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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie)
In Your Flesh :: Michigan State :: État du Michigan

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MessageSujet: To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie)   To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie) EmptyJeu 18 Juil 2019 - 19:07
Here we go again.La flotte. La boue. Partout. Depuis trois jours, ça n’arrête pas. Il pleut sans discontinuer, et c’est un miracle qu’on n’ait pas perdu encore un gosse d’une infection des bronches ou je ne sais pas quelle autre saloperie qui pourrait traîner dans le coin. Les journées sont humides, les nuits sont humides, et le feu, quand on arrive à en faire, dégage plus de fumée que de chaleur. J’ai aucune idée de l’heure, l’après-midi doit être pas mal avancé, mais si j’lève les yeux, j’vois que des branches, des putains de branches et un pan de ciel gris quand j’suis chanceux. J’ai de plus en plus de mal à arracher mes bottes au sol gorgé d’eau, mais au moins ça creuse les empreintes, ça permet aux autres de suivre sans trop se planter. L’enfer vert, c’est pas l’Amazonie, c’est ici, en plein trou du cul du monde. Je savais que c’était une idée de merde, ces bois, j’leur ai dit aux deux autres, ils ont rien voulu entendre. Ce serait plus court. Abrité. Plus discret. Mon cul ouais, quand j’vois comment on rame pour aligner trois pas, sans compter les vélos qu’on se traîne et les gamins épuisés, elle valait le coup la route sécurisée. J’ai envie de lâcher mon guidon, de poser mon sac, et de foutre le camp jusqu’à sortir de la forêt. C’est pas comme si le temps se prêtait à la randonnée, ni comme si on était attendus quelque part de toute façon. Faut qu’on fasse une halte. Une pause. Des heures qu’on marche sans s’arrêter, dans cet endroit merdique. Et si j’suis pas du genre à tirer au flanc, là, vraiment, j’en peux plus. J’les entends. Ils arrivent. J’ai marché trop vite, encore une fois. Mais si j’me calque à leur rythme, j’ai l’impression de faire du sur place. J’me retourne à temps pour voir la tête de Reese apparaître entre deux fourrés, puis celle d’un des mioches, puis les autres. Charlie doit fermer la marche. On se relaie, on échange les places, les rôles. Un qui ouvre, l’autre qui accompagne, le troisième qui surveille les arrières. S’agit pas d’égarer un gamin, nous en reste trop peu pour ça. La mort, ça apprend le cynisme. Mais pas l’indifférence. Ça, j’peux l’afficher comme je l’entends, ça change rien à ce que je ressens à l’intérieur. Parfois, j’aimerais savoir ce qu’ils ont dans la tête, Reese et Charlie. Le premier a toujours l’air de débarquer d’une autre planète, mais il fait rire les gamins quand rien d’autre ne fonctionne, il arrive à capter leur attention même quand c’est vraiment la merde, et rien que pour ça, pour cette ténacité débile mais hargneuse qu’il a, j’peux pas m’empêcher de l’admirer. Charlie est plus calme, plus réfléchi, mais essentiel aussi, finalement. Raisonnable. Equilibré. J’aurais jamais cru penser ça d’eux un jour. Mais j’les aime bien. J’coule un regard faussement détaché aux gamins qui s’agglutinent autour de nous comme autant de canetons autour de leur mère, avant d’hocher la tête en direction des broussailles qui nous barrent encore la route. « Ça vous dit pas une pause ? J’sens presque plus mes jambes, si j’continue elles vont tomber. » J’esquisse un sourire, tout en cherchant à lire la vérité sur tous ces petits visages bien trop émaciés. Vaut mieux s’arrêter avant qu’ils déclarent forfait, et qu’on soit obligés de se poser à l’arrache sans avoir pu monter le camp. Ils ont besoin de repos, et nous aussi. Si le soir n’est pas encore tombé, ça tardera plus, et j’ai pas la moindre envie d’être encore ici, à patauger dans le noir et à me manger chaque arbre parce que la visibilité sera trop mauvaise. J’m’adosse à un tronc en attendant la réponse, et j’fais passer mon sac devant moi, histoire de farfouiller dedans. Les réserves sont maigres, plus que maigres, faudrait que j’parte chasser, mais le petit gibier se planque, et j’suis pas franchement d’humeur à passer des heures vautré sur le ventre à attendre qu’un lapin pointe le bout de son nez. On pourra toujours faire griller des racines. Je suis joie rien que d’y penser. Bordel. Ma main tombe sur un truc dur dans le sac, et long. J’le sors. Une barre vitaminée. Sûrement périmée depuis longtemps. Pas grave. Avec le temps, nos estomacs sont devenus résistants à beaucoup de merdes. Et si c’est pas non plus mon genre de gaspiller des ressources pour un petit coup de mou, je sens que le partage s’impose pour une fois. « Z’avez faim ? » que j’balance en leur agitant la barre sous le nez. J’connais déjà la réponse, mais on peut toujours faire semblant, comme si on n’entendait pas les gargouillements affamés de leur ventre creux. J’fronce un peu les sourcils en dévisageant Reese, puis Charlie. On mangera plus tard. Se priver pour les marmots, c’est bien le minimum qu’on puisse faire. Je jette la barre aux gosses  et j’recommence à fouiller mon sac. Faut que je trouve des piles, la musique me manque. Et des vêtements secs, aussi, putain, j’en peux plus d’sentir les miens me coller à la peau comme ça.  Bref. Je trouve enfin ce que je cherche. Mes clopes. Ça fait un moment que j’culpabilise plus d’envoyer ma fumée dans la tronche des enfants, on a d’autres préoccupations que le cancer.  Mais pour fumer, c’est tout un bazar. Faut se poser. Allumer le réchaud. Abriter le réchaud. « Fais chier. » J’marmonne, et j’abandonne l’idée avant de me laisser glisser contre le tronc, jusqu’à être assis par terre. Trempé, mais adossé, quitte à sentir l’écorce me racler le dos.

