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 The slave who become doctor
In Your Flesh :: Michigan State :: Arène de combat

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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyVen 17 Aoû 2018 - 23:13
Moise a la même carrure de gorille que Jésus, la coupe mulet en plus, et ce même air de bovin, au regard vide et inexpressif. Une plante verte, avec des biscottos en plus. J’ai beau me débattre pour qu’il me libère et que je puisse rejoindre Isha, dont les cris me broient le cœur, il a une sacrée poigne, et à part ressentir des petites fourmis dans le bout de mes doigts, rien ne se passe. Il n’a même pas l’air de fournir le moindre effort pour me maintenir en place, alors que je me démène comme un beau diable, ce qui est encore plus frustrant. J’ai l’impression que Dean met une éternité à arriver, comme s’il ne comprenait pas l’horreur de la situation, ce qui ne fait qu’augmenter mon propre sentiment d’urgence. Moise lui fait un état de la situation, et ce qu’il dit n’est pas pour me rassurer, bien au contraire. Cet enfoiré raconte ce qu’il s’est passé avec un tel détachement que je sens une forme de rage froide monter en moi, et que je fusille Dean du regard, qui semble impassible. Mais putain, il est en train de se faire du mal tout seul, qu’est-ce qui lui faut de plus pour réagir ?

Il s’adresse à moi, comme pour vérifier que je ne suis pas totalement cinglée quand je dis que je veux rester avec Isha, et je plante mes yeux dans les siens, comme pour lui certifier ma réponse. « -Sors-le de là, accepte qu’il vienne avec moi, et t’as ton accord. T’as ma parole. » Ça ne vaut peut-être pas grand-chose pour lui, il ne me connait pas vraiment, mais quand je donne ma parole, je ne reviens jamais dessus, quoi qu’il en soit. Je ne sais pas ce que je pourrais lui dire de plus, s’il a besoin de ma signature, d’une promesse avec le petit doigt, d’un « croix de bois, croix de fer ». Je le fixe de façon insistante, alors que les cris d’Isha font naître des frissons sur mes bras.

Et là, j’entends la chose la plus stupide qui soit : Dean demande à Gorille numéro 1 d’aller chercher Joshua. Mais putain, c’est quoi son problème ? Je le fixe d’un air clairement impatient, alors que je tire de nouveau sur mon bras, qui commence sérieusement à me faire mal. Aucune demi-mesure ce Moise. « -T’as vraiment envie d’embêter Joshua pour ça ? » J’accentue volontairement le « ça », alors que je fixe Dean en levant les sourcils, espérant qu’il soit aussi peu emballé que moi par la présence du père Cornwell, et son antipathie habituelle. De toutes façons, spontanément, j’aurai plutôt tendance à faire en sorte qu’Isha ne se retrouve pas dans la même pièce que son père. « -T’as pas besoin de Joshua. Il ne se calmera pas tant qu’il verra pas que je vais bien. Donc laisse-moi entrer. Il me fera pas de mal, Dean. » Il me considère pendant une éternité, me fixant comme s’il essayait de voir je ne sais pas quoi, qu’il était en pleine réflexion, ou je ne sais quoi. Pour ma part, je continue de le fixer sans sourciller, alors qu’enfin, après ce qui ressemble à une éternité, Dean fait un petit signe de tête envers Moise, qui me lâche enfin le bras.

Instinctivement, je me frotte là où sa poigne m’a broyé le bras, et où je suis certaine que j’aurai un bleu dans les jours à venir. Sans ménagement, je le pousse sur le côté, en vain il ne bouge pas d’un millimètre, alors que je me précipite à l’intérieur pour voir Isha, enchaîné, le visage défait et couvert de sang, le regard fou. Pour le coup, je m’arrête à quelques pas de lui, pas par peur qu’il essaye de me mordre ou je ne sais quoi, mais parce que je ne veux pas le brusquer, et faire plus de mal. « -Robin…c’est moi…je vais te détacher, d’accord ? » J’avance doucement, alors que ses yeux ne me quittent pas un seul instant, une expression que je ne lui connais pas dans le regard.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptySam 18 Aoû 2018 - 10:01
La douceur du réveil n’aura pas durée longtemps. Avant que je ne sache comprendre ce qui s’était passé, on m’arrachait Joséphine sans me donner plus d’explications. Ivre de fureur et de frustration devant cette porte j’ai essayé de la défoncer, sans résultat. Il suffit d’une serrure pour m’empêcher de pouvoir aller aider Joséphine.

Je n’ai pas eu le temps de me faire bien mal avec la porte qu’un des de Dean l’ouvrait pour « discuter ». Ainsi Dean était venu me voler ce qu’il ne voyait que comme une esclave pour l’enrôler dans ses Vestales. Putain. Je vois rouge. Non… non elle ne voulait pas. Je ne sais, elle me la dit. Je n’ai pas la place au doute. Je suis le seul qui peut lui racheter sa liberté, si elle part dans les poufs de Dean c’est foutu pour elle, elle ne rentrera jamais chez elle, elle ne rêvera jamais ses amis… je pense que je vocifère et qu’il n’attendait que ça. L’empoignade fut d’autant plus brève que Jésus s’est ramené et, à deux poids lourds contre moi, même pas remis… ca a été vite plié. Mais j’ai eu le temps de me lancer avec toute ma rage pour leur en foutre plein la gueule.

