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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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MessageSujet: Look how far we've come   Look how far we've come EmptyLun 19 Aoû 2019 - 19:18
Peter avait beau être l’archétype du gentil garçon, bien élevé et plein de ces principes moraux que seule une éducation Texane stricte pouvait engendrer, il ne pouvait pas renier le sang qui coulait dans ses veines. Se rendait il seulement compte qu’il ressemblait terriblement, en ce moment, à mère, qui avait tout quitter pour ses idéaux écoterroristes ? Vu qu’il avait aussi hérité de son coté tête de mule, ce n’était pas évident.
Car oui, ce matin, après des nuits à se ronger les sangs par la peur et la culpabilité, il avait décider d’arrêter d’être seulement ce petit garçon que tout le monde essayait de protéger. Il était tellement plus que cela. D’ailleurs, il l’avait toujours été, c’est juste que, faute de très mauvaises rencontres, il avait fini par l’oublier comme il avait oublié comment parler.

Sid dormait encore en ce petit matin ou il avait quitté Fort Hope. Lui aussi ne vivait plus depuis que Luke et Kennedy étaient partis. Ceux qu’ils avaient considéré comme ses parents avaient disparu dans cette affreuse nuit où, par sa faute, les zombies avaient envahi le camp, semant mort et dévastation. Tant de pertes inestimables par sa faute a lui. Dire qu’il s’en voulait était un euphémisme. Il n’avait pas fini de demander pardon mais en attendant, il voulait réparer au moins une partie de ses erreurs. Car il en était sûr, ses parents adoptifs étaient toujours vivants, la preuve étant qu’ils manquaient leurs affaires. Ils avaient juste pris la fuite, cela ne pouvait être que cela.

Il laissa un mot sur le frigo à l’attention de Sid :

« Je pars chercher papa et maman – Peter »


Et, sur son vélo, l’arme en bandoulière, le sac a dos Pokémon sur le dos, Peter quitta, pour la première fois depuis des mois, ce camp qu’il avait trahi. Il roula toute la journée, esquivant malicieusement les morts comme les vivants, guettant avec angoisse sur les visages déformés des signes de ceux qui lui manquaient tant : des cheveux roses, des lunettes….

Et puis, en ce début de décembre, la nuit tomba vite, plus qu’il ne l’avait escompté. Avant que l’obscurité ne tombe pour de bon, il cacha son vélo dans le jardin en friche d’une des ses maisons abandonnées, vestige d’une autre époque ou la classe moyenne affectionnaient ses quartiers résidentiels.

Avec discrétion il pénétra dans la maison, s’étonnant que la porte ne soit pas fermée à clé. Il avait faim mais il savait que son sac à dos était plein de tablettes de chocolat, celles offertes par Kennedy. Oui, Peter avait sa conception d’une alimentation saine. Mais quand vous savez qu’il vivait avec Sid actuellement qui était, osons les mots, loin d’être un bon cuisinier ou plus avisé qu’un gosse quant a ce qu’il fallait, ou pas, manger, vous conviendrez que Peter avait des excuses.

Peter attendit d’être à l’intérieur pour allumer sa lampe de poche. Prudent, il décida de fouiller le lieu, l’arme à la main, la lampe accolée comme son papy lui avait appris à faire. Il essayait d’être méticuleux, mais, à 12 ans il y a souvent une grande différence entre ce que l’on voudrait faire et ce que l’on fait. Ce qu’il avait espéré être une opération NInjaaaaaaa se finit plutôt mission traverser un magasin de porcelaine avec 2 grammes d’alcool dans le sang. En effet, quand il se prit les pieds dans les restes d’une chaise cassée, il essaya de se rattraper a une étagère suédoise au nom improbable, très certainement, pleine d’une collection d’assiettes douteuses à l’effigie de la famille royale d’Angleterre. Cela se finit par non seulement une chute de petit garçon peu discrète, mais, au cas où ceux qui seraient non loin seraient dur de la feuille, l’étagère suivit avec le bruit fracassant des assiettes se brisant au sol.