« Reese, Charlie. On monte le camp ou vous voulez pousser encore un peu ? On doit pas être super loin de la ville, mais j’serais plutôt d’avis d’attendre demain pour aller voir. D’autant plus qu’on sait pas trop c’qui nous attend. » j’étouffe un bâillement, avant de reporter mon attention sur les gosses.

Ce serait mentir que de dire que la barre leur a fait du bien, mais ils ont l’air un peu moins amorphes, même si toujours aussi mouillés. J’soupire. J’me souviens déjà plus de ce que nous a indiqué Charlie concernant la ville qu’on va bientôt atteindre. Les cartes, c’est son truc, moi j’y entends que dalle. J’pourrais aussi bien pédaler en ligne droite. Ça m’rappelle ce film de merde, avec le poisson. Même si c’est plutôt Reese qui a une tête de poisson, surtout quand il est étonné. J’ferme mon sac, mais j’garde une clope entre les doigts, pour m’occuper, en attendant qu’ils décident de la suite des événements. Parfois, j’leur demande pas, je fais au mieux, ce que j’estime être le mieux, en tout cas. Et c’est dur, de penser au groupe. Aux mioches. Et à ces deux idiots, là. Mais j’m’y suis fait. Et malgré les pertes, on est toujours là.
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MessageSujet: Re: To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie)   To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie) EmptyLun 22 Juil 2019 - 15:28
On marche depuis des heures et ça commence à ressembler à des années. La forêt, c’était mon idée. Tout à coup, je regrette franchement de l’avoir ramené. Mais d’un point de vue purement théorique, j’avais totalement raison : il y a beaucoup moins de ces monstres, ici et quand on en croise quelques uns, ils galèrent autant que nous - voire beaucoup plus - à se déplacer sur le sol inégal et bourré d’obstacles des bois. La pluie ne les aide pas plus qu’elle ne nous aide. Dans les faits, oui, j’avais raison. On perd un temps fou, mais on gagne de précieuses heures de vie en plus. Et compte tenu de ce qu’on a vu quand on est passés par d’autres grandes villes du style de Chicago, Des Moines ou Omaha, je n’ai pas vraiment l’intention de m’excuser de nous avoir offert une chance d’éviter de passer directement à travers Détroit. On vient à peine d’enterrer l’un des quelques gosses qui nous reste, je ne pense pas que qui que ce soit soit déjà prêt à retenter l’expérience… Mais je regrette quand même un peu. Le bitume me manque et les douches chaudes encore plus. Ma mère, ma soeur, San Francisco, Internet, les pizzas… Il y a tellement de choses qui me manquent, même après trois ans. Surtout après trois ans, peut-être. Même des choses que je n’ai jamais trop aimé à l’époque, mais aujourd’hui… Je crois que je tuerais pour retourner passer une journée au lycée, avec tous ces crétins. Je pourrais même accepter de retrouver Andy comme il était à l’époque, si ça veut dire qu’il est le seul monstre dont je dois me soucier l’espace de quelques heures.

