inconnu. Je ralentis et commence à m’y engouffrer, l’air est devenu un peu palpable et un mauvais sentiment prend possession de mes tripes. Je m’arrête sans stopper pour autant le moteur, sur les aguets. J’enlève mon casque et je regarde autour de moi toujours à cheval sur ma monture, personne, seul le bruit de la machine est audible mais j’ai un mauvais pressentiment, j’ai l’impression d’être observé et qu’à tout moment tout peut partir, comme une bombonne de gaz trop près du feu. Je plisse des yeux en soupirant. Vraiment, ça pue ici.. Je décide donc de faire demi-tour et de contourner la ville en espérant ne pas tomber sur un problème.

Je reprends la route et tombe vite sur un sentier un plus perdu, le béton commence petit à petit à être remplacer par du gravier puis.. Le gravier s’arrête là.. Devant un cul de sac de verdure, j’arrête mon véhicule et en descends. Ou est-ce que je suis encore aller me perdre. Je regarde autour de moi observant le moindre détail. Autour de moi, une épaisse mais lumineuse forêt s’étend, les oiseaux sifflent au-dessus de ma tête et un vent agréable vient caresser ma joue comme une invitation. J’hausse les épaules en allant déposer mes affaires ( blouson et casque) dans mes sacoches de transports. C’est pas comme si j’avais fais ça pour rien. Je prends ma pioche et la coince dans mon dos à l’aide d’un système de lanière de cuir fais main, puis je saisis les poignées de mon bébé et la pousse dans la verdure luxuriante. Nous disparitions peu à peu.

Voilà déjà une bonne heure, que je suis perdu en pleine forêt à pousser ma bécane à bout de bras. Elle mène bien quelque part cette saleté de forêt à la c*n ! Le jour se fais tout à coup plus présent, je lève les yeux en les plissant et j’arrive à distinguer un changement de décors sans savoir de quoi il s’agit vraiment. Mais au moins plus d’arbre et peut être même un sol praticable ! Je redouble d’énergie, poussait par un espoir tout nouveau d’avancée et de repos. Mais devant moi s’étend un nouveau paysage certes, c’est un lac. Un lac ?! Sur tous les paysages présents dans ce put**n de pays il fallait que je tombe sur un put**n de lac ?! Un soupir de lassitude s’échappe de mes lèvres, j’ai chaud, j’ai faim et je suis épuisé. Je décide de faire une petite pause pour me ressourcer et faire le point.

Je calle donc ma moto sur la bande de sable et me dirige vers l’eau. Je m’accroupis et me mouille le visage, c’est frai, ça me fais un bien fou ! Je lève ensuite mon visage sur lequel coule des dizaine de gouttes d’eaux lourdes. J’observe, encore. Si je suis les bords du lacs normalement ça devrait bien me conduire quelque parts, genre un autre chemin. Il faut que je continue, de toute façon je ne peux pas rester là indéfiniment. Puis mes yeux s’arrête à un endroit ou plutôt sur quelque chose en particulier : un bateau. Une péniche peut-être, vu sa taille. Je me relève donc, un peu plus énergique. J’ai un but précis ; atteindre ce bateau ! Même si ça ne sera pas me demeure éternelle et sera amplement suffisante pour m’abriter du soleil et du danger pour un petit somme.

Je me remets en route, je pousse ma bécane qui me paraît faire le double de son poids à cause du sable qui s’engouffre dans ses roues. Je regarde les petits bout de roche s’engouffrer dans les pneus et se coller aux garde-boues avec un air abattu. Je suis désolé de te faire ça bébé, je sais que c’est pas bon pour toi mais j’ai pas le choix… Je te nettoies dès que je peux, promis ! L’ombre et la couverture de fraicheur que m’offraient les arbres me manque. Le soleil tape sur ma peau et je le sens brûler sous ses coups. J’ai chaud, je commence même à avoir soif et des auréoles commencent à se former sous mes aisselles et mon dos. La prochaine fois j'me les garde mes intuitions ! Mais mes efforts vont bientôt être récompensés car le bateau de rapproche.

Une fois à sa hauteur je lève les yeux sur la coque de mon sauveur, essoufflé et transpirant. Je m’éloigne du bord pour aller vers la verdure et poser ma bécane sur un arbre histoire de ne pas la laisser cramer au soleil. Une fois que c’est fait, je me redresser en soupirant et en faisant craquer mes vertèbres. Je m’approche d’un pas lourd du bateau, la plante de mes pieds las s’enfoncent mollement dans le sable mais mes membres sont raidies par de petits bruits venant de celui-ci. Tout de suite tous les sens en alerte comme une bête sauvage de saisir délicatement la pioche dans mon dos et serre le manche entre mes doigts. J’avance a pas de loup et un vacarme monstre me fais sursauter. Je ne bouge plus, je me pétrifie sur place attendant de voir ce qu’il se passe. Les secondes passent et au bout d’un certain lapse de temps que je ne saurais décrire car il me parait une éternité, une voix aigüe vient briser le silence du lac. Une voix de femme ?

Tout de suite l’adrénaline prend le dessus et je me mets à courir dans la direction de la plainte. J’arrive à me glisser sur le bateau je ne sais par quel miracle. J’ai pus au passage observer l’embarcation que j’aurais imaginé en plus mauvais état que celui-là. Mais je n’y prête que peu d’attention, le plus important n’est pas là. Je glisse ma tête dans une ouverture pour pouvoir voir à l’intérieur, et là, au milieu des décombres une jeune femme se plaint et pleure. J’ai l’impression que c’est elle qui est tombé, même si de là ou je suis-je ne peux pas détailler grand-chose.

- «  Oh mon dieu mademoiselle, vous allez bien ? »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyJeu 1 Fév 2018 - 16:59
Maddie, qui était connue pour son self contrôle, sur sa force de caractère, pour sa vitrine aussi parfaite et épaisse que l’ego d’une star hollywoodienne, était juste en train de subir une véritable crise de nerfs. La toute première de sa vie. Elle avait toujours su encaisser avec brio, rebondir, retourner ou digérer les coups du sort. Mais pas cette fois. Peut être parce que, dans son ancienne vie, déjà, elle n’avait jamais vécu d’horreur pareille, mais surtout, elle avait un adage : « il n’y a rien qu’une bonne cuite, qu’un bon coup de bite et qu’un super karaoké ne sachent faire oublier. ». Une très bonne recette qui avait toujours porté ses fruits, et aussi d’autres soucis vu le nombre d’époux et de fiancés qu’elle avait eu.

Mais voilà, a Fort Hope, dans un petit camp, alors que les survivants étaient les uns sur les autres, les ressources comptées et sans karaoké, il était impensable d’user de ces moyens de détentes. Quand au sexe….  Rajesh était merveilleux, parfait, mais il était loin et visiblement pas très porté sur les galipettes. Au point qu’elle avait sérieusement douté sur une des rares choses ou elle avait toujours été sure d’elle. N’avait elle pas écrit des 10aines de livres, qui allaient au-delà des odes à l’érotisme ? Son troisième mari ne l’avait il pas demandée en mariage après seulement une nuit avec elle. MAIS ALORS QU’EST CE QUI N’ALLAIT PAS AVEC RAJESH !!???  

Oui elle était triste, seule, traumatisée et malheureusement et elle ne savait plus gérer ce surplus d’émotions. Elle ne pouvait se confier à personne parce que ses amis, Logan et Juliet, traversaient des drames pires que les siens et qu’elle aurait eu honte de chouiner sur l’épaule de ceux qui pleuraient leurs enfants morts.

Soudain une voix, pleine d’empathie et de sollicitude interrompit cette scène pathétique. C’était la voix d’un prince charmant volant au secours de la princesse en détresse. Sauf que Maddie était plus en mode princesse en fin de soirée. Voire même en toute fin de soirée. Arrêtant de trépigner comme une gamine colérique, elle riva son visage maculé de trainées de maquillage vers Corray. Elle l’avait accueilli il y avait peu, et comme les autres, il avait eu le droit a une Maddie souriante et maitresse d’elle-même au point d’en paraitre inhumaine. Mais cette rouquine était loin de celle, le cul par terre, dans cette cale de péniche.
Celle qui avait toujours été posée dans ses réponses et interactions avec les autres, et qui, dans son état normal, aurait surtout ressentie de la gêne a être surprise dans cette situation lamentable, ne ressentit qu’une chose : de la colère.

« Parce que j’ai l’air d’aller bien d’après toi ?!!! NON CA VA PAS !! ET POURQUOI TOUT LE MONDE ME DEMANDE TOUJOURS SI CA VA ? PERSONNE NE VEUT ENTENDRE LA VRAIE RÉPONSE DE TOUTE FAÇON. MAIS COMMENT CA POURRAIT ALLER…. ? »


Face a cette vérité qui la frappait aussi violemment que le pathétisme de sa situation, Maddie se remit a pleurer comme jamais. Pour une personne qui ne pleurait pas d’ordinaire, elle se débrouillait sacrement bien. Même Alice au pays des merveilles, lorsqu’elle inondait la porte l’empêchant de retrouver le lapin blanc n’avait pas fait aussi bien.

« J’EN PEUX PLUUUUUUUUUUS !!!! »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyJeu 1 Fév 2018 - 22:27

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 11:31, édité 1 fois
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray La jeune femme resta en silence quelques instants, essayant surement de reprendre sa respiration entre deux sanglots. Elle se mets ensuite à me hurler dessus. « Parce que j’ai l’air d’aller bien d’après toi ?!!! NON CA VA PAS !! ET POURQUOI TOUT LE MONDE ME DEMANDE TOUJOURS SI CA VA ? PERSONNE NE VEUT ENTENDRE LA VRAIE RÉPONSE DE TOUTE FAÇON. MAIS COMMENT CA POURRAIT ALLER…. ? ». Je prends un air offusqué, mais pas de le sens vexé du thermes je suis plus surpris de la situation. Cette voix m’est familière, je suis certain de l’avoir déjà entendu et récemment. Si j’avais posé la question c’était plus pour savoir si il y avait un danger imminent ou bien même si il s’agissait d’un humain. J’avoue que je ne comprends pas trop de quoi elle parle, ses plaintes sont surement justifiés mais je ne sais pas trop le sens caché de tout ça. « J’EN PEUX PLUUUUUUUUUUS !!!! » ces mots résonnent sur les parois du bateau et celles de ma tête. Bien sûr, Maddie ! La petite rousse au joli sourire, qui m’a fait entrer dans le Fort et qui me paraissait pourtant tellement épanouie. Comme quoi les apparences restent ce qu’elles sont. Je ne relève pas, les pleures de la jeune femme font écho, je décide donc de m’approcher et d’aller l’aider.

Je laisse mon corps entrer dans la bicoque, essayant tant bien que mal d’être délicat dans mes mouvements sachant que le planché c’était déjà effondré une fois. Rien de plus traite et fourbe que du vieux bois humide. Je me sentirai bien ridicule et stupide si il m’arrivais la même chose en voulant l’aider, me retrouver coincé à mon tour serai quand même le pire des scénarios. J’arrive donc à me faufiler près d’elle. Je pose délicatement mon arme près de la pille de bois et me penche.