Ils espéraient quoi ? Que je dise oui pour qu’il fasse du mal a la femme qui est sous ma responsabilité ? Plutôt crever que de laisser faire ça. Je pense que je suis assez capable de langage fleuri pour leur signifier mon refus catégorique et non négociable par tous les moyens possibles. Je me mange quelques mandales pendant qu’il me traine vers le truc qui ma fait le plus peur au monde. Mais tout a ma rage, je pense qu’il n’y a que la partie animale qui comprend ce qui se passe, le peu de conscience qui me reste est tourné vers la nécessiter d’aller sortir Joséphine de là.

Ce qui devait arriver fini par arriver malgré tous mes efforts on me fout dans le trou avec des chaines. Et la c’est la plongé en enfer, ce qui me tombe sur le coin du nez me déconnecte de la réalité, je me débat comme un diable malgré la douleur frappe dans le vide des fantômes qui ont des visages trop nets pour n’être que mon imagination. J’ai l’impression de ne plus savoir respirer. Je vais mourir, on me fait du mal. Carter est là, le regard dément a me cogner encore et encore sans que je sache s’il ne va pas me tuer, d’autre personnes sont là, a vouloir me maintenir pour me faire du mal de la pire façon qui soit. Plus on essaye de me toucher, de me contenir, pire c’est. Je sens bien que je me fais du mal, mais a coté de cette nécessiter, presque vitale de me libérer ca ne compte pas.

Je reconnais la voix avant le visage de la femme qui me parle, enfin je crois, ca dure suffisamment longtemps pour que j’arrive a me figer et a la dévisager avec mon regard fiévreux d’animal paniqué. Je me rends vaguement compte que je saigne, les entraves ont scié ma chair a force de tirer dessus. Je me contente de lui dire avec une voix brisée par les cris.

« Je ne veux plus qu’on me touche… je ne veux plus… »
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2018 - 21:27
Ça me fait mal de le voir comme ça, enchaîné, les mains retenues par de larges anneaux de fer qui ont l’air d’avoir entamé la peau délicate de ses poignets, si j’en crois les traces rouges de sang qui maculent ses mains, et ses avant-bras. Je lâche un « putain » entre mes dents, alors que son regard me suit et ne me lâche pas un seul instant. Sa supplique me crève encore un peu plus le cœur, alors que je prends sur moi pour ne rien lui montrer de ma peine face à cette scène. « -Personne ne te toucheras, d’accord ? Juste moi…tu veux bien ? » Il me regarde longuement, sans que je sache exactement ce qui se passe dans sa tête, alors que je ne me risque pas à faire le moindre mouvement, tant qu’il ne me donne pas son accord. Et finalement, sa tête se met lentement à bouger de bas en haut, alors que je m’approche doucement, sans geste brusques.

Je commence par détacher son premier bras, en essayant de me dépêcher, mais sans faire de geste saccadé, alors que je tente d’arborer un air détendu, sans trop savoir pourquoi. Le loquet accepte enfin de bouger, et je retire l’anneau, le déposant par terre pour éviter qu’il fasse un bruit sourd, qui pourrait rendre Isha nerveux. Je vérifie l’état de son poignet, et serre les dents en voyant sa peau abîmée, massacrée, et le sang qui y a coulé. Je passe juste devant lui, et essaye de lui adresser un sourire apaisant, confiant, tandis que je me dirige vers la seconde menotte, qui reçoit le même traitement que la première, et il se retrouve bientôt totalement libre, sans pour autant bouger réellement de sa place. Je sens seulement son regard sur moi, alors que je viens me planter devant lui, et que je relève la tête vers lui pour plonger mes yeux dans les siens, apeurés.

Je lui attrape la main avec prudence, pas parce que j’ai peur qu’il me colle une droite parce que je l’ai touché, mais parce que j’ai besoin d’établir un contact physique avec lui, et que le prendre directement dans mes bras risquerait d’être un peu trop brutal. Une fois sa main chaude dans la mienne, je m’avance encore un peu, alors que j’entends Jésus chuchoter dans mon dos. Putain, il ne peut pas se la fermer ? Il va tout faire foirer ce con. Je fais comme si je n’avais rien entendu, comme s’ils n’étaient pas là, alors que je m’adresse à Isha, comme si nous étions seuls. « -Tout va bien maintenant, d’accord ? On va sortir d’ici, et aller dans notre chambre. » Je fais glisser ma main le long de son bras, sur son épaule, et finalement, je m’approche lentement pour le prendre dans mes bras, sans savoir si c’est à lui que j’offre cet espèce de câlin pour le rassurer, ou si c’est moi qui en ai le plus besoin. J’ai l’impression qu’il faut une éternité au brun pour refermer ses bras autour de moi, et me serrer contre lui, pendant un long moment. Je me relève sur la pointe des pieds, alors que je me serre davantage contre lui, la tête enfouie dans son cou.

Après un certain moment, quelques secondes ou quelques minutes, je n’en ai pas la moindre idée, je me détache doucement de lui, et je l’attrape par la main, peu désireuse de rester dans cet endroit de malheur. Je reste méfiante quand on passe à côté de Moise et Jésus, j’ai peur qu’il leur saute dessus, mais Isha ne semble pas montrer d’agressivité, sans que je sache me l’expliquer. J’adresse un coup d’œil à Dean, qui n’a pas bougé, son mouchoir plaqué sur son visage. « -Je t’attends dans la chambre, si tu veux discuter du poste, de quand je suis censée commencer, et tout ça… » Je reste quelques instants à le considérer, avant de reprendre la marche. Cette fois-ci, j’ai retenu exactement le chemin, et sans me tromper une seule fois, je nous amène jusqu’à cette vaste chambre, qui sera à partir d’aujourd’hui la nôtre. Isha n’a toujours pas parlé, son silence m’inquiète, mais j’attends d’avoir refermé la porte de notre chez-nous pour m’adresser à lui. « -C’est notre nouvelle chambre… » que j’explique maladroitement, alors que je plonge mon regard dans le sien, toujours aussi perdu.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyLun 20 Aoû 2018 - 22:34
Je crois que j’ai des moments d’absence. C’est étrange. De certain passage il me reste des petits détails, mais rien de plus. Je me souviens de la voix et des yeux dorée de Joséphine aussi hypotonique que la lune pour un loup. De sa voix chaleureuse et de sa main douce. Je connais ses gestes, cette peau, cette femme lumineuse et rassurante. Je ne suis pas sûr de bien comprendre mais je me laisse docilement faire entre ses mains. J’aime son odeur, j’aime sa peau. Quand elle me touche, je finis par la serrer dans mes bras un peu brusquement. Je la reconnais. C’est elle. C’est mon soleil. C’est la femme que j’aime et que je veux protéger. Celle qu’on m’a prise.