Peter était dépité. Finalement, il était peut être bien juste ce petit gamin qui avait besoin d’être protégé.
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MessageSujet: Re: Look how far we've come   Look how far we've come EmptyMer 21 Aoû 2019 - 21:37

Dernière édition par Ava Goldenrod le Dim 25 Aoû 2019 - 15:54, édité 2 fois (Raison : Nouvelle fiche rp)

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Tous les jours se passent à peu près de la même façon. Je me réveille, sur un épaisse couche de carton ou j'ai posée une couverture. Ca sens pas très bon, même pas du tout, mais ça tient au chaud. Ensuite, je regarde si je peux manger quelque chose. La cave est hors de vu, la maison au-dessus à brulé. Je ne me suis pas encore aventurée dans la ville même… J'ai peur de voir du monde, que ce soit des vivants ou des morts, quoi qu'il ne peuvent pas être mort, vu qu'il bouge, mais ils ne sont pas vivant non plus… Dur de leurs trouver un nom. C'est souvent mon passe-temps… Je suis restée sur le terme : Les Revenus. En temps normal, je ne bouge pas, je sors juste chercher de l'eau, quand ma bouteille est vide.

Je dois changer d'endroit, rester au même endroit n'est pas vraiment pas une bonne idée… Du moins c'est ce que je pense… Mais pour le moment je regarde ce que j'ai, je fais une liste visuelle, avant de tout rassembler. Je finis de tout ranger avant de sortir la photo de mes parents. Je me demande toujours si ma mère est encore en vie, quelque part… la photo est assez froissée, la pliure est pile sur le visage de ma mère, on ne voit plus que ses cheveux châtains et le début d'un sourire… Je commence à ne plus me souvenir de ma mère …
Ça fait longtemps que j'ai arrêté de pleurer en regardant cette photo. Je ne sais même pas ce que je ferai si elle me retrouvais… mais c'est impossible de toute façon. Je finis par plier la photo et la mettre dans ma poche intérieure. Je rassemble tous mes biens, je prends mon couteau suisse, avec la lame d'ouvert et je remonte les escaliers de la cave. Je sais maintenant être discrète, à force, c'est obligatoire. J'ouvre la trappe doucement en regardant bien que tout soit calme et qu'il n'y ait aucun bruit. Trop de précaution n'est pas mauvais, mais c'est lent. Je finis par sortir avant d'avancer à pas léger. Je suis toujours accroupie dehors, pourtant Les Revenues sont débiles et lents… je pense que c'est pour éviter les gens en général…

Je traverse la rue, regardant de chaque côté. Je ne veux être sûr d'être seule. Je coure comme ça sur plusieurs pâtés de maisons. Mais, je suis toujours là où j'ai déjà fouillé… je continue en me cachant aussi souvent que possible. Mais, ils sont nombreux ses enflures… Je m'abrite sous un arbre bas, entouré d'herbes hautes. Je dois faire le point. Ici ce n'est que des résidences familiales, j'ai déjà pillé tout ce qui pouvait servir et pourtant il n'y en avait pas beaucoup… Je dois entrer dans la ville… en sortir c'est mourir de faim.
"Alors, par ou aller ?" Je me murmure souvent à moi-même pour mieux réussir à clarifier mes idées.

Je reste accroupie sous l'arbre en attendant de prendre une décision. J'ai peur d'aller en ville… En fouillant, j'ai remarqués qu'il y avait du monde dans le centre, pas toujours “vivant”. J'ai très peur de faire de mauvais rencontre… j'ai déjà assez donnée ! Je regarde derrière moi la clôture en bois, qui devait être blanche durant un autre âge, qui me protège pour le moment. Elle est brunâtre, avec des trous, panachée du côté où elle va tomber, mais pour le moment elle tient debout et offre un abri temporaire parfait !