La jeune femme à côté de moi est en pleine crise de nerf à mi-chemin entre la rage et la tristesse. Elle sanglote et pleure. Un sentiment réel et incontrôlable coule le long de ses joue effaçant sur son passage son maquillage si bien exécuté de base. Je me penche donc au-dessus d’elle et passe mon bras sous les siens histoire de pouvoir la soulever. Je grogne en l’aidant à se relever.

- «  Aller ma grande, on va te sortir de là. »

Je suis normalement, beaucoup moins chaleureux avec les personnes que je ne connais pas. Mais je ne suis pas dépourvu de sentiments non plus, la voir comme ça ne peut m’inspirer qu’à être amicale et empathique. Quand nous sommes tous deux sortis de tout ce bric à brac, je dépoussière rapidement ses vêtements du dos de la main. Je dépose ensuite la paume de ma main sur l’épaule de Maddie, je la regarde ensuite cherchant un contact visuel.

- «  Avant tout, est ce que tu es blessée ? »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyVen 2 Fév 2018 - 22:30
Maddie était boudeuse et renfermée. C’était injuste pour celui qui prenait la peine de lui tendre une main d’autant plus secourable qu’elle avait tout du panda dépressif avec son make uo version après plongeon en piscine sans rimmel waterproof pas sociable. Autant dire qu’il fallait du courage au téméraire qui, malgré le menton levé et l’air revêche de la rouquine ébouriffée et énervée, fit de son mieux pour la dépêtrer de là. Si Maddie pensa protester sur le « ma grande ».  Mais, le fait qu’il la touche pour la sortir de la réussi a lui coupa le verbe plus radicalement que la raison insistant que seule elle allait avoir beaucoup de mal a se depetrer toute seule. Elle s’était instantanément raidie, prête a se défendre bec et ongle cassé, sa manucure n’avait pas apprécier sa mésaventure.

Comme inconscient de la situation, Corray la reposa avant de l’épousseter galamment. Elle ferma les yeux, s’attendant a revivre des violences passées quand il leva la main… pour la poser sur son épaule. Pas de coup, pas de geste obscène, Maddie repris vite le contrôle, pardon, la colère de Maddie revint aux rênes.

« Si je ne suis pas blessée ?? Mais comment veux-tu que je ne sois pas blessée, je ne sais pas faire deux pas sans qu’il m’arrive un drame, je ne peux pas sortir cueillir des pâquerettes sans attirer une horde de zombies psychopathe ou la ligue de brulons les rousses ! Mon petit ami me fuit déjà alors qu’il ne sait même pas que j’ai été mariée trois fis, presque quatre, que je suis plus stérile que le désert de gobie, que j’écris des romans érotiques et que je viens de survivre a un taré pendant un mois en jouant la parfaite petite épouse. Je lui demandais pas la lune !! Juste de venir me voir. Mais non, monsieur est trop occupé à sauver le monde !»

Ah, la colère était pourtant bien installée aux commandes, mais sa copine, la tristesse rodait pas loin et, sournoisement, sans prévenir, elle fit un coup d’état. La colère battit donc en retraite laissant la pauvre Maddie en proie avec la dure réalité. C’était une première pour cette jeune femme qui avait toujours été une maitresse tyrannique avec ses émotions. C’est donc sans préavis que Maddie se remit à pleurer de plus belle, mais cette fois dans les bras de Corray qui, très certainement, n’en demandait pas tant. Entre le tatoué et la BCBG déchue, le tableau devait ressemblait a une pub provocation pour Benetton. Elle se recula pour plonger ses grands yeux dégoulinant de d’espoir, de larme et de maquillage, dans ceux de Corray.

«  Et la… j’arrive même pas planter un clou … sans … sans… en fait je ne sais même pas ce qui s’est passé… mais c’était encore un truc moche…. Je crois… je crois que je porte malheur…. Tu devrais fuir avant qu’il ne se passe un nouveau drame… »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyLun 5 Fév 2018 - 10:55

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 11:32, édité 1 fois
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray Au premier abord la jeune femme est distante et me regarde avec des yeux méfiant. Et quand je tends une main vers elle espérant que mon contact la rassure, elle fait un mouvement de recul, comme quelqu’un qui se range dans un coin attendant qu’une main inquisitrice s’abatte sur elle. Peut-être ne sommes-nous pas assez proche pour que je me permette ce genre de geste à son égard, ce qui serait ma foi légitime sachant que nous nous sommes vu seulement une fois. La jeune femme finit donc par plus au moins ma raconter pourquoi une « simple » chute avait entrainé toute cette dégringolade de sentiments.  Elle me raconte donc qu’elle a l’impression d’être en gros « un boulet » qui traine avec elle un encore plus gros boulet qui s’appelle «  la malchance ». Elle me parle de son petit ami qui apparemment n’a pas énormément de temps à lui consacrer, étant «  trop occupé a sauvé le monde », il est certain qu’entretenir une relation dans ce genre de contexte ne doit pas être quelque chose de bien évident. D’autant plus qu’elle a l’air de lui cacher beaucoup de choses pour que ça n’affecte pas leur couple, notamment le faite qu’elle soit stérile. Et qu’elle se soit mariée plusieurs fois et qu’elle écrive des romans érotiques, mais ça c’est... Pas vraiment important par rapport au reste. Elle a apparemment aussi été séquestrée par psychopathe ? Ça existe encore ce genre de truc ? Enfin je comprends mieux pourquoi un si petit échec, s’est transformé en catastrophe. Je me souviens encore de ce jour où j’aller commencer un très gros concert et que j’avais une pression intenable sur les épaules. Les techniciens s’étaient amusés à percher mon matos en haut d’une étagère et n’ayant plus le temps j’ai voulu l’attraper moi-même. Mauvaise idée, car quand je suis monté sur une flycase pour chopper mes affaires, j’ai été tellement maladroit que je me suis tout fait tomber dessus et que je me suis foulé la cheville. Je me souviens aussi m’être relevé en hurlant et avoir tout balancé contre un mur. En fait c’est exactement ce qu’est en train de vivre Maddie, la pression vient juste de ses proches qu’elle ne veut pas décevoir et la flycase bah.. C’est ce bateau.

   Pendant que je m’égare donc dans ma tête essayant de comprendre une situation inconnue avec seulement quelques détails, la petite rouquine finit son discourt, elle éclate une fois de plus en sanglot mais cette fois ci dans mes bras. J’avoue que je ne me suis pas du tout préparé à ce genre de réaction ( Par rapport à son reflexe précédant pour ce qui a été un simple contact de la main) et que je me suis tout de suite raidi, n’étant évidemment pas très à l’aise. Sans même le vouloir, je ne lui rends pas son geste, étant bloqué dans la même position durant quelques secondes. Elle finit par se reculer et planter ses yeux dans les miens. «  Et la… j’arrive même pas planter un clou … sans … sans… en fait je ne sais même pas ce qui s’est passé… mais c’était encore un truc moche…. Je crois… je crois que je porte malheur…. Tu devrais fuir avant qu’il ne se passe un nouveau drame… »

   Mon cœur se retourne dans ma cage thoracique, je ne suis déciment pas résistant devant les charmes d’une femme, surtout quand elle est en larme. Je fonds immédiatement comme une pièce de chocolat qu’on aurait laissé trop longtemps sous un soleil brulant. Je m’approche d’elle doucement, priant pour ne pas quelle me repousse ou qu’elle prenne peur. Je l’entoure de mes bras, posant délicatement sa tête sur mon sternum en prenant une grand inspiration. Je pense qu’elle sent aussi le fait que je ne suis pas très à l’aise. Il faut dire que ça fait tellement longtemps que je n’ai pas serré quelqu’un contre moi que j’ai l’impression d’avoir oublié comment on fait. Je prends une voix la plus douce  et conciliante que je possède.

- « ça va aller. Je pense que à ça te ferrais du bien de parler de ça à quelqu’un d’extérieur. Si tu veux, j’ai une bonne bouteille qui est très douée pour ouvrir la conversation. Qu’est-ce que tu en dis, tu m’accompagnes ? »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyVen 23 Fév 2018 - 22:57
Maddie se raidie a peine quand le jeune tatoué, Corray, la pris dans ses bras. Un peu retissent et tout a son chagrin et convint rapidement qu’aussi étrange que cela pouvait paraitre en ces circonstances, un câlin, ca faisait quand même beaucoup de bien. Elle se laissa aller contre lui. Cela faisait combien de temps qu’on ne lui avait pas témoigner ce genre de réconfort tactile ? Juliet l’avait prise dans ses bras lors de leurs retrouvailles. Mais après ?

Personne n’osait la toucher en fait. Elle se souvenait que trop bien de cette étrange soirée avec Logan qui ne s’était pas vraiment bien passée, ou de la distance froide et polie qu’elle creusait avec les gens. Peut être avaient-ils peur de frôler une femme qui avait passer un mois avec un psychopathe a faire autre chose qu’enfiler des perles pour survivre ? A moins que ça ne soit elle qui ne savait plus aller vers les autres. Pourtant, avant, elle était très physique, elle prenait les gens dans ses bras même pour dire bonjour et au revoir.

Une fois de plus elle revenait à la source de tous ses problèmes: il y avait un avant et un après Joshua Cornwell. Au moins, la chaleur réconfortante et le geste simple de Corray l’aidèrent à s’apaiser et quand la crise de sanglots fut enfin passée elle s’éloigna un peu de lui, quelque peu gênée parce ce qui venait de ce passer (pas le freehug, mais plus le pétage de câble.). Certainement que si elle avait conscience de son accoutrement et de son laisser-aller tant vestimentaire que cosmétique, elle serait beaucoup plus "que gênée" par la situation. Mais pour le moment, pas de miroir a l’horizon, la crise de panique seraient donc plus tard.

« Merci… pour tout et excuses moi… je… je crois que je ne vais pas très fort et c’est la première fois que je me mets dans un état pareil. Je suis navrée que tu aies vu ça. Et saches que tu fais super bien les câlins ! »

Elle essaya de lui sourire pour détendre un peu l’atmosphère. Elle se sentait aussi honteuse qu’une petite fille après une grosse bêtise. Mais l’idée d’une bonne bouteille l’aidait a retrouver assez de courage pour ne pas prendre la fuite et se cacher la tête sous la couette en attendant que l’âge emporte les souvenir de Corray.

« Et je pense que la bouteille est la meilleure idée que j’ai entendu depuis des mois. Si tu n’as pas peur de la partager avec une rouquine un peu hystérique, je te suis ou tu veux du moment qu’il y a de quoi boire. »



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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyVen 9 Mar 2018 - 13:45

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 11:33, édité 1 fois
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray Je la sens se raidir quand mon étreinte se resserre sur elle, ai-je été trop direct ? Je suis prêt a vite faire demi-tour et à retourner à ma place mais je la sens petit à petit se détendre et apprécier mon geste. Me voilà rassuré. Mes bras se détendent légèrement et j’apprécie la chaleur qui emplie mon corps. Il parait que les contacts humains déclenchent une hormone proche de celle du bonheur. Salut l’hormone du bonheur, ça faisait longtemps.. Elle continu à pleurer, je fais un très léger mouvement avec mon corps pour la bercer un peu, caressant légèrement ses cheveux avec mon pouce. Quelques instants plus tard, elle finit par le calmer.