Je n’arrive pas a savoir si c’est du délire ou si elle est bien la. Mais je ne lâche pas cette main qui me guide. J’entends une voix agaçante se marrer en disant.

« Merde on a une vraie histoire d’amour !! C’est beau, ça va plaire ça ! J’aime ! Je valide ! Double pouce ! »

Ensuite je ne sais pas comment j’arrive dans cette chambre qui n’est pas la nôtre, mais je m’en fous si elle est là. Je lui caresse le visage, j’ai besoin d’étancher mes inquiétudes au fur et a mesure que je reprends bien.

« Tu es là… tu es vraiment là ? »

Je viens de vivre mon pire cauchemar. Je la reprends dans mes bras comme si on allait essayer de la reprendre. Je frissonne en repensant que j’ai failli la perdre.

« J’ai cru qu’ils allaient te faire du mal… je ne savais rien faire pour te défendre… »

Je reste un moment dans cette position avant que l’adrénaline accepte de me laisser réfléchir un peu en laissant la place a mes trop rares neurones. C’est quoi cette pièce ? Je détache mon visage du cou de Joey pour regarder la vaste chambre avec ses canapés, son lit double et une baignoire un peu zarbe. On est ou… Je me souviens qu’elle a dit que c’était noter chambre et je crois aussi que mon cerveau et en train de me parler d’un deal entre elle et Dean. Horrifié, sans la lâcher complétement, j’en suis incapable, je me recule pour la regarder dans les yeux.

« Bon sang, tu as promis quoi a Dean contre ça !! Il t’a fait quoi cet enfoiré !!!! je te jure que s’il ta fait du mal je vais le buter et personne ne saura m’en empêcher ! Il a pas osé te toucher au moins ? »
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptySam 25 Aoû 2018 - 21:02
Personne ne s’interpose durant notre trajet de retour, et la porte de la chambre se referme bientôt sur nous, tandis qu’on se retrouve seuls, et c’est tant mieux. Je sens ses doigts rugueux caresser mon visage, alors que je ferme les yeux quelques instants sous ce contact pourtant agréable. Oui, je suis vraiment là, et je n’ai plus l’intention d’aller nulle part. Je me retrouve une nouvelle fois dans ses bras sans songer un seul instant à protester, alors que je noue mes mains au creux de ses reins, incapable d’éloigner pour l’instant l’image de lui, enchaîné, qui s’est imprimée sur mes rétines. Les accolades, ou câlins, ça n’a jamais été vraiment mon truc, pourtant, je sens que j’aurai pu rester comme ça un long moment, sans même éprouver le besoin de bouger.

Mais Isha rompt bientôt la quiétude de cet instant, se reculant légèrement, ses mains toujours sur moi, alors que je sens la flamme qui l’animait sans doute un peu plus tôt ressurgir brusquement. Oula, il s’enflamme vite, le petit. Je secoue la tête, comme pour lui signifier que ce n’est rien de tout ce qu’il imagine. Soudain, je me rappelle qu’encore quelques heures plus tôt, il était totalement dans les vapes, inconscient, et c’est un réveil plutôt brutal pour le coup. Inquiète, j’en oublie de répondre à ses questions, alors que je vérifie ses pupilles, qui sont tout ce qu’il y a de plus normal. Ouf. « -Comment tu te sens ? » Mes doigts cherchent son pouls à son poignet, son cœur bat plutôt vite, mais avec ce qu’il vient de vivre, j’imagine que c’est assez normal. L’état de ses poignets me donne envie d’aller massacrer Jésus, Moise, Dean et toutes les personnes de cette foutue arène.

Je l’entraîne vers le lit pas très loin de là, alors que je remarque sa façon insistante de me fixer. Ah oui, ses questions… « -Je vais tout te raconter. Mais laisse-moi aller chercher de l’eau d’abord… » Je fouille du regard la pièce, jusqu’à remarquer le vase qui trône sur la table. Je vire les fleurs sans aucune délicatesse, qui s’intéresse à ces bidules en plastique poussiéreux en temps d’apocalypse ? Enfin…qui, à part Dean ? Je me dirige vers la baignoire, et entreprend de laver longuement le pot pour le débarrasser de sa poussière et autres détritus, puis le rempli d’eau, avant de revenir vers Isha, qui n’a pas bougé. Je m’empare de la serviette pliée sur le rebord de la baignoire, et reviens à ses côtés, alors que je le sens bouillonner. « -Dean ne m’a rien fait. Il n’a pas posé la main sur moi.» Je crois que c’est la première chose sur laquelle je devais le rassurer, ce qui a l’air de l’inquiéter le plus.