"Et merde… De toute façon, je vais devoir trouver à manger et c'est que là-bas que j'ai une chance." Je me lève et j'écarte les herbes pour regarder la rue. Tout est calme, mais il ne faut pas s'y fier… Je commence à partir vers le centre. Je ne peux pas longer les maisons, ces trucs sont assez vifs pour nous agripper par une fenêtre. Je marche assez écartée des maisons, mais pas au milieu de la rue et surtout, baissée. J'avance durant un long moment avant de voir la marque que j'avais faite quand j'ai fouillés les quartiers. Je récupère le morceau de tissu bleu et je continue ma route jusqu'à ce que je repère une maison, totalement au hasard, prometteuse. J'ouvre la porte avec prudence avance les yeux bien ouvert. Je n'entends rien, mais ça ne veut pas forcément dire quelque chose. Je fouille tout le bas, la cuisine à évidemment déjà été fouillé, mais je trouve une boite de conserve rouillée sous un meuble, espérons… Je monte pour fouiller le premier étage, mais une chambre est totalement condamnée. J'entends gratter légèrement derrière. Je ne devais y entrer. Trop dangereux. Je rebrousse chemin quand je vois quelque chose qui m'intéresse. La trappe du grenier. Mais elle est trop haute pour moi… Je retourne au rez-de-chausser, je prends une chaise et je remonte. Je la dépose sous la trappe, je grimpe, je l'ouvre et l'escalier descend. Je mets la chaise dans une pièce, couchée pour que cela soit réaliste et je monte dans le grenier. Je referme vite la trappe et me retourne pour voir la pièce. Il y a une petite fenêtre ou plutôt une lucarne, qui montre le débarra qu'il devait être pour ces gens qui vivaient ici… je vois trois miroirs, une étagère, un vieux matelas. Personne ne pense donc à fouiller les greniers ? Je renverse une bibliothèque, j'enlève les étagères, je tasse une vieille plaque de mousse dedans et j'y jette mon sac. Je prends les miroirs et les places de façon ce que ça éclaire un peu la pièce. Je rajoute un vieux tissus devant la fenêtre, juste assez pour me cacher, pas assez pour empêcher la lumière d'éclairer les miroirs. Je pousse un soupire, enfin en “sécurité”. C'est le sentiment le plus proche de la sécurité que je peux avoir…

Après quelques heures à me reposer, je fouille dans les décombres pour trouver des trésors. Je tombe sur une malle en bois que j'ouvre. Elle est remplie de livres. De vieux livres à la reliure noire, à l'écriture jaune ou rouge. Je n'ai pas le temps d'en prendre un que je sursaute en entendant une fracas indescriptible dans la maison voisine. Si je l'ai entendue, d'autre on ou aussi l'entendre.
Je pense que c'est un de ses trucs qui a eu du faire tomber quelque chose, mais le doute m'envahit. Et si c'est une personne est en détresse… et si c'est un piège… mais je suis curieuse. Qu'est-ce que je dois y aller ? Je ne sais pas… C'est dangereux ! Mais tout est devenue dangereux … Eh merde ! Je laisse mes affaires à leurs places et je descends l'échelle avant de la remontée au plafond. Je pars en courant de la maison pour arriver à la maison voisine. C'est en rentrant en catimini que je découvre un enfant, sous une bibliothèque, entouré de verre brisé. Je ne prends pas le temps de réfléchir, je soulève le meuble pour lui laisser la place de sortir. Merci les meubles en kit ! Je remets vite sur pied, pour voir qui est dessous. C'est un petit garçon, assez jeune. Je suis à la fois surprise, mais aussi très effrayée. Il est peut-être pas tout seul ! Je reste là, à le regarder, les yeux rivés sur lui. J'ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais rien ne sort. Est-ce qu'il parle ma langue déjà ? Bon, j'ai fait ma bonne action, je peux partir !

Mais je suis restée… au bout de quelque seconde
"Bon, si tu le comprends, suit-moi ! Et si tu ne me comprends pas…" je lui fais signe de me suivre.
Je pars en courant jusqu'à la maison où j'étais précédemment. Je me retourne pour l'attendre. Est-ce qu'il viendra ? Je n'ai pas envie de me faire avoir par ses choses ! Dépèche !

Mais qu'est-ce que je fais ? Pourquoi je suis allée l'aider ? La dernière fois que j'ai rencontrée quelqu'un ça a failli mal se terminer pour moi ! Bon dieu, mais qu'est-ce que j'ai fait ! L'odeur m'a interpellée avant la vue. Une de ses choses arrive, mais par ou ? Je tourne sur moi-même pour enfin le voir… Il est derrière la clôture, il pousse pour venir voir ce qu'a fait tout ce bruit et quelque chose me dit qu'il n'est pas le seul ! Je me retourne et cris vers la maison d'à côté “Dépêche !