Dès que la jeune femme se détache de moi, je sens comme un courant d’air me frapper le torse, un vide. Elle me regarde, visiblement mal à l’aise. Est-elle mal à l’aise par rapport à mon geste ? Ou par rapport à son pétage de plomb ? Peut-être un peu des deux. Elle m’adresse quelques mots visiblement plus calme que tout a l’heure. Elle s’excuse plus d’une fois et me remercie. Je lui souris sincèrement en rougissant à cause de son compliment par rapport à mon étreinte. Elle a définitivement sentis que j’avais été mal à l’aise et essaie de me rassurer.

- " Pas besoin de me remercier ni de t'excuser, c'est rien ! Et je suis content de ne pas avoir perdu la main !"

Je retrouve peu à peu la petite rouquine que j’ai connue dès le départ. Mais ce n’est plus cela qui m’intéresse à présent. J’aimerais voir plus de « l’autre Maddie » car je ne sais pour qu’elle raison, elle m’a dit que c’est la première fois qu’elle monter dans les tours de cette façon. Cela me rend curieux.  

Elle me sourit et me dit : « Et je pense que la bouteille est la meilleure idée que j’ai entendu depuis des mois. Si tu n’as pas peur de la partager avec une rouquine un peu hystérique, je te suis ou tu veux du moment qu’il y a de quoi boire. »

Je ris légèrement. Je lui fais un signe de la tête pour lui indiquer de me suivre, histoire de prendre le chemin tortueux mais praticable de mon allée. Je tourne les talons en me faufilant a travers les débris, attrapant ma pioche au passage. Je me hisse en dehors de la bicoque. Tout de suite, le soleil qui tape encore me fait plisser les yeux. Je sens immédiatement les rayons taper sur mon crâne. Je descends vite du bateau pour aller rejoindre ma bécane a l’ombre. Le sable craque une fois de plus sous mes semelles, mes pas précédents sont encore visibles dans le sable. Une fois arrivé sous l’arbre, une douce brise venant de la forêt me caresse le visage. Je plonge mes mains dans l’une es deux sacoches de ma moto et en ressort une bouteille de whisky presque pleine. Je me retourne avec un grand sourire tenant la bouteille presque comme un trophée.
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyMar 20 Mar 2018 - 22:41
Son sauveur savait lui parler comme elle aimait. Elle se sentait étrangement mieux après cette explosion d’émotion. C’était assez bizarre, elle connaissait a peine Corray, de tous les gens de Fort Hope c’était peut etre la personne a qui elle avait le moins parlé avant ce jour. Et pourtant, ils venaient de vivre un moment rare de pétage de câble d’une maniaque du contrôle, chose que même sa meilleure amie, Juliet, et Logan, n’avaient jamais vu. Une chance pour eux ceci dit en passant.

Maddie ignorait qu’en plus, Corray jouissait d’une autre exclusivité, une fois de plus de catégorie « dont on se passerait bien. » Si la rouquine savait l’état dégoulinant de son maquillage, elle se serait pas a sourire béatement du ponton de la péniche, tel une Kate Winsley, au chevalier servant qui venait de prendre de sa monture le saint des saints graals : une bouteille de Whisky loin d’être vide. Certainement personne n’avait eu « l’infortune » de contempler une telle déchéance de make up sur le visage de la jeune femme. Maddie était plus du genre a mettre son réveil très top pour se lever avant ses maris/amants/les personnes de son lit pour se brosser les dents, se coiffer et se maquiller avant de se remettre sous la couette et feindre un réveille de princesse parfaite.


Elle s’était imaginé aller picoler dans le secret d’une des maisons de Fort Hope, mais, au point où elle en était... et puis, il faisait beau, et elle étouffait à l’intérieur. Oui c’était une bonne idée que de rester sur le ponton. Elle trouva trois caisses qu’elle disposa façon siège et table basse de fortune. Mais au moins il avait de quoi s’installer et elle frétillait comme une adolescente la veille de sa première cuite.

« J’ai toujours rêvé d’avoir un yacht ! si on ferme les yeux sur le coté délabré, je pense que ca pourrait presque le faire. Avant que tu me dises ce qu’un mec comme toi fait sur un rafiot pareil, je te propose de trinquer mais par pitié, pas a l’amour, pas a l’humanité ou a des trucs à la con ! »

Elle leva son verre dans l'attente du thème du toast, bien motivé a en apprendre plus sur le héro du jour.
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyMer 21 Mar 2018 - 10:56

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 11:34, édité 1 fois
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray De la plage ou je me trouve encore, je peux voir le grand sourire de Maddie sur le pont du bateau. Ça me fait beaucoup de bien, j’ai l’impression de retourner au lycée. Aller venez les gars on va se murjer ! Pourquoi ? Bah j’sais pas on trouvera bien une raison en cours de route ! Je revois mes jeunes années, je revois Zack, Bryan et Jimmy assis sur la table de pique-nique en bois ou nous avons gravé nos initiales. J’aimerais qu’ils soient la... Je regarde du coin de l’œil le tatouage sur ma main d’un air nostalgique. Je prends une grande inspiration pour me sortir tous mes souvenirs de la tête et aller rejoindre la rouquine qui m’attend avec impatience sur le pont du bateau.

Je trottine le long du rivage avant de monter une fois de plus sur le pont, Maddie nous a organisé un petit coin sympa. Ce ne sont que trois caisse en guise de chaises et table mais je n’en demande pas plus. Je suis habitué à pire niveau confort depuis que toute cette merde a commencé. « J’ai toujours rêvé d’avoir un yacht ! Si on ferme les yeux sur le côté délabré, je pense que ça pourrait presque le faire. » Je regarde tout autour de moi et m’attarde sur les détails du lieu maintenant que je peux prendre le temps. La hauteur du navire me permet de distinguer un peu plus le paysage, la lumière se reflète sur la surface du lac donnant au feuillage le surplombant des reflets magnifiques. On peut presque se croire dans un paysage digne de carte postale si seulement je ne soupçonne pas des créatures de glisser sur le sol vaseux. Un frisson me parcours, je ne veux même pas imaginer la tête que doivent avoir les choses qui croupissent au fond de l’eau depuis un moment. Pour m’enlever cette image horrifique de la tête je me concentre sur la construction autour de moi. C’est vrai que ce n’est pas en très bon état mais avec un coup de pinceau et deux trois coups de maillet cette vielle bicoque pourrait redevenir une chaleureuse embarcation.

- «  J’ai déjà eu l’occasion de prendre des bateaux luxueux pour partir en tourné avec mon ancien groupe de musique, mais je ne me suis jamais lassé du charmes des vielles bicoques comme celles-ci. »

Sur ces mots je me rapproche de la rouquine en débouchant la bouteille et je verse le liquide ambré qui émet se bruit singulier et agréable quand il rempli les verres creux posés sur la « table ». Je m’assois tranquillement en saisissant mon verre du bout des doigts. Je m’avachie sur ma caisse les jambes écartées et les coudes posés sur les genoux.  « Avant que tu me dises ce qu’un mec comme toi fait sur un rafiot pareil, je te propose de trinquer mais par pitié, pas à l’amour, pas à l’humanité ou à des trucs à la con ! » Je ris légèrement, c’est fou comme elle a pu changer, il y a seulement une dizaine de minutes elle pleurait toute les larmes de son corps en me hurlant dessus parce que je posais des questions stupides. Je me racle la gorge et grogne légèrement en signe de réflexion. Je lève mon verre.

- « Hmmm…. Je dirais, à la boisson qui soigne toutes les blessures et… Mes yeux se posent sur elle, je lui offre un sourire complice. Aux jolies filles ! Je lui fais un clin d’œil puis j’éclate de rire avant de boire une première gorgée. »

Le liquide chaud coule le long de ma gorge, un frisson me parcours. Ça fait longtemps que je ne me suis pas offert un petit plaisir. Je pose presque un peu trop brusquement le verre sur la caisse et je plonge une main dans ma poche. J’en ressors un paquet de cigarette à moitié vide, j’en mets une entre mes lèvres et je l’allume, des gestes bien trop habituels. La première bouffée me donne la chair de poule, nicotine plus alcool, que demander de mieux. Je tends le paquet entrouvert à Maddie.

   - « Tu fumes ? Je prends une seconde bouffée et continue ma phrase pendant que je laisse la fumée s’échapper de mes lèvres. Je ne sais pas trop ce que tu n’entends pas « un mec comme moi » mais je vais te répondre. Je vais là où j’en ai envie depuis que tout ça a commencé. Et  je suis tombé sur une ville qui puait un peu trop si tu vois ce que je veux dire. J’ai donc décidé de la contourner, mais manque de bol je me suis enfoncé dans la forêt et je suis tombé sur le lac. Quand j’ai vu le bateau j’me suis approché et je t’ai entendu tomber. Voilà. En gros bah... J’me suis perdu ! Je ris légèrement gêné. BREF ! Je me redresse un peu sur ma caisse. Arrêtons de parler de moi, j’aimerais que tu m’expliques ce que tu as voulu me dire tout à l’heure. JE ne te connais pas donc tout ça me semble très vague et je n’ai pas tout compris... Je sais que ça doit être difficile d’en parler, mais je pense que ça te ferrais du bien et que ça éviterais que tout ça se reproduise encore. »ICI
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyVen 23 Mar 2018 - 15:20
L’endroit avait quelque chose d’apaisant, de presque magique en fait. C’était étrange, Maddie n’avait pas réussi a le voir en arrivant ici tantôt. Y avait il déjà ce soleil et ce ciel presque parfait ? En fait, elle ne voyait plus grand-chose depuis son retour. Elle se donnait l’impression d’être un peu une de ses choses mortes dehors, errant avec un seul mort d’ordre pour tromper la vérité, pour faire semblant d’être encore vivante.

Elle reporta son attention sur son curieux sauveur. Lui aussi n’avait pas l’air indifférent au tableau que leur offrait la nature, un de ceux que peu de survivant avaient le luxe de voir. C’était étrange de considérer que, malgré tout ces morts, toutes ces horreurs, le monde continuait simplement de tourner comme si de rien était. Peut être même comme soigner du cancer humain qui le rongeait. Maddie retint un sourire en décelant comme une petite grimace sur le visage de Corray lorsqu’il regarda les flots. C’est vrai qu’il y avait quelque chose d’effrayant dans les mystères qui se cachaient dans les eaux du lac de St Clair et ils étaient plus dangereux que des peurs enfantines. Linko avait été le seul fou a arpenter les abords du lac sur son espèce de godille pour remonter des filets avec autant de mort que de poissons gavés de chaires mortes. Depuis son départ personne n’avait l’air de vouloir reprendre le flambeau de cette tache effrayante et dangereuse.