Je plonge la serviette dans le vase rempli d’eau, et attends que le tissu soit bien imbibé pour commencer à le passer sur le visage du brun, pour ôter les traces de sang en train de sécher qui s’y trouvent. Je crois que m’occuper me détend un peu, et me pousse à lui expliquer la situation. « -C’est moi qui me suis occupée de toi, depuis ton…accident. Alors, ça a donné des idées à Dean… » Je plonge une nouvelle fois un autre bout du tissu dans l’eau, avant de m’attaquer à ses poignets, avec autant de douceur que ce dont je peux faire preuve. Je prends mon temps, j’ai peur de lui faire mal, d’empirer l’état de ses avant- bras. « -La vache, tu t’es pas loupé… » Je fronce les sourcils en voyant les marques qui lacèrent sa peau, et qui ne manqueront pas de faire de nouvelles cicatrices sur sa peau mate. « -J’ai accepté de soigner les gladiateurs blessés au combat, en échange de cette chambre, et de la garantie qu’on pourra rester ensemble… » Je n’ose pas croiser son regard, je le laisse digérer tranquillement l’information, alors que je m’attaque à son autre poignet, qui subit le même traitement que le premier. Quand j’ai fini, qu’il n’y a plus la moindre trace de sang sur lui, je vais vider le vase dans la baignoire, balance la serviette négligemment au fond, et m’accroupi devant le lit, juste devant Isha. Je regarde ses poignets, successivement, d’un œil critique. « -Hm…je vais demander des bandages à Dean… » Il m’a bien accordé tout ce dont j’avais besoin pour soigner le brun jusqu’à aujourd’hui, peut-être que maintenant qu’on a un nouvel accord, ce sera toujours le cas.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyLun 27 Aoû 2018 - 21:34
Je me laisse gentiment faire. C’est agréable que l’on prenne soin de moi. Je ne suis pas sur d’avoir l’habitude d’être l’objet d’autant d’attentions par contre je suis certain que j’adore ça. Je l’écoute en silence tout en la laissant panser mes plaies.

Je suis nerveux des réponses qu’elle me livre au compte goutes. Elle ne se rend pas compte du suspense auquel elle me soumet. Je suis encore sonné de mon réveil et de la violence de ce qui s’est passé par la suite et là, je suis suspendu à ses lèvres pendant qu’elle essaye de me rassurer. De toute façon, je le jure sur ma vie, si Dean lui fait du mal de quelque façon que cela soit je le détruirais.

Je la retiens quand elle dit qu’elle veut partir. Je lui attrape le bras et la fait basculer sur mes genoux.

« Non… s’il te plait… reste… je…. J’ai vraiment cru te perdre ce soir. Je ne suis pas prêt a te voir quitter cette pièce. »


Nerveusement je pense que j’ai été trop éprouvé. J’ai besoin de son contact rassurant. J’ai besoin qu’elle soit près de moi. Je glisse ma main dans la sienne et commence a caresser ses doigts si doux.

« Je ne sais pas comment tu fais, je ne supporte pas qu’on me touche et même, tout a l’heure j’étais… j’étais ailleurs… et rien que d’entendre ta voix et sentir tes doigts, tu m’as sorti de ce cauchemar. Tu es une magicienne tu sais… »

J’essaye de lui sourire mais ce que j’ai vécu est encore trop présent.

« On m’avait déjà attaché…. Avant mon accident… plusieurs fois. J’ai… j’ai vue Carter. Il me tapait tellement que je pensais mourir. Et puis… il y avait d’autres personnes… »

Cette fois je ne me sens pas de finir ce qui se passait je me contente de nicher ma tête contre elle pour lui chuchoter.

« Merci de m’avoir sauvé… »

Alors que moi j’ai été incapable de veiller sur elle. C’est triste de me dire que c’est elle le chevalier et moi la dame en détresse. Je repense a sa question de tantôt et je chuchote presque dans son oreille :

« Toute en dentelle, blanche, fluide et prêt de ton corps… avec un joli décolleté. »

Je ne sais pas si elle fera le lien avec la robe de marié de mon étrange rêve. Elle était merveilleuse dedans. Mais je me raidis, soudain parasité par un doute violent.

« Tu es sûre qu’il ne t’a pas prise dans les Vestales ? Je sais que je peux faire gros lourd de vouloir que tu restes mon esclave mais si tu veux pouvoir sortir d’ici et retrouver Aaron c’est important. Je peux gagner ta liberté, Dean ne te laissera jamais partir… Alors réfléchie bien, est ce que tu es toujours mon esclave, c’est important. »
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyVen 7 Sep 2018 - 14:25
Des bandages, et même de l’antiseptique, voilà ce qu’il me faut pour achever de soigner ces plaies, que je n’ai pas envie de voir s’infecter. Mais je me suis à peine relevée que la main d’Isha se referme sur mon poignet, et qu’il m’attire vers lui, jusqu’à ce que je sois assise sur ses genoux. Je rive mon regard sur son visage, inquiet, presque suppliant, qui me demande de rester à ses côtés, et je sens le peu de motivation que j’avais à quitter notre nouvelle chambre se dissiper brusquement. Je hoche donc lentement la tête pour toute réponse, façon silencieuse de lui dire que je ne compte pas bouger d’ici.