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MessageSujet: Re: Look how far we've come   Look how far we've come EmptyVen 23 Aoû 2019 - 9:57
Peter pesta, muettement, vous vous en doutez, contre lui-même. Il ne savait pas s’il devait rire ou pleurer de sa maladresse mais, avant qu’il ne se décide, il entendit du mouvement et se raidit. Non, il ne rêvait pas, quelque chose bougeait et arrivait. C'etait rarement bon signe hors d'un camps les choses qui bougeaient. Il attrapa son fusil et du afficher une tête de constipé quand il comprit que le truc devant lui était non seulement vivant mais en plus… c’était une fille ?

A 12 ans, évidement que Peter savait ce qu’était une fille. Mais peut être qu’il n’avait pas la bonne vision des choses. Il avait quitté la civilisation a 8 ans, et, a cet âge, c’était évidement mal vue de jouer avec les gens de l’autre sexe. C’était chiant les filles, à ce qu’il s’était toujours dit avec ses copains. Ca pleurait tout le temps, ca faisait des manières, ca ne comprenait rien aux jeux de rôles ou aux pokemons. Bref, c’était nul. Et puis il y avait eu la fin du monde, l’exode ou il y avait eu de moins en moins d’enfant de son âge.

Il avait vu une femme abandonner son bébé et un tout jeune enfant sur le bord de la route pour partir avec les plus vieux. Elle lui avait dit qu’elle ne choisissait pas ceux qui allaient mourir, qu’elle donnait juste une chance a ceux qui pouvaient vivre. Peter aurait aimé les sauver mais son papy lui avait dit de ne pas s’en mêler et de se remettre au bon vouloir de Dieu. Et visiblement, le bon Dieu avait décidé de rappeler a lui beaucoup des jeunes humains et les filles plus que les autres. Peter était bien trop innocent pour concevoir la dure vérité de la survie du sexe faible et c’était tant mieux pour lui.
Toujours est il qu’à Fort Hope, les seules filles « mineures » avaient entre 2 ans et 3 ans. Le reste de la jeunesse n’était que des garçons. Cette petite parenthèse, certes plus longue que la bite à Vaughn, va vous aider a imaginer la tête de Peter devant Ava et a comprendre la suite. N’importe qui se serait méfier, aurait flairé un piège, mais pas Peter.

Son cerveau se prit pour une application Windows et planta, donc, ce qui fit qu’il resta comme un couillon au sol pendant que la jeune fille avait soulevé le meuble, plus longtemps que la situation ne l’exigeait. Il se redressa avec toute la maladresse empotée d’un pré ado devant une fille de son « presque âge ». Il la suivi sans discuter, pas seulement parce qu’il était muet. Il ne savait pas, encore, que les filles, c’est super dangereux pour le cerveau des garçons.

 En courant derrière Ava pour changer de maison, , Peter sentit un autre danger mieux identifié pour lui : il y avait un truc mort pas loin. La fille ne lui laissa pas le loisir de le tuer elle lui cria de se dépêcher, et sans comprendre ce qui n’allait pas chez lui, il obéit sans se poser de question. C’était vraiment très dangereux les filles. Très très très.

Il ferma la porte de la maison et la regarda avec interrogation. Elle semblait, a coté de lui qui venait d’un camp avec de l’eau chaude, du savon, des bons lits et, si on oubliait les exploits culinaires de Sid, de la nourriture saine, sale, fatigué et maigre. Il y avait certainement beaucoup de question pertinente en l’instant, comme savoir qui elle était, si elle était seule et si elle était une menace plus importante qu’un risque de débilité hormonale pour Peter. Mais le fléau féminin avait commencé son œuvre impitoyable envers le sexe se croyant fort. Et il se contenta de signer timidement, sans savoir si elle connaissait cette langue :

« Salut. Ca va ?»
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MessageSujet: Re: Look how far we've come   Look how far we've come EmptyDim 25 Aoû 2019 - 10:59

Dernière édition par Ava Goldenrod le Dim 25 Aoû 2019 - 17:01, édité 6 fois (Raison : Nouvelle fiche rp)

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"Pourquoi il me regarde comme ça ?" C'est ce que je me suis demandée pendant que je soulevais le meuble. Pourquoi ? J'ai quelque chose sur le visage ?
Après avoir soulevée le meuble et lui avoir dit de me suivre et de faire le signe qui va avec au cas ou,je l'ai attendu vers la porte de la maison d'à côté. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me suive. Très honnêtement, je pensais qu'il allait partir dans l'autre sens.
Mais non, il m'a suivie. On entré dans la maison et on a fermé la porte. Adosser contre ladite porte, je pose mon oreille contre le bois pour savoir si cette chose a réussi à passer la barrière et en vue du bruit, il semble que cette chose a réussi.