Corray revint avec la bouteille et lui appris, avant le toast, qu’il avait un groupe. Ca c’était une nouvelle joyeuse nouvelle. Maddie adorait la musique, peut-être plus que la musique ne l’aimait elle. Elle ne put retenir un gloussement a son toast. Au moins, le jeune homme allait comprendre pourquoi la rouquine avait ce qu’on appelait « un rire singulier » mais avait, au moins, le mérite d’être communicatif. Cela fait tellement longtemps aussi qu’elle n’avait pas rit que ca lui fit étrange même a ses propres oreilles.

Elle l’observa a la dérobé de son verre en ce demandant qui était vraiment cet homme aussi charmant et au allure de bad boy. Elle refusa poliment la cigarette proposée :

« J’ai arrêté depuis que cela n’emmerde plus mes parents et depuis, à part des pétards, je n’ai jamais repris une cigarette de ma vie. »

Ses parents avaient été un véritable moteur pour elle, grâce a eux, elle avait coucher avec un jardiner alors qu’elle était a peine pubère, elle avait fumé avant d’être dépucelée, elle était partie dans le milieu du bâtiment au lieu d’être la digne fille a papa et aller dans la politique et s’ils avaient su qu’elle écrivait des livre érotico-pornographique, c’est sur qu’ils seraient mort avant la fin du monde. Elle leur devait beaucoup en fait.

Elle écouta avec attention Corray jouer les garçons mystérieux, si elle n’avait été en couple avec Rajesh, il y aurait eu de grande chance qu’elle soit suffisamment intriguée pour essayer de flirter avec le beau tatoué. C’est avec un ton enjoué et taquin qu’elle lui répondit.

« Comment ca arrêtons de parler de toi ? Tu veux dire qu’on aurait commencé a vraiment parler de toi et que j’aurais loupé ça ? »

Elle ne se savait pas encore capable de faire de l’humour. En fait, il la mettait a l’aise, elle n’avait pas l’impression qu’il la jugeait, c’était peut être ça… a moins que ca ne soit plutôt le fait qu’après la crise de nerf d’il y a quelques minutes, elle ne pouvait pas vraiment descendre plus dans son estime. Forcement, ça enlevait un poids quand on avait plus à se soucier du paraitre.

« J’ai quand même l’impression que de savoir dans quel groupe tu jouais et quel style de musique est hautement plus intéressant que de parler de « ce petit incident » diront nous. Promis, je n’aborderais pas le sujet de ton sens de l’orientation qui t’a quand même amené quelque part a défaut de destination initiale. »

Elle fini son verre et le posa sur la table avec un petit clin d’œil pour inciter son partenaire tavernier a le remplir a nouveau.

« Et puis je ne suis pas assez ivre pour prendre le risque que tu te mettes a me regarder comme une petite chose fragile et ennuyeuse comme tous les autres. Donc, quand je jugerais que tu ne tiens plus debout et que tu ne risques pas de te souvenir de grand-chose, j’aviserais, en attendant, j’écoute la suite de l’histoire monsieur le musicien perdu. »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyVen 23 Mar 2018 - 17:31

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 11:36, édité 1 fois
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray Ça fait un moment. Un moment que je n’ai pas pris le temps de discuter, discuter simplement. Rire, se charrier, boire un coup. Une lueur de vie normale, un souvenir. C’est comme si le temps c’était suspendu, comme si aucun mort vivants ne pouvait nous sauter dessus à n’importe quel moment. Le rire de Maddie suffit à me faire sourire, elle a un gloussement particulier mais ça me faisait du bien. Je me sens utile, non pas pour moi-même mais pour quelqu’un d’autre. La solitude a un poids proportionnel a sa longueur et malheureusement il n’y a aucune carrure d’épaule assez solide pour la soulevée infiniment. C’est comme si elle enlevait un peu de ce fardeau à chaque fois que son sourire fend ses lèvres.

Elle refuse ploiement ma cigarette en m’expliquant qu’elle a arrêté, j’hausse les épaule en le glissant dans ma poche. Elle observe attentivement, m’écoute attentivement. Dés que je termine ma phrase qui consister à en savoir plus, je sais avant même qu’elle me réponde qu’elle va éviter le sujet. Ça me frustre un peu, mais je n’en ai pas fini ! Maintenant qu’elle a attisé ma curiosité, je veux des réponses à mes questions. « Comment ça arrêtons de parler de toi ? Tu veux dire qu’on aurait commencé a vraiment parler de toi et que j’aurais loupé ça ? » Je la regarde du coin de l’œil, levant un sourcil, faussement interloqué. Puis je ris légèrement avant de la laisser continuer. « J’ai quand même l’impression que de savoir dans quel groupe tu jouais et quel style de musique est hautement plus intéressant que de parler de « ce petit incident » diront nous. Promis, je n’aborderais pas le sujet de ton sens de l’orientation qui t’a quand même amené quelque part a défaut de destination initiale. Et puis je ne suis pas assez ivre pour prendre le risque que tu te mettes à me regarder comme une petite chose fragile et ennuyeuse comme tous les autres. Donc, quand je jugerais que tu ne tiens plus debout et que tu ne risques pas de te souvenir de grand-chose, j’aviserais, en attendant, j’écoute la suite de l’histoire monsieur le musicien perdu. » Je laisse échapper un rire rauque avant de la désigner du bord de mon verre.

- « Je suis d’accord tu marques un point. Je bois deux grandes gorgées qui suffiront à finir ce qu’il me reste d’alcool. Néanmoins je trouve que tu es un sujet intéressant. Je finis le peu de liquide ambré qu’il reste avant de poser mon verre sur la table à côté de celui de la rouquine et de saisir la bouteille. La cigarette entre les lèvres je commence à servir. Je jouais dans un groupe  de Métal, Heavy métal si tu veux des détails. Avenged Sevenfold. J’étais le chanteur et pianiste. Mon visage se ferme un peu, je prends un air sérieux, presque soucieux. Je ne pense pas que toi sois une petite fille fragile et ennuyeuse. Mais si tu insistes pour me faire boire, je te suis ! J’avale une grande gorgée de mon verre tout fraîchement servi. »


Je m’avachis une nouvelle fois, prenant un nouvelle bouffée sur ma cigarette. La fumée s’échappe lentement, j’observe Maddie du coin de l’œil. Son maquillage noir jonche encore ses joues blanches. Ce côté « lourd lendemain de soirée » lui donne un air attendrissant je souris légèrement, cherchant dans ma tête une solution pour débloquer la situation. Une idée de vient soudainement. Je redresse le buste et lui fait face.

- « J’ai un jeux. Tu me poses une question je dois y répondre, peu importe ce que c’est. Et moi j’ai droit à une question. ça te vas ? Je la regarde d’un air joueur et enjôleur. Je me sens tout de suite un peu gêné par la proposition enfantine que je viens de lui faire. Mais peut être qu’un échange d’information pourrait la mettre un peu plus en confiance. »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyDim 25 Mar 2018 - 10:30
Un sujet ? Vraiment ? Etrange façon de dire les choses mais qui restait amusante malgré la vision déformer de ce mot après des mois à côtoyer Rajesh. En même temps une petite souris rousse, ca pouvait être mignon ? non ?  Maddie fut pour le moins surprise, ce qui du se voir rapidement sur son visage, lorsqu’il cita le nom de son groupe.

Il déconnait là ? Les Avenged Sevenfold…. Il était membre des Avenged Sevenfold !!!! L’âme de groupie de la rouquine s’éveillait. Elle connaissait parfaitement plusieurs de leurs chansons et avait dû déjà rencontrer Corray de loin, voir des très très très très très loin lors de festivals. C’était vraiment un pur délire de ce dire qu’elle était avec une star. Honte a elle de ne pas l’avoir reconnu, mais, à sa défense, l’écran était vraiment petit de loin et elle connaissait plus leur musique que les membres du groupe.

Elle fit une moue dubitative quand il affirma qu’il ne la pensait pas être une petite fille fragile et ennuyeuse. Malgré les rebondissements de la vie de Maddie, a coté de la vie d’une star du Metal, bien sûr qu’elle ne pouvait pas passer pour autre chose qu’une coincée fadouille avec un ballais dans le popotin. Pourtant il y avait quelques choses dans le sourire du chanteur pianiste et sa façon de la regarder d’amusant. Quelque part son coté petite bourgeoise excentrique avait peut être quelque chose d’exotique à compter de son fan club d’avant. Et c’était sûr qu’elle était plus vivante et moins vorace que le actuel qui devait lui courir aux fesses plus pour le croquer que pour quémander un autographe.

Elle gloussa à nouveau quand il lui proposa un jeu ? Elle avait l’impression que cela faisait des siècle qu’elle n’avait pas « joué ». Même si ca proposition manquait d’alcool elle avait bien envie de se plier a cette fantaisie qui était une bonne diversion a tout ce qui l’accablait depuis des semaines. D’ailleurs, elle avait réussi a ne pas y penser pendant presque 10 min. Un record en soit depuis son retour.

« Même si ca manque de de bouteille à faire tourner ça me va. »

Et puis la dernière fois qu’elle avait joué en faisant tourner la bouteille, elle s’était réveillée le lendemain avec mal au crane, des souvenirs en Klingon et un mari aussi nauséeux qu’elle a ses coté. 1 heure de jeu, une nuit de cuite et presque 1 an pour obtenir le divorce. Autant dire que ce n’était pas plus mal d’en rester à des questions « vérité vérité ».

« Si j’avais sus, au lieu de prendre une robe de princesse elfe j’aurais pris le T shirt de ton groupe en fuyant vers Detroit. A lonely road, crossed another cold state line Miles away from those I love purpose undefined ! Comme je suis bonne joueuse, je te laisse ouvrir les festivités ! Mais tu me devras un autographe pour la peine!»
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyDim 25 Mar 2018 - 18:33

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 11:37, édité 1 fois
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray Quand je prononce le nom de mon groupe ancien groupe, son visage s’illumine. Une fan ? Pourtant je suis beaucoup plus habitué au style piercing, tatouage et vêtements noirs. C’est pour que ça m’étonne un peu, mais il faut de la diversité, c’est ça qui rend les choses plus intéressantes. Quand je foulais encore la scène j’étais assez proche des fans, j’étais le genre de chanteur à sauter et courir partout. Quelque fois je descendais dans le publique pour aller piquer quelques gorgée de bière dans les verres des fans. C’est comme ça que je me suis retrouvé entouré de beaucoup de personnes et j’ai appris bien vite que certaines ne me voulaient pas du bien. C’est entre autre pour cela que j’ai choisis d’arrêter Au fur et à mesure j’avais eu l’impression de me transformer en liasse de billet à pattes et j’ai finis par voir le mal partout. J’ai malgré tout toujours gardé une bonne relation avec ma « fan-base », souvent on me reconnaissait dans la rue «  Regarde c’est l’ancien chanteur d’Avenged ! » et ils venaient me voir en courant pour avoir une photo ou un autographe. Ils étaient tous très gentils, et il me demandait souvent pourquoi j’avais quitté le groupe ou quand est ce que je revenais. Ça me faisais plaisir, mais je ne regrettais rien, je préférais me consacrer à autre chose. Aujourd’hui tout ça ne rime plus à rien, titre de richesse, de célébrité, le rang social. Tous a n’a plus d’importance, on est tous égaux face à la mort. On a plus du tout la même notion de la vie une fois qu’on vit au milieu d’un danger permanant.