Malheureusement, je sais bien que ça n’arrivera pas. Même si je rentrais à la maison, Mama est morte maintenant et Lucy… Allez savoir où elle est et dans quel état. Mon regard jusqu’alors fixé sur le sol pour m’éviter une déconvenue se pose sur ma droite, où je sais qu’à quelques kilomètres hors de la sécurité des arbres, il y a Détroit. La ville que je voulais tellement éviter. La ville que ma grande soeur espérait rejoindre la dernière fois que je lui ai parlé, il y a trois ans. Peut-être qu’elle a réussi. Peut-être même qu’elle est vivante, qu’elle a retrouvé Elias et que tout va bien pour eux. J’aimerais tellement aller voir, mais on doit continuer d’avancer. Mon petit confort n’a aucun intérêt comparé à la survie des gamins et on sait que sur la côte Est, le Gouvernement est toujours debout et attend. Enfin, ils ont certainement perdu espoir de nous revoir, nous précisément, d’autant plus que le gamin dont le père était Ministre ou je ne sais pas quoi est mort maintenant, mais… Ils accepteront quand même de nous aider, pas vrai ? Quand j’aurais fait ce que j’ai à faire, je reviendrai ici tout seul pour chercher Onee-san. D’ici là, il faut continuer d’avancer. Continuer d’avancer…

C’est à croire que cette idée m’est totalement insupportable, car presque aussitôt que je regarde de nouveau devant moi, je manque de m’étaler au sol en marchant sur une racine qui dépasse à peine de la boue. Je me rattrape à la dernière seconde à un tronc et m’évite un putain de moment gênant, me redressant l’air de rien en entendant les voix des gamins et d’Andy devant. Visiblement, on fait une pause. J’essaye de continuer de marcher tranquillement pour les rejoindre, histoire que personne ne se rende compte que je suis à deux doigts de pleurer tellement ça me soulage qu’on s’arrête un moment. Quand j’arrive, j’ai toujours envie de chialer, mais pas parce que je suis fatigué, juste parce qu’Andy veut qu’on aille voir Détroit. J’ai envie de lui dire que c’est qu’un débile, mais en même temps, je pense à Lucy et… “J’installe la tente.” que je dis en baissant les yeux. Je ne sais vraiment pas pourquoi je n’arrive jamais à soutenir le regard d’Andrea. Ça m’agace, mais c’est toujours comme ça.

Un moment, je me retrouve dans mon coin à installer ma tente comme je l’ai fait presque tous les soirs ces trois dernières années. La première fois que j’ai mis les pieds au camp de vacances, je n’y arrivais pas du tout et tout le monde se foutait de moi. Ça m’a tellement énervé que j’ai passé des heures à lire la notice sur Internet, avant que ça coupe, juste pour qu’ils arrêtent de me prendre pour un abruti. Maintenant, je pourrais le faire les yeux fermés. Quand tout est prêt, je reviens vers les autres et je passe quelques secondes à regarder autour de nous, dans l’espoir vain de trouver un endroit où m’asseoir qui ne soit pas couvert de boue. Ça ne sert à rien, heureusement que mon coupe-vent me tient au sec. Je me laisse glisser à même le sol trempé et je sers les cordons de ma capuche, même si ça me donne l’air encore plus débile. Les verres de mes lunettes sont couverts d’eau, eux aussi, mais ça me saoule trop de les essuyer pour rien toutes les deux minutes alors tant pis. “T’es sûr de vouloir qu’on s’approche de la ville ?” je demande à Andrea, avec autant d’indifférence que je sais en montrer, c’est-à-dire qu’il doit déjà savoir que je suis complètement angoissé. Mais il se dira sûrement que c’est parce que je suis une flipette alors ça va. “Déjà à Chicago, c’était plein d’Oni... Je suis pas convaincu que ce soit mieux ici.” Oni, ça veut dire démons en japonais. C’est comme ça que j’appelle ces choses, ces humains plus vraiment humains qui errent partout de nos jours. C’est pour éviter de faire flipper les gamins. Ça les fait rire de m’entendre parler japonais et ce mot est tellement inoffensif qu’ils aiment bien. Je ne suis pas convaincu que ce soit une bonne chose, cela dit.
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MessageSujet: Re: To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie)   To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie) EmptyMer 24 Juil 2019 - 9:23
Clairement, je ne savais pas comment on faisait pour être encore là après tant d’années. Je crois que la dernière perte qu’on a eu m’a plus remué que je ne voudrais le croire, ou même le dire, entendre un gosse hurler et ne rien pouvoir faire d’autre que le regarder se faire déchiqueter impuissant est quelque chose d’horrible, quoi que l’après était encore pire. Faire sourire des gosses ayant perdu un ami était assez compliqué, mais avec le temps, j’avais l’impression qu’ils étaient moins attaché. Je suis même sur que si l’un d’en nous mourrait, ils sauraient passer à autre chose. C’était aussi cruel que rassurant, mais je préférais limite ça. Ce qu’on ne pouvait pas éviter en revanche c’était l’épuisement, la fatigue qui commençait à les prendre. Andy du s’en rendre compte car après un moment, il proposa qu’on monte le camps. Il voulait aller en ville, sérieusement, avec la dernière fois, j’étais moyen chaud et je n’étais pas le seul Charlie Chan réagit avant moi alors que je me laisser tomber sur le sol, je soufflais pour de bon en regardant les gosses se battre pour un bout de barre énergétique qui n’existait déjà plus.