Nos doigts se retrouvent, comme si c’était là leur place naturelle, entremêlés, enlacés les uns contre les autres, alors que je sens son pouce caresser la peau délicate de ma paume, de mes phalanges, du dos de ma main. Après ces jours sans autres contacts que ceux purement médicaux destinés à le soigner, je peux dire sans me tromper que ça fait un bien fou. Je glisse mon autre bras autour de ses épaules, et instinctivement, glisse mes doigts dans ses cheveux, qui auraient bien besoin d’un petit shampoing. Je fixe le ballet de ses doigts sur les miens, ce qui a un petit côté hypnotisant assez agréable, et vraiment rassurant. Apaisant même. Pourtant, dès qu’Isha ouvre la parole, c’est pour indiquer que c’est moi qui parvient à le calmer, de ma voix, ou par mes gestes. En même temps, j’avais parié assez gros quand j’ai tenu tête à Dean en lui certifiant que je saurai faire cesser cette espèce de crise de panique, sans pour autant être sûre de moi à 100%. C’était un sacré coup de poker, qui par chance, a bien terminé. Même si pour le coup, je ne m’explique pas plus que lui ce revirement de situation. Sa peau se souvient peut-être du contact de la mienne, et y puise un certain réconfort ? J’imagine que c’est un mystère que l’on n’est pas prêts de résoudre.

Je sens bien que ce passage dans le trou est encore bien trop présent dans son esprit, de même que les marques d’affection de Moise et Jésus, et son visage reste fermé, imperméable à toute autre expression qu’une certaine détresse qui me fait me sentir totalement impuissante. En revanche, je ne m’attendais pas à l’entendre parler de Logan, encore moins en ces termes-là, et je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qui tient vraiment de l’hallucination, ou du rêve. Un peu comme quand il s’est réveillé, et qu’il m’a certifié avoir rêvé de moi en robe de mariée. Et ces autres personnes, qui sont-elles ? Harvey ? Riley ? Ou même Ava ? Je déglutis, et lâchement, profite du fait que le sujet soit trop difficile à aborder pour lui pour me taire, et ne pas rebondir sur ses remarques. Viendra un temps où il saurait sans doute, mais pas ce soir. A chaque jour suffit sa peine.

Sa tête finit par atterrir dans le creux de mon épaule, alors que je repousse une mèche de cheveux sur son front pour pouvoir y déposer doucement mes lèvres, mon bras se resserrant autour de ses épaules pour le rapprocher de moi. Bien maigre réconfort après tout ce qui vient de se passer, mais le seul que j’ai à portée de mains. On ne reste pourtant pas bien silencieux longtemps, que je sens son souffle chaud caresser mon oreille, alors qu’il me livre des informations pour le moins inattendues. Est-ce que…mais…ça ressemble sacrément à la robe que j’avais essayé pour lui, non ? A moins que…est-ce que toutes les robes de mariées se ressemblent ? Il faut bien avouer que je ne suis pas une experte en la matière, mais sa description semble être sacrément précise. Je me redresse, pour plonger mes yeux dans les siens, et n’y lire rien d’autre qu’un certain sérieux. Trop de véracité pour ce qui est censé être un simple rêve, si bien que je me demande s’il ne s’agit pas tout simplement d’un souvenir, parmi tant d’autres, qui lui revient subitement en mémoire.

En revanche, je comprends beaucoup moins pourquoi il semble se tendre d’un coup, alors que l’expression de son visage se ferme. Je fronce les sourcils, alors qu’Isha ne tarde pas trop à soulever les raisons d’un tel changement de comportement. Ah…Dean, encore. Je fouille ma mémoire, mes pensées, à la recherche de la réponse à sa question, avant de remarquer que l’acteur et moi n’avons même pas soulevé le sujet de rejoindre les Vestales. Simplement de devenir soignante. Je secoue doucement la tête de droite à gauche, avant de faire glisser ma main le long de sa mâchoire, jusqu’à sa joue. « -Sûre et certaine. Je ne suis qu’à toi. » Et avant même de me laisser le temps de réfléchir, je franchis la courte distance entre nos bouches, et lui offre un baiser doux, coinçant ses lèvres entre les miennes. Je prends mon temps, je savoure ce contact dont on a été privés depuis une éternité, sans même réfléchir une seule seconde aux conséquences de mon acte.

Et ce qui devait arriver, arriva, bien sûr. Toute occupée que j’étais à redécouvrir le goût des lèvres d’Isha, je n’ai pas entendu les bruits de pas dans le couloir, les conversations pas si loin que ça, la porte qui s’ouvre dans mon dos, et ce n’est qu’en entendant la voix agaçante de Dean derrière moi que je me rends compte que j’aurai vraiment dû utiliser la clé pour éviter les invités indésirables. Je quitte donc les lèvres du brun, à regret, avant de me mettre debout pour lui faire face, me demandant ce qu’il veut à présent qu’il a eu mon accord verbal. Il faut que je lui signe un accord en bonne et due forme, peut-être ?
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyVen 7 Sep 2018 - 15:40
Sa déclaration qu’elle est a moi, rien qu’a moi, me fait un effet terrible. Oui elle est a moi comme je suis a elle. Une certitude aussi agréable que le baiser qu’elle est en train de m’offrir. J’aime cette femme et j’ai le sentiment que cela pourrait bien être réciproque. Bon, ok, je suis plus en état de penser là. Joséphine accapare chaque fibre de mon être et de mon cerveau.

C’est agréable, c’est doux… je savoure ce moment autant qu’elle a l’air d’apprécier ce contact. Je n’ai pas envie de précipiter les choses ; Après les émotions de la journée c’est comme arrivée dans un endroit ou je me sens bien et en sécurité. Cette femme a vraiment un pouvoir magique sur moi. Tout en elle m’attire et m’apaise.

Je passe tendrement une main dans son dos, comme pour m’assurer qu’elle est bien là, que je ne rêve pas et que celle pour qui je donnerais ma vie est bien dans mes bras, loin du danger. Enfin… peut être loin du danger pas assez loin des emmerdeurs. Je me redis en entendant la voix de ce débile de Dean qui est entré sans frapper, avec Jésus et ma malle. On sursaute presque comme deux ado pris en faute.