Elle semble dubitative quand je lui affirme qu’elle n’a pas l’air de ce qu’elle avance. Pourtant, j’ai beau ne pas avoir compris tout ce qu’elle a laissé échapper, ça a l’air quand même de sujets lourds et graves. Elle garde tout ça enfermé en elle depuis un bout de temps et n’en parle a personne, elle doit se sentir tellement seule. Seule face à tout ça et pourtant elle n’a explosée qu’aujourd’hui. Il faut être quelqu’un de solide pour savoir gérer de tels sentiments.

Elle rit étrangement face à ma proposition, la confiance revient à moi. « Même si ça manque de de bouteille à faire tourner ça me va. » Un rire rauque s’échappe de ma gorge. Je tire une dernière fois pour tuer ce qu’il reste de ma cigarette que j’écrase sous la semelle de ma chaussure. Ce fameux jeux de la bouteille, ça fait des années que je n’y ai pas joué, pas depuis mes années adolescentes ou j’étais encore puceau et ou le simple fait d’embrasser une fille faisait monté ma libido en flèche.  
« Si j’avais sus, au lieu de prendre une robe de princesse elfe j’aurais pris le T shirt de ton groupe en fuyant vers Detroit. A lonely road, crossed another cold state line Miles away from those I love purpose undefined ! Comme je suis bonne joueuse, je te laisse ouvrir les festivités ! Mais tu me devras un autographe pour la peine!» Je fixe Maddie d’un air surprit, elle connaît même les paroles de chanson ? Je ris sincèrement. Je gratte rapidement l’arrière de mon crâne, je suis à la fois légèrement embarrassé et très content.  

- « J’pourrais même te chanter un petit truc si tu veux ! Mais je ne suis pas assez saoul pour le moment. Puisque j’ai le droit a une question, je ne vais pas laisser passer ma chance. Je vais commencer en douceur. Alors dis-moi princesse, qu’est ce tu faisais et fait dans la vie ? »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyMar 27 Mar 2018 - 18:30
Maddie s’amusa de sentir Corray un peu gêné et surpris de se rendre compte qu’elle aimait son groupe. C’était mignon une star un peu timide. Cela restait assez surprenant au regard de son gabarit de l’ensemble des tatouages qui parcouraient sont corps. D’ailleurs elle se demandait comment il avait réussi à endurer cette torture. Elle avait pleuré du sang et tordu la main de Juliet quand elle s’était faite tatouée un lapin blanc, très en bas du dos, indiquant clairement la direction du « terrier ». C’est fou les idées qu’elle avaient quand elle était bourrée. Dans tous les cas, pour Corray, elle s’était attendue a un gros dur, pas vraiment du genre a aller sauver les rouquines en détresse et prendre le temps de les faire rire.

C’était vraiment un moment hors de tout, presque surnaturelle tant il était naturel dans ce monde devenu fou et horrible. Elle rit de bon cœur quand il lui indiqua la possibilité de lui jouer un morceau. Et c’est un peu malicieusement qu’elle ajouta :

« Parce que tu espérais sincèrement passer au travers maintenant que je sais qui tu es ? Promis je ne te confondrais pas avec un jukebox et je ferais de mon mieux pour ne pas chanter avec toi. »


Corray ne la connaissait pas assez pour savoir que, pire que son rire singulier et communicatif, Maddie avait un autre « léger » défaut que malheureusement tout ceux qui avaient eu le malheur de voyager en voiture ou faire un karaoké avaient subi. Maddie adorait la musique plus que la musique ne l’aimait. Elle compensait néanmoins les fausses notes par un enthousiasme débordant qui pouvait, le plus souvent, aggraver la séance de torture lorsqu’elle « revisitait » les chansons.

La première question tomba, et, comme tout ce qui composait la vie de Maddie, la réponse n’était pas aussi simple que pour le commun des mortels.

« Et bien, on va dire que le jour j’avais un gros casque jaune et des bottes pas sexy pour aller diriger des chantiers, et la nuit j’avais un sobriquet, une perruque et tout le tralala pour écrire des livres pour ménagère en manque de sensation. Mais ca m’étonnerait que tu sois de lectorat de la saga des « ours sauvage ». Je pense que si je te parle du Musée Guggenheim a Bilbao ou le One World Trade Center de New York, ca te parlera plus. J’ai aussi essayé de faire femme au foyer, mais ca ne m’a pas plus.  Maintenant a ton tours… »

Il y avait tellement de questions qui lui trottait dans la tête qu’elle ne savait pas par ou commencer. Et forcement, Maddie Purple ne serait plus Maddie Purple si elle faisait dans le classique :

« Alors, dis moi, avec les groupies, ca se passait comment? Tu etais plutôt du genre a les agglutiner dans ta loge ou a les fuir comme la peste ? »



HRP:
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyMer 28 Mar 2018 - 10:08
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray La rouquine me regarde d’un air amusée. Il est vrai que seulement ça fait un moment que je n’ai pas eu une discussion avec un vivant mais en plus de ça elle me « connait » . Le fait que les gens puissent « m’admirer » m’a toujours mis un peu mal à l’aise, au départ ce groupe c’était juste un délire entre pote ! Et puis c’est partit tellement plus loin que ce qu’on aurait pu imaginer, et a une vitesse. Ça m’a permis de vivre de merveilleux moment. Plusieurs fois je me suis retrouvé planté au milieu de la scène, la gorge serrée et les frissons parcourant mon corps quand le publique se mettait à chanter à ma place créant un immense et imposant écho. Mieux qu’une partie de jambe en l’air disait Bryan !

Elle rit à ma proposition. « Parce que tu espérais sincèrement passer au travers maintenant que je sais qui tu es ? Promis je ne te confondrais pas avec un jukebox et je ferais de mon mieux pour ne pas chanter avec toi.» Je ris à mon tour  et acquiesçe d’un hochement de tête. C'est aussi un problème lié à ce métier, a peine a tu prononcé les mots « musicien professionnel » tu deviens un lecteur mp3. «Oh et tu sais jouer ça ? Et tu peux jouer ça ? Vas-y, chante pour voir ! » Non je ne vais pas chanter et non je ne sais pas jouer la chanson pourrie du moment ! Tout ça pour dire que ça fait quand même du bien de voir qu’il y a des gens qui ne nous prennent pas pour des mange disques.

Elle m’explique donc ce qu’elle faisait dans la vie, à ce que j’ai compris elle dirigeait des chantiers. Mon regard la survole une nouvelle fois, je fais rouler mes yeux le long de sa silhouette. On est loin du cliché de la nana carrée et aux angles brut que l’on peut trouver dans ce domaine. Et elle me dit qu’elle est aussi écrivaine à ses heures perdues. Elle produisait des œuvres érotiques.  Enfin c’est ce que j’ai compris par « ménagères en manquent de sensations », je la fixe avec un regard complice et enjôleur. Intéressant, si elle en a conservé un exemplaire je ne dirais pas non à une petite séance de lecture. Au moment même où Maddie prononce le titre de sa saga de bouquins, l’air présent sur mes traits se volatilise presque immédiatement. «  Ours sauvages », vu le titre j’ai une petite idée de quel genre de roman coquin il s’agit… Sa nouvelle question me fait sourire de plus belle, je passe la langue sur le piercing de ma lèvre. Léger tic nerveux.

- « Et bien heu… J’aurais tendance à dire que j’étais assez proche de mes fans en général. J’aimais bien les avoir autour de moi, ça me motivais. Et j’avoue que c’est arrivé que j’amène deux ou trois jolies filles dans ma loge. C’est arrivé madame, j’avoue tout ! Je ris sincèrement en faisant mine de lever les mains en l’air. »

Je ne donnerais pas de détails ou d’anecdote croustillantes pour le moment, je ne suis pas assez proche de la jeune femme qui est en train de ma questionner. Et je ne voudrais pas qu’elle me prenne pour un genre de pervers, même si je dois avouer être et avoir été, surtout à l’époque, très porté sur les relations charnelles. Depuis la fin du monde, parce que c’est littéralement ça, je n’ai plus eu de relations intimes. Et il faut avouer que quand on est entouré de ses amis, qui sont tous des mecs, et qu’on est obligé de faire toujours attention et de toujours réfléchir pour survivre on ne pense plus trop à ça. J’attrape mon verre et le fini d’une traite, je commence à avoir vraiment chaud, mon débardeur me colle à la peau. Entre la chaleur liée a l'alcool et le soleil, c’est un vrai sauna.

- « ça te gènes si j’enlève mon tee-shirt ? La chaleur m’étouffe… Je suis gêné de poser cette question, mais il faut avouer que ne mangeant presque rien, l’alcool me monte vite a la tête. Alors dis-moi, qu’est qui se passe avec ton mec ? J’ai crus comprendre que tu te sentais mal par rapport à lui. Je me sers un troisième verre et je lui propose de la resservir en la désignant du goulot et en haussant un sourcil. »

HRP:
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptySam 31 Mar 2018 - 0:14
Maddie ne put que s’amuser en découvrant la tête de Corray quand elle lui expliqua son « ancien métier officiel ». Oui c’était vrai qu’on la voyait tellement plus dans des salons à faire la potiche genre architecte d’intérieur qu’en train de diriger des chantiers. Il était loin d’être le seul à s’en étonner.

La rouquine l’écouta avec intérêt mimant presque un micro de journaliste pour récolter les aveux de la star. C’était trépidant de parler à une personne aussi connue. Alors comme ça c’était un coquinou ? Assez proches ? Maddie lâcha un rire de gorge qui ne cachait aucunement les idées qu’elle pouvait se faire de ce type de proximité. Deux ou trois, rien que ça.

« Que celui qui n’a jamais pécher jette la première pierre. »


Il fallait plus que des galipettes en groupe pour choquer l’auteur de la saga ours sauvage. Il ne fallait pas croire que ses œuvres ne se basait que sur des exemples platoniques. Certes, elle n’avait pas coucher avec Logan, mais elle avait quand même pas mal expérimenté certain de ses chapitres dans un soucis d’authenticité et de cohérence artistique bien sûr.

Elle explosa littéralement de rire quand il lui demanda si cela la gênait qu’il retire son t shirt.

« Parce que tu es le genre à demander l’autorisation ? Je crois qu’après ma crise de nerfs de tantôt, je peux me montrer clémente et t’autoriser à te dévoiler à mon chaste regard.»