« Je suis pas vraiment pour qu’on rentre en ville, je pense que c’est encore trop récent et Charlie a raison, genre si y’en a encore plein, on pas pas savoir tenir, regardes nous, on dirait des cadavres, je sais même pas comment on marche ! », je ne cherchais pas vraiment à détromper qui que ce soit, je disais juste la vérité et ce que je pensais « On sait de combien ça rallongerait de détourner Détroit ? Je connais pas trop la ville, ‘fin, genre j’y suis jamais allé, mais ça doit pas être hyper grand, y’avait pas de série dessus. », après, si j’avais ne serais-ce q’un peu écouté en cours, les choses n’auraient pas été si flou pour moi, mais je n’étais pas du genre hyper attentif alors forcément, j’étais un peu dans le flou aujourd’hui.

Pour l’heure, j’avais surtout faim, le genre même où j’aurais pu manger des choux, ou même les trucs dégeux de la cafétéria, c’est pour dire, mais je n’étais pas le seul, je pense que tout le monde en était là, surtout nous, les seul adultes… Enfin adultes, disons qu’on était les seuls à vraiment être majeur quoi, mais j’étais genre pas un adulte. Encore moins quand une de mes préoccupation principale c’était de savoir si oui ou non Andy et Charlie étaient devenu mes meilleurs amis, des membres de ma famille ou si on était toujours que des camarades de classe devenu collègues. Non parce que très clairement, j’avais beau vivre avec eux depuis plusieurs années, je n’avais toujours aucune idée de ce que nous étions ! C’était pire qu’avec une fille, le sexe en moins, quoi que de base, j’avais déjà jamais couché avec une fille, donc en fait, que ce soit une fille ou eux, la relation n’avait pas beaucoup de différence. Enfin si, je ne voulais pas coucher avec eux quand bien même on pouvait parfois être très collé l’un à l’autre. Il fallait être raisonnable, conscient aussi des choses. Bref, je savais pas ce qu’ils étaient, mais je savais qu’ils étaient tout ce que j’avais, avec les gosses, mais les discussions avec les gosses étaient moins… Adultes, quoi que j’ai pas l’impression que ça le soit ici. « Faudrait qu’on puisse fouiller les baraques du coin avant la nuit, peut-être qu’on trouverait un truc à manger pour tout le monde ! », déclarais-je avec tout l’enthousiasme du monde. Je voulais un cheese, juste un cheese !


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MessageSujet: Re: To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie)   To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie) EmptyMar 6 Aoû 2019 - 23:27
Here we go again.J’ai toujours ma clope dans la main, et j’me demande si j’vais quand même pas m’occuper du réchaud pendant que les autres montent la tente et commencent à s’installer. Ouais, j’crois bien que je vais faire ça. J’me relève dans un regain de motivation salvateur, avant de me cogner le crâne contre la branche du dessus. J’étouffe un juron, balance mon poing serré contre l’arbre, et m’écorche les phalanges contre le tronc. Forcément.