« Oh comme c’est mignon, alors comme ça vous etes des vrais !!!??? »

Des vrais quoi ? Putain. Joséphine se lève façon martyr qui va vers le buché, sans me préoccuper de ma fatigue ou de mes blessures, je me retrouve immédiatement a ses cotés pour l’enlacer d’une façon aussi possessive que protectrice. Je ne dois pas bourrer un œil aimable a Dean vu que Jésus, a ses coté, à poser ma malle avant de mettre sa main sur son nerf de bœuf. Mais ils ont quoi avec ce machin là tous ? Si ça vire au drame, je sais que je ne tiendrais pas longtemps avec cette arme. Ca m’aide a me contenir et a rester en protection.

« Vous êtes trop choupinets tous les deux. Oh, j’espère que je n’interromps rien, sinon ne vous dérangez pas pour moi. J’aime bien regarder. »

Il est vraiment en train de dire ce que je crois qu’il est en train de dire ? Je sais pas si je suis prude mais je crois qu’il vient de réussir a me choquer. Je n’ose même pas regardé Joséphine et c’est d’une voix éraillée par la pression laisser par les chaines que je lui réponds le plus poliment du monde.

« Vas te faire foutre Dean. »

Ca le fait marrer. Sans rire, ce mec a un sacré pet au casque.

« Je viens juste finir l’accord avec Joséphine Robin, rassures toi, elle est tellement amoureuse de toi que je sais que je n’ai aucune chance. Tu l’aurais entendu te défendre comme une tigresse tantôt ou même bondir a ton secours dans l’arène, c’était beau a faire mentir la reine des neiges ! J’adore ce que vous faites. Si en plus c’est sincère, c’est juste émouvant ! »

Je me contente de couver du regard Joséphine, je suis a la fois fier, heureux et inquiet de savoir qu’elle s’est battue pour moi. Je l’embrasse sur le front tendrement en remerciant je ne sais qui en haut de m’avoir permis de trouver cette femme parfaite avant de répondre a Dean.

« Je suis son maitre c’est a moi de décider. Donc elle t’aide a soigner des types, tu lui en demande pas plus, tu n’as aucun gestes déplacés, tu assures sa sécurité, on est logé ici et maintenant tu te barres !! »

Je le sens a son tour choqué et ça me fait sourire. Il ne s’attendait pas a ca mais il finit par prendre le parti d’en rire.

« Oui et je ferme les yeux sur tes bêtises d’aujourd’hui. Bien… bon… bah… on va y aller. Copulez bien les amoureux, et… Robin, par contre, je serais intransigeant sur un point. L’hygiène ici c’est primordial, alors, a ta place, avant d’asphyxié Joséphine j’irais me laver. L’amour rend aveugle, pas immunisé aux mauvaises odeurs. »

Sur ces bons mots il nous laissa. Je mis un certain temps a me détendre, comme s’il pouvait revenir et m’arracher Joséphine des bras. Je finis, enfin, par la relâcher pour essayer de me sniffer. Merde c’est vrai que je ne sens pas la rose. Je fais une grimace désolée.

« Je crois qu’il a raison. Excuses moi….je vais prendre une douche. »

L’idée de traverser toute l’arène pour aller prendre une douche froide ne me plait pas trop mais c’est vrai que j’ai pas été en mesure de me laver depuis un certain temps. J’imagine que c’est un minimum.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyVen 7 Sep 2018 - 17:17
L’arrivée intempestive de Dean m’agace prodigieusement, tout comme cette remarque qu’il se permet de faire, et qui me fait ouvertement lever les yeux au ciel. Sérieusement, ce mec n’a vraiment aucune limite ? Je me renfrogne en voyant qu’il est accompagné de son gorille, avant de remarquer la malle contenant nos affaires, ce qui entérine surement le fait que nous sommes effectivement dans nos quartiers ici, chez nous. Je n’ai pas fait plus de quelques pas qu’Isha est à ma hauteur, et entoure ma taille de son bras, dans une attitude que j’ai du mal à identifier. Il me fait quoi là ? Il a l’intention de se battre de nouveau ? Je l’agrippe par le bord de son t-shirt et le tire en arrière vers moi, mais il ne semble pas avoir dans l’idée d’aller provoquer Jésus, je crois qu’en fait il est simplement venu me…me protéger, j’imagine.

Dean continue sur sa lancée, alors que j’affiche une moue ouvertement dégoûtée par ce qualificatif de « choupinet » qu’il vient de nous attribuer, et qui me file la gerbe. Il n’a rien trouvé de plus…vendeur ? Je le fixe longuement d’un regard exaspéré, alors qu’il ne s’arrête pas là, et annonce bientôt qu’Isha et moi n’avons pas à refouler nos pulsions, ni à nous embarrasser de sa présence, et qu’on peut reprendre là où nous en étions, qu’il serait même carrément chaud pour regarder. A ce rythme là, la grimace sur mon visage ne risque pas de disparaitre de sitôt. Et mon imagination débordante ne peut s’empêcher de visualiser la scène, carrément dérangeante, d’un Dean à l’œil curieux, en train de nous mater au pied de notre lit. Beurk.