Puis, je me tourne vers le jeune garçon. Il fait des signes avec les mains. Je reste un instant surprise avant de comprendre. Je ne sais pas comment ça s'appelle, mais les gens parlent avec les mains, chose que je ne connais pas… "Je suis désolée, je ne comprends pas, mais tu sais écrire ? Si je trouve du papier et un crayon ou un truc similaire, tu pourras m'écrire ce que tu veux dire ?" Je ne sais même pas si il me comprends. Je l'espère… Qu'est-ce que je vais faire si il ne me comprends pas ? Non non, il comprend sinon il ne serait pas venu.

Quelque chose commence à gratter à la porte…Je sursaute avant de me retourner pour regarder par l'oeillet, un peu moisie, mais toujours utilisable. Il y a une créature, sans mâchoire. Il est lent et incroyablement moche.

J'ai très envie de planter mon couteau dans la tête de ce truc, mais c'est trop dangereux. "Viens, je vais te trouver de quoi écrire. Laisse le derrière la porte, de toute façon on sera hors de portée là où on va."

Je le dirige vers l'étage. Bon, est-ce que je dois l'amener avec moi en haut ? Au pire je pars quand il part… je dois faire attention. Je lui fais signe qu'on peut monter. Je vais récupérer la fameuse chaise et j'ouvre la trappe du plafond en montant dessus avant d'aller la remettre en place. Je l'invite à monter derrière moi, puis une fois s'il est en haut, je remonte l'échelle. Je m'installe dans la bibliothèque coucher, avec la mousse au fond, je mets mon sac derrière moi et lui montre la place restante devant moi. Je suis un peu mal à l'aise. Il a l'air en forme, il sent bon, il n'est pas maigre… il n'est même pas sale ! Ça fait un moment, même très longtemps, que je n'ai pas vu de garçon d'un peu près mon âge. Je crois que c'est ce qui me rassure un peu chez lui. Et je dois avouer qu'il est mignon… "D'où tu viens ? Comment tu t'appelles ? Tu n'as pas eu trop mal tout à l'heure ?"  Je assise devant lui, en tailleur. C'est à ce moment que je vois que, non seulement qu'il n'a pas crayon, mais il n'a pas de feuille non plus. Je me retourne vers mon sac, tournant le dos au jeune garçon. Je prends mon couteau, mon unique crayon reprends ma place et je le taille comme je peux, ensuite je lui donne les dernières feuilles que j'ai dans mon cahier. Je garde le couteau à portée de main, ne sachant pas si je devais lui faire confiance ou pas. Ne sachant pas quoi penser, je décide de lui demander : "Est-ce que je peux te faire confiance ? Qu'est-ce qui me dit que tu ne vas pas me tirer dessus ?" Bon, il aurait pu le faire depuis un moment…  "Moi je ne te veux aucun mal, mais comment tu peux me prouver la même chose ?" Lui dis-je en penchant la tête sur le côté.

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MessageSujet: Re: Look how far we've come   Look how far we've come EmptyMar 27 Aoû 2019 - 23:37
Peter avait l’habitude de ne pas être compris. Depuis qu’il avait oublié comment parler. Aussi, il ne s’offusqua pas quand la jeune fille indiqua ne pas connaitre la langue des signes. En fait, il fut même agréablement surpris qu’elle devine ce qu’il faisait. A Fort Hope, certain lui avait demandé s’il ne chassait pas les mouches quand il avait tenté de leur parler en signant.

Peter resta un peu comme un couillon en la voyant s’inquiéter du moisi derrière la porte. S’il avait eu son cerveau en état de fonctionner il aurait déjà été à une fenêtre de l’étage prouver que ce n’était pas un mythe quand on disait que les texan naissait avec une arme en main. Hélas, pire qu’un zombi esseulé derrière la porte n’était rien au regard des derniers évènements qu’il avait vécu, il avait d’autre préoccupation en tête, tel que trouver un carnet et des crayons.