La douleur me fait grincer des dents, mais j’ai un autre sujet de préoccupation lorsque Charlie et Reese me font part de leur hésitation. Ne pas aller en ville ? J’suis pas contre le fait de poursuivre notre progression en catimini, mais on a un vrai problème de réserves, et la bouffe pousse pas encore dans les abres. Quant aux baraques abandonnées qu’on croise en chemin, j’doute qu’elles contiennent encore quoi que ce soit de comestible, à moins de vouloir rôtir les lattes pourries des planchers. J’ai bien envie de les envoyer chier, là, tout de suite, mais en voyant leur tête, puis celle des gamins, j’me retiens. J’me suis vachement calmé ces derniers mois, mais ça rend les crises encore plus violentes, et j’ai pas super envie d’péter un câble tout de suite maintenant.

J’préfère écraser ma clope entre mes doigts avant de lâcher un « comme vous voulez » plutôt acide. Ils font chier. Et j’tuerais pour une bière. Bordel. J’laisse mon sac tomber par terre, et j’me penche pour en extraire le fameux réchaud. « C’est foutu pour cette nuit Reese, les gamins sont éclatés, Charlie vaut pas mieux, et moi j’ai autant d’énergie qu’les trucs qui s’baladent en ville. Vaut mieux qu’on s’arrête là, mais si tu veux, demain, j’partirai en reconnaissance pour voir si j’trouve des trucs… en évitant la zone urbaine. » j’précise après une petite pause, en portant un regard insistant sur Charlie comme pour m’assurer qu’il comprend que c’est pour lui, pour le rassurer que j’fais l’effort.

Les minutes passent dans un silence entrecoupé du bruit des gamins qui s’empressent autour de la tente partiellement montée. J’ai réussi à installer le réchaud, et j’peux enfin piocher une autre clope dans mon paquet, me l’allumer, et enchaîner les lattes tout en pensant à la manière la plus simple de leur faire admettre qu’il nous faudra bien foutre les pieds en ville si on veut s’en sortir. « On a plus de provisions, les gosses ont besoin de fringues, le dernier sac d’affaires… » j’m’étrangle avec la fumée en voulant retenir les mots qui me viennent, et j’suis pris d’une quinte de toux qui me plie en deux cinq bonnes minutes avant que j’puisse récupérer mon souffle. J’ai failli aborder notre dernière perte sans prendre de gants, et j’ai aucune envie d’les entendre chialer toute la soirée. Mais bordel, on a perdu un sac bourré de matos en plus de celui qui le portait, et si penser à la mort du gamin me fait toujours une douleur à la poitrine, comme un sale point de côté, quand j’pense à la bouffe que le sac contenait j’ai vraiment les boules.

J’termine ma cigarette et j’la laisse tomber par terre avant de l’écraser d’un coup de talon qui l’enfonce dans la boue, avant de me tourner vers les autres, les bras croisés, et l’air pas franchement cool. « Bon, vous voulez faire quoi concrètement, et comment ? On se sépare ? On reste ensemble ? On va en ville ? On y va pas ? J’suis conscient des risques, mais si on s’bouge pas un peu pour trouver à manger, on crèvera bien avant d’se faire buter. On reste jamais assez longtemps quelque part pour que j’puisse poser des pièges, et les lapins que j’arrive à chasser suffisent à peine à tenir une journée. On peut pas continuer comme ça. Il nous faut une base, une vraie, un abri solide, qu’on peut défendre, des endroits à fouiller, aussi, une ville, ça regarde de trucs exploitables, et on s’en sort pas si mal finalement, on est… sept, encore. » Bon ok, c’est pas brillant, vraiment pas, mais on partait avec un gros handicap dès le départ dans notre survie improvisée.

« Reese, tu veux qu’on fasse une inspection rapide des alentours ? Et Charlie gère le camp ? Ou l’inverse, j’m’en fous. On trouvera peut-être une cabane ou un truc avec de quoi bouffer dedans. » j’souris, un sourire sceptique, mais pourquoi pas après tout, ce sera toujours mieux que de rester le cul posé par terre à se morfondre et à rêver de ce qu’on a pas. Faut que je bouge, que j’fasse quelque chose pour chasser la fatigue. La trouille, aussi, qui vient tous les soirs. J’le dirais jamais, mais finalement, dormir contre les autres c’est pas si mal, même si j’sursaute toujours au moindre bruit suspect, au moindre changement de respiration. « J’crèverais pas ici. Et vous non plus. » J’ajoute d’un ton décidé qui se veut rassurant, avant de me fourrer une nouvelle clope entre les lèvres.
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MessageSujet: Re: To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie)   To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie) EmptyVen 23 Aoû 2019 - 21:56
Reese a beau être un vrai crétin, au moins il est de mon avis. Malheureusement, j’ai bien peur que le côté crétin l’emporte sur tout le reste. Dès qu’il se met à parler, même moi j’ai envie de rejoindre l’équipe d’Andy tellement je suis désespéré par ses arguments. Je lui lance un regard triste et prends ma tête entre mes mains. Le sol boueux sous mes pieds est cent fois plus sympa à regarder que ce qui risque d’arriver à la tête de Reese s’il continue de dire n’importe quoi quand Andy est déjà tellement de mauvais poil qu’il y a littéralement de l’électricité dans l’air. Et ça ne manque pas. Andy fait semblant, quelque chose comme une seconde entière, d’en avoir rien à faire. Après ça…