Maddie n’était pas vraiment portée sur la pudeur. Même si les récents évènements avaient quelque peu ébranlé ses convictions, il fallait plus qu’un torse nu pour la choquer. Beaucoup plus. Qui n’avait pas vu Miss Purple a poil dans cet univers ? Ce que Corray ne savait pas c’est qu’il avait certainement ce qu’aucun être vivant, pas même ses maris, n’avaient pu apercevoir : Maddie pétant un câble.  Au moins, comme ça, elle pouvait admirer ses chefs d’œuvre de tatouage et poussa même jusqu’à un sifflement d’appréciation.

« Et promis c’est pas moi qui ai monté le thermostat pour te forcer à te déshabiller. Quoique… je crois avoir participé au réchauffement climatique. Ca compte ? »

Elle lui lança un clin d’œil. L’ancienne Maddie aurait déjà été en soutient gorge pour éviter qu’il ne se sente seul, mais la nouvelle avait toujours des affreux souvenirs des moments passés entre les griffes de Joshua Cornwell. Et son ombre, qui pour le moment s’était tenue a distance, fit à nouveau son apparition pour la nouvelle question de son chevalier tatoué. Que dire sur elle et Rajesh ? Qu’elle l’aimait ? Qu’ils avaient du mal à communiquer parce qu’il ne savait pas sortir de son laboratoire alors qu’elle n’était plus capable de quitter le camp de Fort Hope, qu’il y avait tellement de non-dits entre eux… sans parler du choc culturel. Autant avant elle aurait été confiante que, depuis son retour, elle se sentait faiblir devant la tâche.  

Elle regarda avec sérieux et gravité Corray en hochant la tête pour accepter un nouveau verre, qu’elle vida d’une traite, avec une descente corroborant son appartenance au milieu du bâtiment.

« Ok, on y va tu veux que je commence par ou ? Au fait que je me sente mal parce que ce type est juste génial, épatant, qu’il peut sauver toute l’humanité grâce a un vaccin, qu’a coté de lui j’ai autant de charisme qu’une moule morte dans une braderie du nord de la France ou qu’il y a deux ou trois choses que je ne sais pas lui dire parce que j’ai peur que ca mette la fin… »

Comme plusieurs maris, une carrière d’écrivain olé olé, alors que leur seul rapport sexuel semblait déjà l’avoir choqué, mais surtout un moi ou elle avait jouer la parfaite petite épouse d’un psychopathe pour survivre.
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyMar 3 Avr 2018 - 14:32
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray Maddie s’amuse beaucoup de me poser des questions, d’un côté cela me plait bien. C’est rare que quelqu’un s’intéresse à moi ces derniers temps, a part si c’est pour me mettre à la carte.  Avoir un échange et en plus avec une jolie femme, j’en demandais pas tant ! Quand j’y pense, je vendrais surement mon âme contre beaucoup d’alcool et des jolies filles. Je suis tellement achetable. Mes songes laisse mes lèvres se fendent d’un sourire.

Je sens son regard complice sur moi quand elle me dit : « Que celui qui n’a jamais pécher jette la première pierre. » Sachant qu’elle est écrivaine et d’histoires érotiques, excusez-moi du peu. Son imagination est surement en train de divaguer un peu partout. J’avoue être curieux en ce qu’il concerne la narration de mes hypothétiques activités a l’horizontal. Ça pourrait être amusant et très divertissant.

- « Et bien crois-moi, je suis pas prêt de m’entrainer à faire des ricochets ! "


Je ris nerveusement à ma blague de mauvais goût, passant une nouvelles fois la langue sur mon piercing. Je me raidis quand le rire de la rousse résonne sur les planches en bois usées. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se braque et qu’elle rougisse, mais j’avoue être surpris de sa réaction face à ma demande. Je lui souris, bienveillant. Je passe mes doigts sous le léger tissu au niveau de mes hanches. Je le tire au-dessus de ma tête, je sens déjà l’air frai caresser ma peau et me donner des frissons. Les muscles de mon corps glissent sous ma peau et les os de mon dos craquent dans un petit bruit sec. Je me saisis de mon débardeur avant de le laisser glisser le long de mon bras et tomber mollement par terre. « Et promis c’est pas moi qui ai monté le thermostat pour te forcer à te déshabiller. Quoique… je crois avoir participé au réchauffement climatique. Ça compte ? » Je ris sincèrement en lui faisant un clin d’œil complice.

- « Je te soupçonne quand même ! »

Je ris de bon cœur, profitant d’un clin d’œil de la rouquine qui disparait dans l’instant d’après. Le temps des conversations sérieuses est arrivé, ça risque d’être beaucoup moins drôle et distractif que les précédentes mais ce sont des questions qu’il faut aborder. Elle accepte d’un hochement de tête, la proposition d’un nouveau verre, que je lui serre généreusement. « Ok, on y va tu veux que je commence par ou ? Au fait que je me sente mal parce que ce type est juste génial, épatant, qu’il peut sauver toute l’humanité grâce à un vaccin, qu’a coté de lui j’ai autant de charisme qu’une moule morte dans une braderie du nord de la France ou qu’il y a deux ou trois choses que je ne sais pas lui dire parce que j’ai peur que ça mette la fin… » Mon cœur de serre car aucune personne ne devrais avoir à dire ça de soi mais je me rends compte aussi,  de la chance qu’a ce type d’avoir une femme qui pense ça de lui à ses coté. Ça me fou la gerbe rien que de pensais qu’elle se sente délaissé. Mes mâchoires se serrent, j’essaie de garder une expression bienveillante malgré la rancœur qui m’habite.

- « J’ai tout mon temps princesse, moi personne ne m’attends à la maison. Fais comme tu le sens. Je bois une nouvelle gorgée, ma tête tourne. Avant de la laissé reprendre j’ajoute tout de même : Tu sais, si tu l’aimes comme tu le prétends et qu’il t’aime de manière identique en retour il n’y a pas de raison qu’il mette fin à votre histoire. Le but d’un couple c’est de s’aimer malgrés les différences et les difficultés. Que tu sois sincère ne doit pas le bloquer au contraire, ça doit lui prouver qu’il peut avoir confiance en toi. Enfin, j’crois. »

Je suis tout de même le moins bien placé pour donner ce genre de conseils, je suis quand même quelqu’un qui n’est jamais arrivé à rester en couple. Et la seule fois où c’est arrivé, j’ai fini par me faire tromper avec mon pote. Mes poings se serrent en repensant à la sensation que j’ai éprouvé quand j’ai ouvert la porte et que je les ai découvert nus dans mon pieu. La seule partie un peu consolent de cette soirée a été le bruit de ses doigts cassés sous la semelle de mes chaussures. Je prends une grande inspiration essayant de détendre mes épaules et d’arrêter de laisser divaguer mon esprit.
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyVen 6 Avr 2018 - 23:29
Maddie se reprit. Elle n’aimait pas ce voile de gravité et de nostalgie qui risquait de gâcher ce moment léger et gai comme elle n’en avait pas connu depuis des semaines. Pourtant elle ne savait plus où elle en était avec Rajesh, enfin, si elle, savait où elle en était-ELLE. Elle ignorait juste où lui se situait. Il avait l’art et la manière de parler de beaucoup de choses, certes très intéressantes, qui ne rêverait pas d’avoir la courbe d’évolution de la reproduction des crustacés terrestres en Amérique latine sur les 10 dernières années avant l’apocalypse ou savoir les implications des arcs scénaristiques de l’ensemble des Batman selon les auteurs et les époques ? Mais au final… c’était un peu comme internet, noyée au milieu de trop d’informations on perdait le fils de celle qu’on espérait trouver à la base. Il ne lui avait jamais dit qu’il l’aimait, il n’arrivait pas à formuler ce qui pouvait se passer dans sa tête après sa disparition d’un mois. Quant a elle, elle n’arrivait pas a lui dire ce qui choquait déjà les gens d’ici. Il était si sensible. Elle ne savait juste pas comment aborder les choses.

Elle avait beau se dire que c’était toujours plus que ce que vivait Abel, qui avait vu sa femme enceinte se faire torturer puis tuer sous ses yeux. Mais cela ne l’avait jamais réconforté de savoir qu’il y avait des gens plus malheureux qu’elle. Elle essaya de se recomposer un sourire et de chasser ses tristes pensées loin de ce petit moment d’évasion pures que lui offrait Corray.

«  Disons qu’il n’est pas des plus expansif quant à ses ressentis. On peut difficilement être le sauveur du monde et avoir beaucoup de temps pour penser a soi… ou a sa copine. Tu dois me prendre pour une folle. »

En même temps qui ne prenait pas Maddie Purple pour une excentrique de haut vol ? Il n’y avait qu’a lire ses messages sur le registres des sorties, quand elle savait encore sortir, pour sentir souffler en elle ce petit vent de folie enfantine qui avait, jusqu’alors, survécu a tout. Et grâce a Corray elle avait l’impression de le retrouver un peu. Cela faisait du bien. C’était comme ouvrir grand une fenêtre part un beau matin de printemps après un hiver passé a se calfeutrer.  C’est toujours avec un peu d’humour qu’elle enchaina :

« Comme ce fait il qu’il n’y ait personne qui t’attende chez toi alors que tu semble doué d’une certaine sagesse, pour ne pas dire plus en la matière… ? »

Pourtant c’était un peu triste en y pensant. Fort Hope était une communauté forte et soudée, mais il était facile de se sentir perdu. Chacun avait ses plaies à lécher et même si Logan faisait des miracles pour réunir tout ce petit monde en harmonie, certain peinait a trouver leur place. Maddie regrettait de ne pas avoir été plus présente pour les autres, comme elle le faisait avant avec les nouveaux. A force de se complaire dans son malheur elle s’était trop renfermée.

« Et au passage Corray, je sais que je ne suis pas venue te voir a ton arrivée comme je l’aurais dû, je m’en excuse, mais ma maison t’es toujours ouverte et si tu as envie d’avoir le sentiment que quelqu’un t’attends, Juliet et moi serions ravies que tu passes quand tu en as envie. Bon maintenant, raconte-moi tout grand sage de l’amour ! Je n’ai rien pour prendre des notes mais je vais essayer de retenir tes grands préceptes ! »


Elle lui fit un clin d’œil en se resservant.
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptySam 7 Avr 2018 - 23:37
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray Maddie semble réfléchir, elle choisit surement ces mots ou bien mets de l’ordre dans sa tête. Je suis contient que la situation ne doit pas être facile pour la rousse et je comprends très bien qu’elle ait une appréhension à se confier à moi. Mais bon, en vue de la situation - j’veux dire, je suis à moitié à poil devant et elle a pleuré les larmes de son corps devant moi – je pensais pourvoir percer un peu la lourde carapace qu’elle se traine. J’aimerais lui dire qu’elle n’a rien de craindre avec moi, que je ne suis vraiment pas une personne porté sur les apparences que peu importe ce qu’elle me montre je suis prêt à accepter. Mais comme d’habitude ma pudeur m’en empêche, ou peut être que je ne saurais même pas comment m’exprimer correctement. Ça ne me rend pas triste, ni frustré, je suis juste comme ça. Je m’y suis résigné à force, même si quelques fois ça me met dans des situations assez délicates. «  Disons qu’il n’est pas des plus expansif quant à ses ressentis. On peut difficilement être le sauveur du monde et avoir beaucoup de temps pour penser a soi… ou a sa copine. Tu dois me prendre pour une folle. » Oui, vu sous cet angle là c’est certain. Mais il me semble essentiel, dans un monde où on se bat pour rester en vie, de prendre soin de ses proches. J’ai perdu toutes les personnes autour de moi à cause de cette foutu maladie et je les aurais chéris jusqu’au bout. Et même aujourd’hui je donnerais beaucoup pour les chérir de nouveau. Un air légèrement triste naît sur mes traits en repensant au regard que m’a lancé Bryan à travers la vitre avant de s’échapper à toute jambe, des créatures à ses trousses.