Isha finit par lui adresser le fond de notre pensée, à tous les deux, ce qui, contre toute attente, fait rire l’acteur, qui a sérieusement un sacré pète au casque. Il reprend la parole pour expliquer sa présence ici, plus ou moins, alors qu’il balance à Isha tout un tas d’informations que j’aurai préféré éviter qu’il apprenne. Du genre…ma petite intervention totalement irréfléchie dans l’arène, quand il était complètement stone. Par pudeur, je continue de fixer le blond, évitant soigneusement le regard du mécano, qui ne tarde pas à poser ses lèvres sur mon front. En revanche, je relève mes yeux, étonnés, quand j’entends sa réponse à Dean, qui n’avait pas l’air de l’avoir vu venir celle-là. Mais au fond, tout est dit. L’acteur a ma parole, je soignerai les gladiateurs blessés, et j’apprécie qu’Isha se soit assuré qu’il ne m’arrivera rien pendant ce temps-là. Je suis également soulagée d’entendre que les écarts de conduite du brun d’aujourd’hui ne seront pas retenus contre lui, ce qui est une bonne chose. J’articule un « merci » silencieux à Dean, qui bien sûr gâche le moment par de nouveaux commentaires, dont il aurait bien pu se passer.

Et après quelques paroles futiles, il ne tarde pas à quitter la pièce accompagné de son fidèle toutou, nous laissant seuls une nouvelle fois, avec notre malle, et nos affaires à ranger dans cette large armoire, dans laquelle elles vont se sentir à l’aise. Au bout d’un certain temps, Isha finit par s’éloigner de moi, comme s’il était persuadé que plus personne ne risquait de venir nous déranger. Je l’observe être d’un coup…quoi, mal à l’aise ? Alors qu’il m’annonce qu’il doit aller prendre une douche, sans doute sous les conseils de Dean. J’esquisse un léger sourire, avant de prendre le brun par les épaules, et le faire pivoter sur lui-même, pour le mettre face à la baignoire qui se trouve dans notre chambre. « -On aura plus besoin d’aller aux douches communes, sauf si on le décide vraiment. » J’hausse une épaule, d’un air de dire qu’il peut faire comme il veut, se laver ici, ou aller jusqu’aux douches, à lui de voir. En attendant qu’il prenne sa décision, je me dirige vers le lit, m’y laissant tomber avant de me mettre en étoile, sentant toute la tension accumulée aujourd’hui m’assaillir soudainement, et ces quelques jours durant lesquels je n’ai pas vraiment dormi, trop occupée à le surveiller, m’épuisent tout à coup. J’étouffe un long bâillement, avant de me rouler en boule sur le côté, pour fixer Isha, qui n’a toujours pas bougé, comme s’il semblait être en train de réfléchir vraiment à la question. Je lui adresse un petit sourire, en sentant mes paupières s’alourdir de plus en plus, de seconde en seconde.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyVen 7 Sep 2018 - 18:34

Je reste a regarder la baignoire qui m’intrigue avec son coté rococo raffinée. Je crois que c’est un objet qui me parait trop délicat pour un type comme moi. Maintenant… je pue, Joséphine s’est visiblement battue pour qu’on puisse avoir ce privilège et puis, je n’ai vraiment pas le courage de partir loin d’elle. J’ai tellement peur d’un nouveau coup de théâtre…

Je la regarde en souriant de la voir profiter du grand lit. J’aurais aimé être celui qui lui apportait cette petite joie mais je suis quand même content de la voir se détendre dedans. C’est bête mais j’aimais bien notre lit étroit dans lequel on était obligé de se serrer l’un contre l’autre pour tenir dedans. J’ai peur de la perdre dans cette immensité de draps et de couvertures.

Je finis par lancer le bain et je regarde béatement l’eau chaude et les volutes de fumé remplir le récipient. C’est couillon, mais… ça va être une première fois. C’est un peu étrange de prendre un bain, et surtout de pouvoir se laver avec de l’eau chaude. ca pique pas mal avec les entailles que je me suis faites, mais je crois pouvoir affirmer que je ne suis pas un douillet. Je jette un œil de temps en temps a Joséphine qui semble s’être assoupie. Les mots de Dean me reviennent en tête et j’ai autant envie de m’énerver que de rire en imaginant ma petite esclave voler à mon secours. Pas très viril, mais…. Ca veut quand même dire quelque chose. Et le fait qu’elle se soit battu pour que je sois là avec elle confirme qu’elle tient a moi.

Et juste de penser cela me donne envie de sourire béatement pendant que je me décrasse avec le savon laissé à côté de la baignoire. Je finis par sortir de l’eau chaude et m’éponger comme je peux. Je retourne vers le lit et je m’assois presque timidement sur le lit dans le plus simple appareil. Je crois que je n’ose pas rejoindre ma belle sauveteuse qui s’est endormie dans son encombrante tenue de jour. Je fini par me décider a lui enlever ses vêtements avant de la mettre sous la couverture. Joséphine la somnolente ne me facilite pas la tâche, loin de là. Je la sens en partie consciente mais aussi un peu « arrangeante » pour me faire comprendre qu’elle a envie de beaucoup de chose. Je repense à notre baiser et a sa petite phrase comme quoi elle était a moi, pas a Isha, mais a moi… et ca ne m’aide pas a rester calme. Pendant que je la mets dans la couverture je me retrouve sur elle, mon corps contre le sien, et je vois ses yeux dorés se fondre dans les miens.

