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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 End of the Roads
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Cale WalkerExpert en armement
Cale Walker
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MessageSujet: End of the Roads   End of the Roads EmptyDim 8 Mar 2020 - 13:28


End of the Roads


Depuis l’attaque de Fort Hope, des mois sont passés, la fin de l’Hiver approche tout doucement. Avec le temps, le père Walker s’est retrouvé un nouveau petit groupe avec le quel survivre. Cale n’accorde pas spécialement toute sa confiance au groupe mais cependant il reste avec eux dans le but de pouvoir s’offrir un minimum de confort et de sécurité. Il en a marre de devoir courir après un toit, après des vivres. C’est un petit camp au Nord de Détroit qui tente d’être autosuffisant en cultivant ses propres légumes et en vivant de chasse. Depuis la mort de sa fille avec la chute du camp, l’homme s’est mis à boire, beaucoup. Il ne sait pas ce qu’Iris est devenue, il a essayé de la retrouver durant les dernières semaines, en vain. Il commence à se faire à l’idée qu’il ne la reverra surement plus jamais vu la quantité de mordeurs dans les rues de Fort Hope cette nuit-là. Les chances de sa survie sont minces, très minces. Les mains tremblantes il active le robinet de sa chambre de fortune pour se passer un coup d’eau sur le visage. Il se regarde dans le miroir pour la première fois depuis l’attaque. Il passe de longues minutes face à son reflet, les cicatrices sur le corps du survivant peuvent témoigner des dernières années de survie, les cernes, d’un manque réel de sommeil. Chaque cicatrice sur son corps représente un des accrocs de sa survie, il pourrait presque nommer la provenance de chacune. Tenant à peine sur ses jambes, il récupère sur le lavabo des cachets qui lui permettent d’oublier quelques instants la douleur de son corps. C’est ça désormais la routine du père Walker, prendre ces espèces de cachets pour ne plus sentir une douleur réelle. Il s’habille enfin, aujourd’hui c’est son tour de partir en mission de ravitaillement, chacun doit aider pour gagner sa croute ici.  

Assis sur son lit, il met sa vielle veste en cuir sur ses épaules, sa vielle veste qui le suit maintenant depuis la chute du monde, cette vielle veste obtenue pour ses vingt-deux ans à l’entrée dans son MotorClub. Des coups de feu retentissent dans le camp de fortune. Il tente de se relever au plus vite, il agrippe son fusil de toujours, et de par la fenêtre observe la scène, un groupe de pillards viens de décimer trois des survivants du groupe avant de partir avec des caisses de vivre et le camion du petit groupe. De sa fenêtre, il a pu observer avant la fuite, le symbole des véhicules des assaillants. Il ne pouvait pas laisser passer ça, il avait laissé passer beaucoup de chose dans sa chute, mais là, c’était la goutte de trop. Il rassemble ses affaires, ses fusils à l’épaule, son arme de poing dans ce vieux holster en cuir qui tombe en lambeaux. Sans dire mot, il enfourche la moto d’un des survivants avant de se mettre en chasse.