- « Non tu n’es pas folle ! Tu sais, je peux comprendre que même dans de telles circonstances des sentiments peuvent naitre. La solitude n’est vraiment pas quelque chose de facile et la souffrance devient plus supportable à deux. Les relations sont plus compliquées, mais ce n’est pas la faute des gens, c’est la faute de toute la merde qui gravite autour. Je plisse les yeux, un léger sourire au coin des lèvres. Je lui lance un regard attendri et tendre. Alors ne te remets pas trop en question et surtout ne te dévalorise pas. Tu dois être une petite amie géniale. »


« Comme ce fait il qu’il n’y ait personne qui t’attende chez toi alors que tu semble doué d’une certaine sagesse, pour ne pas dire plus en la matière… ? » J’ai un léger rire nerveux. Non pas que la question me met mal à l’aise mais je n’y ai jamais trop réfléchis. Depuis que j’ai perdu les membres de ma meute - On appelait souvent notre groupe d’ami comme cela – j’ai fait cavalier seul. Je suis entré dans le Fort dans mon intérêt primaire. Plus de sécurité, plus de confort, plus de repos… Je ne me suis jamais posé de telles questions. Peut-être parce que me faire de nouveaux amis n’a jamais été vraiment mon fort, mais aussi parce que après avoir perdu 3 parties de moi-même, je ne sentais plus capable de renouer de liens.

- « Je ne sais pas trop, j’avoue que je ne me suis pas posé la question. Depuis que j’ai perdu ma meute, j’estime que le dernier loup doit rester en solitaire. »

« Et au passage Corray, je sais que je ne suis pas venue te voir à ton arrivée comme je l’aurais dû, je m’en excuse, mais ma maison t’es toujours ouverte et si tu as envie d’avoir le sentiment que quelqu’un t’attends, Juliet et moi serions ravies que tu passes quand tu en as envie. »Je ne sais pas si c’est la formulation de sa phrase ou sa proposition que déclenche ça, mais mon cœur se serre. Une vague de chaleur traverse mon corps. Je dois avoir une expression assez étrange, un mélange entre de la stupéfaction et une légère mélancolie. Je suis réellement touché. Je ne sais pas quoi répondre… J’essaie de lui dire mille fois merci, de lui dire à quel point ça me ferrais plaisir. Mais rien de sort de ma gorge étroite. J’aurai aimé me lever et la prendre dans mes bras une nouvelle fois, mais rien de se passe. Oui, j’ai envie d’avoir le sentiment que quelqu’un m’attend. J’ai attendu ces mots tellement longtemps... « Bon maintenant, raconte-moi tout grand sage de l’amour ! Je n’ai rien pour prendre des notes mais je vais essayer de retenir tes grands préceptes ! » Je racle ma gorge, buvant ce qu’il reste de mon verre pour l’anesthésier et la détendre. Je me ressers. Je deviens trop émotif quand je bois c’est inévitable.

- «  Et bien je.. heu.. Je ne suis pas doué pour ce genre de choses.. Je dis juste ça parce qu’il me semble normal de réagir de cette façon. J’inspire profondément. Bon ! C’est à toi de poser une question non ? »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyLun 16 Avr 2018 - 19:05
Maddie compatissait sincèrement quand Corray lui expliqua, avec ses mots et lui et beaucoup de pudeur, qu’il avait perdu les siens. Sa meute, une étrange façon de parler des liens forts qui devaient l’unir a ceux qui n’étaient plus là pour lui mais qui donnaient une parfaite idée de ce qu’il avait traversé. Maddie avait, elle-même, eu du mal a voir ses camarades de GN et partenaire de route, tués par les Punishers sous ses yeux. Mais au fond, sa meute a elle était saine et sauve, c’était Juliet, c’était Logan, c’était Rajesh et elle ne savait pas pourquoi mais elle pressentait que Corray la touchait suffisamment pour qu’elle est envie de le compter parmi ces gens si importants.

Instinctivement elle tendit la main et la posa sur celle du jeune homme. Un geste qu’elle appuya avec un sourire :

« Tu n’as pas a resté un loup solitaire tu sais ? Ici, tu peux te refaire une meute. Ce monde nous abime suffisamment pour que nous n’ayons pas a affronter tout cela seul… »


Ce qui était assez paradoxale au regard de comment Maddie gérait son traumatisme depuis son retour. Mais une femme n’est pas vraiment une femme sans une bonne dose de mauvaise fois aussi naturelle que spontanée. D’ailleurs, elle n’était pas dupe sur le fait que si elle était devant lui en un seul morceau, c’était bien parce qu’elle avait eu sa meute a elle qui était venue a son secours et l’avait arrachée aux griffes de Joshua Cornwell. Et que dire de Juliet qui, pire qu’une mère loup était toujours a roder pour s’inquiéter pour elle et la surprotéger.

« Je sais que ca ne doit pas être évident pour toi, mais Fort Hope est une bénédiction dans ce monde qui n’a plus de sens. »

Elle retira sa main en se rendant compte qu’avec l’épidémie, les violences entre vivant et les conditions de vie insalubres qui étaient celle de l’humanité, elle était incapable de savoir combien de personnes arrivaient encore a survivre seules. D’ailleurs, Fort Hope et le labo étaient les plus gros rassemblements de vivants civilisés qu’elle avait croisé depuis son départ de Bicoline. Ils avaient de l’eau potable, courante et bientôt chaude. Ils avaient réussi a organiser une ferme et des plantations. Même après la tempête de ce début d’année, les fortifications avaient tenu bon et ils goutaient tous a une forme de sécurité privilégié au regard de l’état du monde.

Ils avaient de la chance d’être ici. Beaucoup de chances. Elle se ré adossa sur son siège en finissant doucement son verre. Elle avait des tonnes de questions qui lui brulaient les lèvres mais les règles étaient de le faire une a une.

« Ce n’est pas simple de ne poser qu’une question, j’aimerais tout savoir de ta vie de rock star, ça devait être fou a vivre. J’aimerais aussi savoir comment tu as vécu « la révélation » de l’apocalypse, les significations de tes tatouages et surtout comment tu as fait pour endurer ça… En fait je crois que je suis très curieuse a ton sujet, ce n’est pas tout les jours que l’on rencontre quelqu’un comme toi. Hum… je vais commencer par une question terre a terre mais qui a son importance… »

Elle se mordit les lèvres avant d’enchainer, non sans une pointe d’inquiétude :

« … est ce que tu te plais parmi nous ? »

Maddie avait déjà vu tant de drames affreux ou des gens, pour des raisons diverses, telles de difficultés a retourner dans ce semblant de normalité après avoir connu l’enfer, quittaient sans un mot le camps pour retourner a une vie impitoyable. Et il n’y avait rien de plus terrible que de recroiser un visage connu sur des zombies en ce demandant si on aurait pas su leur éviter ce sort affreux.
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyVen 20 Avr 2018 - 16:07
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray Maddie a dut sentir le profond sentiment qui m’habite à chaque fois que je repense à mes compagnons disparut. Il est vrai que leur absence laisse un gros trou béant et qu’il s’agrandit de jour en jour. Quand j’en parle, je peux entendre ses grognements qui me rappellent à quel point la solitude me ronge. Sa main vient se poser sur la mienne, un léger sursaut me prend. Mon cœur rate un battement et je déglutis nerveusement. Je baisse mes yeux embués, voulant cacher un maximum les émotions qui traversent mon corps. Ce n’est pas dans mes habitudes de réagir comme ça, l’alcool, le fait que ça fais des mois que je n’ai pas eu de contacts humains et aussi le fait que je n’ai jamais pu en parler et donc faire le deuil de mes morts. Tous ces éléments constituent un cocktail explosif que mon self control me permet d’étouffer. Sans ce gilet part balle a tout épreuve ça ferrait surement un moment que j’aurais éclaté en sanglot. D’ailleurs, cela soulève une bonne question : La dernière fois que j’ai pleuré… C’était quand déjà ? Je me souviens avoir beaucoup pleuré dans les bras de Bryan quand Jimmy est mort. Mais après ? Même quand j’ai perdu Bryan et Zack, mon corps et mon esprits étaient tellement épuisé, j’étais tellement à bout de force… Je n’ai rien dis, rien fais... J’étais vide, je le suis toujours. « Tu n’as pas a resté un loup solitaire tu sais ? Ici, tu peux te refaire une meute. Ce monde nous abime suffisamment pour que nous n’ayons pas à affronter tout cela seul… Je sais que ça ne doit pas être évident pour toi, mais Fort Hope est une bénédiction dans ce monde qui n’a plus de sens. » Je lève les yeux, lui adressant un regard humide et attristé. Je caresse doucement du bout de  mon pouce ses doigts fins, lui offrant un sourire qui se voulu sincère mais déformé par la vraie nature de mes pensées.

Au fond de moi je ne sais pas je suis capable de faire tout ça. J’veux dire, me reconstruire une vie, avoir des liens, vivre dans la peur incessante de perdre les miens, reformer une meute… Mais d’un autre coté, en voyant la douceur et la gentillesse de la jeune femme en face de moi, je me dis qu’il y a encore un espoir. Au moment où sa main se détache de la mienne, je reviens à moi. Secouant légèrement la tête pour me redonner un peu d’énergie et de positivité. « Ce n’est pas simple de ne poser qu’une question, j’aimerais tout savoir de ta vie de rock star, ça devait être fou à vivre. J’aimerais aussi savoir comment tu as vécu « la révélation » de l’apocalypse, les significations de tes tatouages et surtout comment tu as fait pour endurer ça… En fait je crois que je suis très curieuse a ton sujet, ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre quelqu’un comme toi. Hum… je vais commencer par une question terre à terre mais qui a son importance… est ce que tu te plais parmi nous ? »

Je ris nerveusement, lui adressant un regard malicieux. Le fait que j’ai été le chanteur d’un groupe assez connu l’intrigue décidément beaucoup. Si ça peut permettre d’ouvrir une conversation, ce n’est qu’à mon avantage.