Comme d’habitude, je regarde droit devant moi, aussi loin que possible du visage de notre plus ou moins chef de bande. Disons que si on devait élire un chef, on choisirait sûrement Andy. Bref. Il en a gros et il fait semblant de vouloir nous suivre, nous laisser choisir, mais avec ce petit air de “faites ce que vous voulez, mais faites en sorte que ce soit ce que je veux aussi ou ça va chauffer”, vous voyez ? Parfois, il se comporte vraiment comme une gonzesse. Enfin, moi je n’en sais rien, mais c’est ce qu’on dit tout le temps, que quand une fille te dit “fais ce que tu veux”, c’est une très mauvaise nouvelle et ça va mal finir si tu fais réellement ce que tu veux. Dans le doute, quand j’ai enfin réuni assez de courage pour relever les yeux vers mes deux camarades, je décide de rejoindre la team Andy - ou la team rester en vie, à vous de voir. “Je veux bien rester là avec les gosses pendant que vous allez faire un tour dans les environs.” que je dis avec ma petite voix du mec trop courageux qui veut surtout s’éviter une grosse dispute devant les enfants. “Et je suis d’accord avec Andy, ce serait pas mal de s’installer quelque part le temps de se reposer un peu et de se renflouer, mais…” Je baisse de nouveau les yeux, j’imagine que ça ne surprendra personne. L’idée de s’arrêter à Détroit, j’ai vraiment du mal. Devoir marcher encore des jours avant de trouver un endroit où se poser aussi. Il n’y a pas de bonne solution et je suis trop épuisé, physiquement autant que mentalement, pour envisager de parcourir les dernières centaines de kilomètres jusqu’à Washington D.C, même avec la promesse qui nous attend là-bas. “Si on s’approche de la ville, faut qu’on reste ensemble.” soufflé-je au bout d’un moment. Je ne parle pas de ce qui est arrivé la dernière fois, mais je crois qu’on arrive quand même à l’entendre dans ma voix. “Et qu’on reste discret.” Tout ça m’a l’air parfaitement logique, peut-être même trop pour être dit à voix haute, mais il faut bien que quelqu’un le fasse, n’est-ce pas ?

“Vous devriez peut-être vous reposer un peu avant d’aller voir ce qui se passe dans le coin, on a assez marché pour aujourd’hui et aucun Oni n’approchera avec toute cette boue.” j’ajoute finalement, avant de me renfermer dans ce mutisme qui me va beaucoup mieux que de donner des conseils et mettre en place des plans d’action. Ils feront ce qu’ils voudront, de toute façon, moi je me contente de donner mon avis et ça s’arrête là.
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MessageSujet: Re: To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie)   To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie) EmptyMer 4 Sep 2019 - 10:10
Le peur était présente, quoi que l’on puisse dire ou faire. Elle restait là, à nous ronger les os et pourtant, la faim, l’épuisement, l’abandon commençaient eux aussi à nous pousser vers nos derniers retranchements. C’était chiant, genre vraiment. Alors ouais, j’étais pas contre non plus qu’on s’arrête un peu de courir partout pour prendre le temps de se poser, surtout que vu la période, on aurait bel et bien du mal à s’en sortir, mais j’étais du même avis que Charlie, s’approcher serait… Non s’en risque en quelque sorte. Alors ok il l’avait pas dit comme ça, mais on savait tous ce que discret voulait dire. Quant à se reposer un peu avant d’y aller… « J’ai peur qu’on se fasse rattraper par le temps aussi et faut qu’on mange aussi, genre je crève la dalle et si on doit se poser, faut savoir si l’endroit est cool ou pas. », il faudrait aussi qu’on trouve une maison avec des jeux de société pour faire passer le temps, ou s’amuser un peu. On était avec des gosses, ils étaient juste des gosses, on pouvait pas les projeter dans une apocalypse à la Resident Evil sans penser aux conséquence sur comment ils grandiraient. Pas plus qu’on pourrait continuer à faire super illusion. Même si c’était juste de la farine, il fallait qu’on puisse manger un truc avec un peu de corps sinon ca serait impossible. Il nous fallait de quoi continuer.