Cette traque va durer presque deux semaines. Durant ces deux semaines Cale a décidé de ne plus prendre ses cachets, la chute est dure, il est sobre et sans médicaments depuis trop de temps. Il a du mal à réaliser certaines actions et sa concentration est en chute libre. Mais au moins, il a pu trouver ce campement. A distance, il épaule avec son R-700, son meilleur ami, pour observer ce petit campement. Il tremble. Beaucoup trop pour faire quoi que ce soit de productif avec. Du haut de son perchoir il se relève, observe une dernière fois son fusil avant de le jeter du haut du bâtiment. De toutes manières, vu comme il était devenu un piètre tireur, il ne lui serait plus d’une grande utilité désormais. Et au moins il lui restait toujours son fusil à pompe qui lui serait beaucoup plus dévastateur à courte distance, et ce, même si sa visée était aux fraises. Le fusil à l’épaule, il marche dans les rues de Détroit en direction du campement. Sur son chemin il croise quelques mordeurs qu’il élimine d’un coup de couteau bien placé. Sauf un. Alors qu’il était déjà aux prises d’un mort, un second enfonce ses dents dans le cou du Walker. Il a juste le temps de se dégager avant de réaliser que tout cela signe surement la fin pour lui.  Il touche cette blessure, sa respiration s’accélère, ses yeux se ferment quelques instants. Il sait que pour lui, l’aventure s’arrêtera surement ce soir.
Il approche du camp improvisé pour y réclamer vengeance, il lutte pour rester debout, pour arriver à destination.  Lorsqu’il est à distance du premier des gars, il sort son pistolet pour lui décoller une balle entre les yeux.  « Alors les fils de pute, on se cache encore ? » Il avance tout en tirant avec ce vieux M1911, malgré sa tremblote il arrive à en descendre deux de plus avant de se faire toucher au bas ventre, sur son flanc gauche. A genoux retranché derrière une barricade il lutte pour ne pas s’évanouir maintenant, ce n’était pas le moment, et en plus, si jamais il venait à s’évanouir, il aurait fait tout ça pour rien. Il saisit son fusil à pompe cette fois, il sent ses forces diminuer et ne pourra pas continuer bien longtemps à viser correctement avec une arme de poing. Il se de sa cachette dans un état lamentable, sa veste vire au rouge, son sang coule sur son pantalon, on peut presque le suivre avec les traces au sol. Il tire en continue jusqu’à arriver dans l’enceinte du camp. Il a réussi à descendre cinq survivants avant de se prendre une seconde balle dans sa main droite. Deux de ses doigts sautent, il hurle. Ses vêtements sont couverts de sang, il lutte de plus en plus. Il n’en reste que deux dans le camp. Encore deux, et c’est la fin. Agrippant fermement son fusil à pompe de sa main gauche et posant le canon sur son avant-bras droit il tire une fois, réarmant l’arme avec sa seule main valide une balle siffle à son oreille, elle lui arrache toute la partie haute de l’oreille il se tord de douleur, mais il doit continuer, il n’en reste qu’un. Après ça, c’est terminé.  Le dernier se montre enfin, il tire, le Walker tire en même temps. Sa balle se loge dans le crane de sa cible, la balle de sa cible transperce l’extrémité du coup de Cale. Il s’écroule au sol.

Les yeux rivés vers le ciel dégagé, sa respiration est lente, très lente. On peut entendre à quel point c’est dur pour lui de respirer. Il ne fait que des respirations courtes, il ne peut plus inspirer à pleins poumons. Ses souvenirs lui traversent la tête. Il regrette beaucoup de choses.  Il n’a pas passé suffisamment de temps avec sa famille. Il a délaissé ses filles. Il a délaissé ses filles jusqu’à la fin. Il se souvient des survivants de Détroit qui étaient chers pour lui. Mathilde, la première à lui avoir fait découvrir la ville, Abel, son frère de ce monde apocalyptique, Hannah, cette femme avec qui il a commencé à avoir des sentiments pour la première fois depuis la mort de sa femme. Et enfin, Logan. Qui lui a permis de retrouver sa fille et de pouvoir la mettre à l’abris. Il saisit sur son flanc droit un talkie-walkie afin d’émettre sur un maximum de fréquences. « Je… Je suis Cale. Un des survivants de Détroit, Abel, Logan, je ne sais pas si vous… Vous êtes toujours en vie… Merci d’être à mes… Cotés. Vous êtes… Mes deux frères. Je vous ai… Aime. Iris. Ma fille, si tu entends ce message… Je suis fier… De ce que tu es devenue. Continue de vivre… Je t’aime ma fille... Merci encore… A vous tous. Cale Walker… Terminé… »  Il agrippe son arme de poing pour mettre fin à ses jours. Il refuse de devenir un des marcheurs. Malheureusement, il n’arrivera pas à appuyer sur la gâchette à temps. Il succombe de ses blessures dans une dernière respiration qui le fait souffrir une dernière fois.


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