Avant qu’il ait réglé le souci de prendre le carnet Stich, qu’il n’assumait pas, dans son sac a do Pokémon, qu’il n’assumait pas, la jeune fille décida d’aller vers l’étage. Il y avait a peine une heure, les Pokémon, Stick et les jeux de rôles étaient les meilleurs choses du monde. Sans qu’il arrive a expliquer pourquoi, il aurait donné n’importe quoi pour faire disparaitre ce qu’il trouvait, maintenant, bébé.

Il essaya de cacher au mieux le Pikachu du sac avec son pull tout en suivant Ava. A l’étage, il fut surpris de découvrir ce qu’il aurait dû deviner comme un grand. Elle vivait donc ici. Seule ? Il s’assiéra docilement la ou elle lui indiqua. Jamais il ne s’était senti aussi gourd et maladroit de sa vie. Il se sentait aussi un peu gêné. Il ne savait pas trop pourquoi. Mais il avait déjà oublié qu’il y avait certainement des gens morts d’inquiétudes a sa recherche, qu’il était responsable de la mort de beaucoup de monde et que ses parents adoptifs avait disparu. Tel était peut-être le secret des femmes pour que les hommes les supportent.
Et puis… et puis elle commença a poser des questions, tout a fait légitime et Peter eu du mal a reconnecter assez de neurone pour se rappeler qu’il fallait assumer son carnet Stitch. Il commença fouiller, cachant autant que ce peu l’animal jaune dessus pour sortir de quoi écrire pendant que la fille se leva et fit un truc de fille : elle semblait se sentir menacer sans qu’il ne comprenne pourquoi.

Peter n(‘était pas encore armée pour savoir qu’essayer de comprendre une fille c(‘était le début de la fin. Il haussa un sourcil en la voyant prendre un couteau mais se tranquillisa quand elle lui apporta de quoi écrire sans ait à assumer le contenu de son sac à dos. Il le prit et commença à écrire.

« Salut je m’appelle Peter. Tu t'appelle comment? Je viens de Fort Hope. Et toi ? Tu vies toute seules ici ? »

Il s’arrêta, la regarda et ajouta :

« Je ne vois pas pourquoi je te ferais du mal. Tu es une gentille non ? »

Oui, il aurait pu lui signaler que s’il avait dû tirer, ça serait déjà fait ou exposer un bel argumentaire inspiré. Mais Peter avait, encore, cette innocence religieuse qui imposait que le monde était juste blanc ou noir.
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MessageSujet: Re: Look how far we've come   Look how far we've come EmptyJeu 29 Aoû 2019 - 13:59

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Je lui ai donné de quoi écrire pour répondre à mes questions. Je suis très hésitante malgré qu'il semble gentil… Et avec l'arme qu'il a… Je le vois écrire, il me regarde et de nouveau, il écrit. Je me pose des questions, mais j'attends de le lire.
" Euh, Bonjour Peter, ! Je m'appelle Ava. Je ne sais pas ce que c'est, Fort Hope… C'est quoi ? Un quartier de Détroit ? Oui, je suis toute seule. J'ai perdu mon père il y a longtemps … Mais, je ne fais que bouger. Je ne reste jamais plus de deux jours dans un endroit, même si j'avoue que cet endroit est le plus confortable que j'ai eu…

Tu es une gentille non ?” Cette question m'a fait bizarre. Est-ce que je suis gentille ? Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas été avec une personne… Mais je n'ai jamais été méchante avant tout ça, donc ça ne devrait pas avoir changé. " Je suis gentille si tu l'es avec moi. Si tu me promets d'être gentil avec moi, je te promets d'être gentil avec toi, d'accord ? " Je lui tends la main.
J'ai envie de le connaître, ce garçon. Il est gentil, mignon… ça fait trop longtemps que je n'ai pas parlée à quelqu'un, ça fait du bien ! J'ai presque oubliée que c'était aussi plaisant. Je lui fais un grand sourire avant de lui demander :