« Et puis ouais, avec le temps s’arrêter un moment serait pas con, mais Détroit c’est genre vraiment dangereux ? » demandais-je plus sérieusement, car personne ne m’avait dit si oui ou non c’était une grande ville. Peut-être que ça serait ok en fait, qu’on aurait pas besoin de prendre trop de risque et puis de toute façon on avait plus le choix, comme Andy l’avait souligner, la mort d’un des gosses nous avait couté cher… C’était un peu cruel dit comme ça, mais en plus de l’avoir entendu mourir, on avait perdu des ressources importantes qu’on pourrait certes retrouver, mais pas sans recherche. On était un grand groupe, beaucoup trop pour qu’il soit facile d’habiller tout le monde en une journée… Sauf si on trouvait un grand magasin, mais même ça… Je le sentais pas, il devait y avoir plein de bestiole dedans… « Après je parle des maison, les magasins je les sens pas ! », je ne sentais pas grand chose en soit, mais passons.

« On fait juste un saut dans les quelques maisons du coin, peut-être qu’il y en a une sécuriser avec une boite de je sais pas quoi et des lits pour y passer la nuit ? Ca ferait pas de mal de passer une nuit entre quatre mur non ? », en tous cas pour moi ça me ferait du bien, le vent sur les toiles me rendait de plus en plus nerveux, d’autant plus avec la fatigue et la faim. Trouver le sommeil était souvent bien difficile. Alors ok, y’aurait les bruits d’une maison, genre les craquements, mais si on avait tout fermé, ça serait toujours moins flippant qu’un mouvement derrière un arbres pouvant conduire un putain de mort vivant à nous.
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MessageSujet: Re: To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie)   To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie) EmptyMar 15 Oct 2019 - 23:25
Here we go again.J’ai froid. J’ai faim. J’en ai ma claque de ces conneries. J’lève le nez vers le ciel, toujours couvert, chargé, sombre, et j’fronce les sourcils avant de dévisager mes compagnons d’infortune. Franchement, on est pas gâtés. « Bon, Reese et moi on va faire un tour. » j’annonce tout en ramassant mon sac avant de m’ébrouer, tout en enfonçant mes mains dans mes poches comme si ça pouvait donner un peu plus de poids à mes propos. J’ai plus envie de parler, vraiment plus, mais s’ils veulent une baraque, j’vais leur en trouver une. On va, je compte sur Reese aussi sur ce coup-là, y’a pas de raison que j’débroussaille tout seul la mini forêt vierge qui nous attend encore. « Putain, mon empire pour une machette » je lâche en grognant à moitié, tout en commençant à me frayer un chemin ardu parmi les herbes, les ronces, et les branchages récalcitrants. Je m’arrête quelques mètres plus loin, histoire de m’assurer qu’il me suit, avant de lui glisser discrètement loin des oreilles des autres « Détroit, c’est grand, donc ouais niveau danger on s’place pas mal. Çà va être super risqué de tenter une avancée en ville, mais en même temps Reese, il nous reste quoi comme choix ? On va pas s’la jouer Robinson et crapahuter toute notre vie dans la forêt, si ? Tu vois ça comment, l’avenir, avec les gamins qu’on se traîne ? Sans compter qu’on doit aussi gérer Charlie, il fait ce qu’il peut, clairement, mais merde quoi, il a rien d’un putain de survivor, tu crois pas ? » J’renifle, tout en recommençant à avancer. Peut-être qu’on va vraiment trouver une baraque pleine de trucs, si jamais on a de la chance, j’veux dire, plus qu’on en a jamais eu depuis que toute cette merde a commencé. J’me tais un moment, juste pour écouter, m’imprégner un peu plus de l’atmosphère pesante, du crachin qui continue de tomber, qui masque à nos oreilles tous les sons intéressants qui pourraient nous prévenir d’un danger. Ouais, faut vraiment qu’on se pose, qu’on se trouve un truc pour déballer tout notre fatras, faire un vrai tri, distribuer ce qu’il nous reste et repartir en meilleure forme. J’écarte une putain de branche qui manque presque me gifler, puis j’me demande à quel point on a pu s’éloigner du camp. Enfin, si on peut appeler camp l’espèce de tas de boue dans lequel on a laissé Charlie et les gosses. J’espère que les bruits spongieux que j’entends derrière moi signifient que Reese me colle aux basques, et pas qu’une créature à la con m’a subitement pris en chasse. J’me retourne d’un bloc, presque alarmé, parce que ce genre d’image, une fois qu’on l’a en tête, ça disparaît pas, et j’pousse un soupir soulagé en voyant son visage s’encadrer entre deux arbres un peu chétifs. « Reese ? Amène-toi, j’crois qu’il y’a un truc devant. » j’lui dit tout en désignant un point devant moi, vers lequel semble s’éclaircir les bois. Peut-être une cabane de bûcheron, une vraie, oubliée par les pillards. J’espère autant trouver un peu de bouffe, que de vraies armes, solides, en état de marche et avec les munitions fournies. Ouais bon j’me touche un peu là, mais l’espoir fait vivre n’est-ce pas ? J’attrape mon couteau, et j’me prépare à faire une entrée dans l’espèce de clairière, en croisant discrètement les doigts pour y trouver un bâtiment. :copyright:️ 2981 12289 0
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MessageSujet: Re: To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie)   To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie) EmptyLun 21 Oct 2019 - 15:00
On avait donc laissé Charlie et les gosses au camp pour partir à la recherche de n’importe quoi qui pourrait nous nourrir un tant soit peu. Sauf que dans l’état actuel des choses, j’avais un doute sur ce que l’on pourrait trouver. Alors j’avançais, suivant Andy du moins jusqu’à ce qu’il s’arrête pour me confirmer que Détroit était dangereux, mais que parfois, il fallait prendre des risques pour survivre. Il fit alors un commentaire sur Charlie qui subissait réellement la situation par rapport à nous. Sur ce point je ne pouvais pas dire le contraire, ok j’étais pas très très malin, mais au moins je savais faire quelque chose de ma vie, ce qui ne semblait pas être le cas de Charlie et franchement c’était nul, « J’aurais cru qu’il était au moins bon en Kung Fu quoi. Genre c’est le seul chinois qui sait pas se battre, tu crois qu’il a arrêté avant sa ceinture noire ? », peut-être que c’était raciste, mais tout les chinois que j’avais croisé savaient se battre, c’était genre dans leurs gênes non ? Enfin, ça me semblait logique.