- «  Même si je ne vois toujours pas ce que j’ai de spécial, je répondrais avec plaisir. Mais une question à la fois princesse ! Je lui fais un clin d’œil discret en émettant un rire rauque. Et bien heu... Je ne sais pas vraiment à vrai dire, je ne suis allé à la rencontre de personne pour le moment. Je suis habitué à vivre dehors et quand je suis dans le silence trop longtemps je réfléchis trop. Ma maison est bien vide. Je lui souris. Mais malgré ça tout le monde a été gentil et courtois. Au moins je me sens en sécurité. Je bois une nouvelle gorgée, je la regarde ensuite d’un regard suspicieux. Et toi princesse, tu te sens en sécurité ? »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyLun 23 Avr 2018 - 21:10
Jusqu’à il a peu, le silence et la solitude était vécu comme une forme de punition pour cette suractive pleine de vie. Il lui fallait du monde pour s’étourdir, de la musique pour guider ses pensées chaotique de la façon la plus positive qui soit, bref, Maddie Purple n’avait jamais eu le profil de la solitaire assumée. Et si, en ce moment, elle s’isolait, ce n’était pas vraiment par choix mais plus par résultante de ses mésaventures. Elle ne supportait plus le regard plein de pitié des autres qui l’enchainait à tout ce qu’elle essayait d’échapper.  Aussi, elle comprit parfaitement ce que Corray essayait de signifier.

Fort Hope était accueillante, à sa façon, mais elle avait, aussi, ses travers. Il était très facile d’être seul au milieu de cette petite communauté. Trouver sa place pouvait prendre du temps et certain, qui n’avait pas eu la patience ou la vision qu’il y avait une fin a leur solitude. Voir tous les habitants courir a droite et a gauche quand on rumine dans une maison vide devait être une épreuve. Mais, avant qu’elle puisse faire part a son compagnon de la possibilité qu’elle l’aide à s’intégrer, il lui posa la pire question qu’il pouvait.

Elle se raidit et senti, malgré elle les couleurs de son visage la quitter (hormis celle de son maquillage dégoulinant qui, elles, ne lui faisaient pas la gentillesse de disparaitre.) se sentir en sécurité a Fort Hope… oui elle devrait. Logan avait été intraitable avec cette question. Elias était le meilleur dans sa catégorie, Joshua ne pouvait plus entrer ici impunément comme il l’avait fait. D’ailleurs, s’il l’avait pu le faire, elle était certaine qu’il aurait déjà exercé sa vengeance. Pourtant la liste de si, aussi irrationnelle soit elle, était bien ancrée en elle. Elle le savait cruel et patient. Il était capable d’attendre qu’elle se pense en sécurité pour frapper. Et puis, il lui avait prouvé qu’il avait quand même réussi a mettre la main basse sur des objets du camps pendant sa captivité. Même s’il y avait de grande chance qu’avec la mort d’Isha, ce sale type soit parti torturer d’autres innocents ailleurs… il était toujours là pour elle. Dans chaque ombre, chaque cauchemar, chaque recoin sombre, telle une menace guettant le bon moment pour la remettre dans cette affreuse cellule.

Elle se rendit compte que le silence s’éternisait et qu’elle était en train de torturer nerveusement son bas de t shirt. Elle essaya de se composer un visage plus neutre pour lui répondre.

« Je suis sure que l’on pourrait philosopher des jours sur la notion de se sentir en sécurité dans un monde ou les morts mangent les vivants et ou les fous se prennent pour des rois. Logan affirme que nous sommes en sécurité ici et je dois avouer que, pour avoir travaillé sur les fortifications du camp, nous ne risquons pas de sitôt de voir une horde dans les rues. »

Quant à Joshua Cornwell… oui elle avait un peu contourné la question, elle n’avait pas envie de passer pour une folle ou de faire peur à Corray comme elle ne voulait pas lui mentir. Aussi, elle enchaina prestement.

« Et tu n’as pas pensé à prendre des collocs dans ta maison ? C’est tout bête mais ça aide parfois que tout le quotidien d’une maison ne repose pas que sur une personne et puis, ça rend le quotidien plus animé. Et sinon je peux voir avec Juliet si la chambre d'amis est dispo aux risques que tu ne doives payer un loyer en nature!»

Elle réussi a lui faire un petit sourire timide avec cette pointe d'humour.
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyJeu 26 Avr 2018 - 10:02
No dawn, no way, we are always in this twillightMaddie & Corray Ma question semble résonner en écho dans un silence qui pourrait très bien rimer avec la mort. Elle blêmit immédiatement, comme un linge qu’on aurait aspergé de javel. Je sais que ma question présentait des risques, mais j’étais loin d’imaginer une telle réaction. Qu’avait-elle put subir ? Qu’est-ce que cet enfoiré lui a fait pour qu’elle frôle l’infarctus a peine j’effleure le sujet. Ses joues souillées de maquillage noir n’ont plus aucune tinte de rose pâle, style poupée de porcelaine. Le silence s’éternise encore et encore. Mes yeux ne la quittent pas, je suis à l’écoute. Elle tripote et tire nerveusement sur son tee-shirt. Mes paupières se plissent, essayant de donner à mon visage un air beaucoup plus rassurant. Mes lèvres se décollent, je tente que reprendre la parole me sentant moi-même mal à l’aise. Mais elle reprend. « Je suis sure que l’on pourrait philosopher des jours sur la notion de se sentir en sécurité dans un monde ou les morts mangent les vivants et ou les fous se prennent pour des rois. Logan affirme que nous sommes en sécurité ici et je dois avouer que, pour avoir travaillé sur les fortifications du camp, nous ne risquons pas de sitôt de voir une horde dans les rues. » Ce n’est pas tout à fait faux a vrai dire, cette notion est différente à chacun mais notre survie dépend aujourd’hui de cette notion chaque minutes qui s’écoule. J’ai eu beaucoup l’occasion de voir l’horreur de ces créatures, la cruauté et leur faim abyssale.  Souvent, je les ai observés de loin. Essayant de comprendre la source de tout ça, leur comportement, leurs habitudes. Il faut toujours connaître son ennemi. Il s’est avérer que ce ne sont des créatures conduites que par leur appétit, dénuer d’instinct de survie et de continence. Ce ne sont que des corps vides. Mais je n’ai jamais envisagé la possibilité que certains humains puissent se servir de ce régime chaotique pour faire régner leur folie des grandeurs et leur soif de pouvoir. Maintenant que l’hypothèse est mise sur le tapis, je ne la trouve pas si illogique. J’ai eu de la chance de ne pas croiser grand monde lors de mon errance, car j’aurais été très naïf.

« Et tu n’as pas pensé à prendre des collocs dans ta maison ? C’est tout bête mais ça aide parfois que tout le quotidien d’une maison ne repose pas que sur une personne et puis, ça rend le quotidien plus animé. Et sinon je peux voir avec Juliet si la chambre d'amis est dispo aux risques que tu ne doives payer un loyer en nature!» Je ris, beaucoup plus détendu. Je me redresse en soupirant, je regarde Maddie du coin de l’œil en étirant mon dos.

- « Tu sais, je ne suis pas stupide princesse. Toi comme moi, on sait que je ne parlais pas de ces créatures. M’enfin.. Je me penche vers elle en m’asseyant sur le bord de la caisse en bois. Je lèche le bout de mon pouce, je tends le bas bras vers elle. Je pose ensuite délicatement le bout de mes doigts sur sa joue, effaçant en frottant le reste de maquillage. Je plante mes iris vertes dans celles de Maddie. En tout cas, même si d’autre avant moi ont dut de le dire,  sache que je ferais out ce qui est en mon pouvoir pour que tu puisses enfin te sentir en sécurité. »

Je reviens à ma place en continuant à la soutenir du regard.

- « Pour ce qu’il concerne le loyer, c’est la première fois que je me ferrais un plaisir de la payer ! Je souris sincèrement. Mais malheureusement, Logan a surement du prendre de son temps précieux pour me trouver une piole a moi tout seul, je ne voudrais pas le contrarier… Mais je viendrais dormir de temps en temps avec plaisir ! »
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. EmptyLun 30 Avr 2018 - 23:17
Maddie le regarda avec gratitude. Elle s’en voulait d’offrir une telle vision d’elle-même et de voir que cela pouvait causer du souci a Corray. Elle était blessée, meurtrie et vivait dans la peur de devoir revivre cette épreuve. Les mots de Logan avaient leur logique, sauf qu’il faisait face a une personne aussi maléfique qu’illogique.

Elle prit la main de Corray et la serra fort, avec gratitude et angoisse. Car elle le pensait sincère, sauf qu’il ne se rendait pas compte de qui il avait en face et la dernière chose que la rouquine voulait, c’était de le mettre en danger.

« Merci Corray, mais je suis sûre que Logan a raison, Joshua ne sait plus rentrer ici et nous somme en sécurité… »

Rien que prononcer son nom lui donnait la nausée et la terrifiait. Elle savait qu’un jour, elle arriverait a n’éprouver que de la colère, mais ce jour n’était pas encore venu.

« Il nous harcelait, à la base, parce qu’il voulait récupérer son fils que Logan avait adopté. Il … il l’a tué… ce sale type a torturé et tué son propre enfant parce qu’il refusait de retourner avec lui… »


Et elle avait dû assister à tout cela et subir les sautes d’humeur liées à ce fou après avoir percuté Isha et l’avoir trainé sous une poubelle pour le laisser agoniser. A ça et a toutes les autres horreurs qu’il avait accomplies. Elle n’avait jamais voulu expliquer à Juliet pourquoi elle avait détruit tous les épluches légumes de la maison, mais elle n’était plus de pouvoir être en face de ce petit ustensile de cuisine sans faire une crise de panique.

« Avec un peu de chance, maintenant qu’Isha est mort, il … il est juste parti. »

Un vœux pieu mais pour le moment tout portait à croire que cela était possible. Mise a part la disparition suspecte d’Amalia, il semblait que la vie avait repris son court sans la menace permanente de ce fou. Seules les croix blanches dans le cimetière attestaient le passage de ce fléau. Après une hésitation, un petit sourire revient sur le visage de la rouquine qui venait d’avoir une idée qu’elle trouvait géniale.

« Écoute, c’est peut être stupide mais, dis-toi que Logan et moi on est ami depuis très très très longtemps et que si je vais lui parler il sera plus que d'accord. Je sais qu’on se connait à peine mais je crois que ca pourrais vraiment être une bonne idée que tu viennes vivre avec Juliet et moi. Je suis sûre que Juliet va t’adorer autant que moi et puis, ca nous rassurera d’avoir un homme à la maison ! Sans compter qu'avec nous je te jure que la maison ne te semblera pas vide et que tu ne risques pas de t'ennuyer! Alors? Tu en penses quoi?»

Elle essaya de lui faire ses yeux de chat Potté. Elle était certaine que Logan ne ferait aucun problème, mieux, il y avait de forte chance que cela le tranquilliser même de savoir qu’elle et Juliet acceptaient qu’une autre personne veille sur elles, en espérant qu’il n’est pas besoin de sentinelle dans leur propres maison ou qu’elle ne soit pas en train de mettre un nom de plus sur la liste des futures victimes de Joshua.
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MessageSujet: Re: No dawn, no day, we are always in this twilight.   No dawn, no day, we are always in this twilight. Empty

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