Tu as quel âge ? J'ai 13 ans, mais tu sembles plus jeune que moi. ” dis-je avec un sourire. “ A moins que je sois aveugle…” j'ajoute plus doucement. Puis, je le détaille un peu plus, je regarde son visage, ses yeux. Oh, je n'avais pas vu ses yeux, qu'ils sont beaux ! Ça fait quelques années que je suis seule, j'ai un peu perdu l'habitude des conventions sociales. Du coup, je me demande si je ne le regarde pas un peu trop….
J'ai peur de trop lui faire confiance… mais si je n'essaie pas, comment je peux savoir ? Mais je n'ai pas envie d'être toujours sur mes gardes… Et puis, il vient d'un endroit, Fort Hope, qui dit que des gens ne sont pas à sa recherche ? Un garçon aussi gentil a forcément des parents qui vont le chercher… j'ai peur d'être prise pour une "méchante" et d'attirer les ennuis… mais il est gentil, mignon…
Les garçons sont bizarres… Pourquoi les filles en parlaient tellement ? Pourquoi elles passent autant de temps à essayer d'être plus belle alors qu'elles cachent juste leurs beautés…
J'ai soudainement un peu honte de ne pas être propre, de ne pas être assez bien. Je dois sentir mauvais ! C'est quand la dernière fois que je me suis vue dans un miroir ? Je… je ne me souviens plus à quand ça remonte… Est-ce que j'ai le visage tâché ?
A quoi je ressemble maintenant ? Je reste interdit durant quelques secondes. Ma respiration c'est un peu accélérée, j'étouffe ! Je ferme les yeux un instant en me laissant tomber contre le fond de la bibliothèque. J'essaye de respirer plus calmement. Pourquoi je panique comme ça ? Il est gentil, il veut même me parler ! Je n'ai pas à être si nerveuse. Pourquoi je stresse autant ? Je réfléchis en essayant de trouver une solution, j'ouvre les yeux en le regardant un peu plus ses vêtements, j'ai laissés tomber le couteau, mais je m'en fiche.

Puis, je remarque son sac. Je ne le vois pas en entier, mais juste assez pour comprendre ce que c'est. Un sourire s'étend sur mon visage et je lui dis d'une petite voix. “ J'adore ton sac ! Je passais pas mal de temps sur ma gameboy, elle était bleue foncé. Mes versions préférées c'est Rubis, Saphir et Émeraude ! Et mon Pokémon préféré c'est Sala mèche. Et toi ? ” J'ai l'impression de m'être un peu emportée… Je me tasse sur moi-même, un peu gênée. Puis je me rends compte de quelque chose, j'ai peur d'être encore toute seule. Je ne veux plus discuter avec moi-même, courir partout tout le temps…
" Il y a beaucoup de monde là-bas ? " Dis-je d'une voix douce. " Tu peux m'en parler un peu ? Je veux dire, ils sont gentils ? Vraiment gentils ? Même avec les filles ? " Le souvenir de cette soirée me fis frissonner. Cet homme puant m'a fait tellement peur, ses yeux, il me regardait comme si j'étais qu'un morceau de viande. Je frissonne un peu en essayant de reculer un peu, disparaître dans l'ombre que la fenêtre et les miroirs n'arrive pas à dissoudre. Pourtant, il est gentil lui. Si il est gentil, les autres doivent l'être aussi. Une personne méchante n'élève pas un gentil.

Depuis maintenant … euh… depuis longtemps, j'attache mes cheveux, ils sont peut-être un peu long, mais ils sont toujours attachés… Je ne sais même pas si ils n'ont pas fusionnés les un avec les autres… pourquoi je n'ai pas pensés à toutes ses choses durant tout ce temps ? Pourquoi c'est seulement face à un garçon que je pense à tout ça ? Je sors un peu de l'ombre pour aller me voir dans un des miroirs. Je suis sale, j'ai le visage tâché par les vagabondages, mes cheveux sont sales, gras, plaqué contre mon crâne, tiré en arrière par une queue de cheval qui semble maintenant presque définitif… Je n'ai même pas envie d'imaginer à quoi peut ressembler l'eau si je les lave. De toute façon, je ne reste pas assez longtemps quelque part pour le faire. Quoi que… il y a une salle de bain ici, je peux peut-être demander à Péter de garder les alentours ? Non non, manger est bien trop important. En regardant mon visage, j'ai l'impression de le découvrir. Je ne me trouve pas jolie… j'ai les joues creuses, des cernes sous les yeux … Vraiment pas jolie... Je reviens dans la bibliothèque, face à Péter, je lui souris, un peu gênée de mon état. C'est peut-être une bonne idée… " Si je te demande un service, tout simple, tu veux bien m'aider ? "

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