Avançant donc lorsqu’il reprit la route, je finis par me bouffer une branche en pleine tête que Andy avait dégagé. Jurant dans mes dans, je me frotter le visage en espérant sincèrement que l’impact n’ai pas attiré quoi que ce soit. Sincèrement, il aurait pu faire gaffe, déjà qu’il était pas sympas, si en plus il oubliait de faire attention aux autres. Putain de mulet. Bon Ca servait à rien de s’énerver, on avait pas de temps à perdre, il fallait trouver de la nourriture et peut-être que là on pourrait manger et se reposer et ça, ça serait trop cool. Je ne savais d’ailleurs pas si dieu existait, mais Andrea fini par trouver quelque chose, ou du moins le penser. Pressant donc le pas, je remontais à son niveau pour voir une sorte de clairière. Peut-être qu’il y aurait une maison non ? Passant donc devant lui, j’avançais pour franchir les derniers mètres jusqu’à arriver dans cette clairière. À première vue, il n’y avait qu’une sorte de maison déjà ouverte, très peu de chance qu’il y ait quelque chose, mais il y avait des petites barrières autours, genre comme pour délimiter un jardin, « Y’a peut-être encore à bouffé dans le jardin. » on était en automne non ? Genre il y avait pas des légumes d’hiver ? Je m’en foutais de manger des légumes là, je voulais juste manger un truc.

Pressant donc le pas, je finis par arriver et trouver ce qui ressemblait fort à une citrouille. Bon elle avait une sale gueule, mais c’était un truc à manger, pareille, j’avais l’impression de reconnaitre des patates, comme quoi d’une années sur l’autre, les plantes continuaient à pousser librement. « Y’a a mangé ! » déclarais-je en relevant la tête pour chercher Andrea. « Faut trouver un truc pour faire cuire, mais on aura à mangé ! » à défaut d’avoir une maison, car celle-là semblait défoncé. On dormirait peut-être sous une tente, mais avec de la bouffe dans le ventre.
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MessageSujet: Re: To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie)   To live is the rarest thing in the world. Most people exist, that is all. (Ft Reese & Charlie) Empty

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