« Josephine… »


Je lui dépose un léger baiser sur ses lèvres, puis un autre sur son menton, puis un nouveau sur son cou…

« Ne me repousse pas s’il te plait… »


Je continue mon chemin de baiser vers son ventre bien décider a atteindre une destination dont je rêve de découvrir le gout depuis des semaines.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyVen 7 Sep 2018 - 21:52
C’est amusant d’observer Isha en pleine contemplation de la baignoire, en train de se remplir, pour ce bain à venir. Il finit par ôter ses vêtements, et je ne prends même pas la peine de détourner le regard, bien au contraire. Après tout, ce n’est rien de nouveau, aucune découverte majeure, et puis, après m’être occupée de lui ces derniers jours, j’ai eu plus d’une fois l’occasion de me rincer l’œil. Le brun finit par entrer dans la baignoire, et commence à se laver, découvrant les joies de l’eau chaude sur sa peau. Ça doit le changer des douches froides à la va-vite qu’il a connu jusqu’ici, dans les parties communes peu engageantes de l’arène. Je reste à l’observer pendant de longs instants, les paupières lourdes, qui se ferment de plus en plus souvent. Et avant même de m’en rendre compte, je finis par m’assoupir, recroquevillée dans ce gigantesque lit, bercée par le bruit du clapotis de l’eau produit par Isha.

Je pense ne pas m’être endormie depuis très longtemps quand je sens des mains sur mon corps, et comprend vaguement que le mécano tente de virer cette robe dans laquelle je suis coincée depuis ce matin, et j’ai l’impression que mes bras pèsent une tonne quand j’essaye de l’aider à l’enlever. Mais ça n’a pas l’air de freiner le mécano pour autant, et je me retrouve bientôt en sous-vêtement, sans avoir fait de réels efforts pour me retrouver dans cet état, mais sans n’avoir rien fait pour arrêter Isha pour autant. Le sommeil m’a définitivement quitté, et j’ai ouvert les yeux pour suivre ses mouvements, et trahir le fait que je suis bel et bien réveillée à présent. Il me met sous les couvertures, et je sens sa peau chaude, et encore humide contre la mienne, alors qu’il est entièrement nu. Ses yeux rencontrent enfin les miens, alors que je fais glisser ma main sur son flanc, du bout des doigts.

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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyVen 7 Sep 2018 - 22:34


++++++++++++

J’avoue avoir eu peur d’un nouveau rebondissement. Que cette nuit magique ne soit qu’une parenthèse, voir un doux rêve. Mais non, les jours suivants, et surtout les nuits, m’ont rassuré sur ce point là. Moi qui me sentait laid, maladroit et repoussant, je découvre une nouvelle force entre les bras de Joséphine.

Je mets un point d’honneurs pour tenir mes engagements et nos nuits sont d’une douceur sensuelle. Je crois que je n’ai jamais autant aimé ma vie. Je suis fou de cette femme, je me sens bien, confiant. Je crois que je ne peux plus rien espérer de plus que ce que j’ai déjà.

C’est avec un élan de force et de confiance que je puise dans nos étreintes que je m’attèle a me frayer mon chemin pour devenir un champion digne d’elle. Je reconnais que j’ai vu d’un œil méfiant le deal qu’elle avait passé avec Dean. Et j’ai gardé l’œil plus qu’ouvert avant de convenir que ce débile avait, peut être, finalement, une parole et une véritable éthique. Je ne dis pas que c’est pas un cretin, je dis juste que c’est possible que je lui découvre certaines qualités qui forcent le respect, comme le fait qu’il soit droit dans ses bottes concernant Joséphine et sa sécurité.

De son coté j’ai la sensation que de ne plus être condamnée a rester assise toute la journée a me regarder me faire défoncer la tronche par miss Malou lui fait un bien monstre. Ca et certainement mes attentions nocturnes. Toujours est il que je me mets a avoir un nouvel espoir fou, celui qu’elle finisse par aimer suffisamment sa vie ici, et ma petite personne, pour envisager rester une fois qu’elle sera libre. C’est niais, mais je me mets aussi à rêver d’un ventre arrondi qui abriterait un petit être et le début d’une famille.

En attendant, j’aime la couver de mon affection, j’aime être l’objet de son affection et c’est possible que je me fasse régulièrement des pseudos blessures nécessitant, comme aujourd’hui, que j’aille consulter la magnifique infirmière de l’arène. C’est d’ailleurs pas les mains vides que je grimpe les gradins.

Je salue vaguement le garde que Dean a posté a proximité de la ou elle officie, une loge vitré qui donne sur la lice. Certainement ce qui aurait dû être un endroit pour VIP moins que celle qu’occupent les frères Caulfield. Dans tous les cas je suis rassuré de savoir une sentinelle a porté de voix de Joséphine en cas de soucis. Visiblement ce type a trop été a porté de voix car, a peine me voit-il, qu’il lève les yeux au ciel et s’éloigne quelque peu pendant que j’entre dans l’antre de ma Joséphine avec ce sourire espiègle d’ado joueur. Elle est affairée et semble ne pas m’avoir entendu arriver. C’est amusant le nombre de personne que j’arrive a surprendre. A croire que j’ai été voleur dans une autre vie. Je pose ce qui a été son sac et m’a couté une fortune avant de me glisser sournoisement derrière elle. Je pose mes mains sur sa taille délicate et me colle a son dos tout en lui chuchotant.

« Je crois que je suis terriblement blessé, il y a moyen d’obtenir des soins dans cette officine ? »
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptySam 8 Sep 2018 - 22:22
Il aura fallu du temps pour que je vois, enfin, cette arène autrement que comme un simple lieu de perdition et de violence. Il aura précisément fallu attendre que Dean vienne toquer à la porte de la chambre où Isha et moi vivions, pour me proposer de devenir une espèce d’infirmière, au service de ses gladiateurs. En d’autres mots, qu’il me proposait de faire le sale boulot à sa place. J’en avais bien conscience, que c’était une façon de se débarrasser des besognes qu’il ne voulait pas faire, au contact du sang et de la sueur, mais je m’en moquais éperdument quand j’ai accepté. Pour une nana comme moi, qui ne supporte pas de ne rien faire plus de cinq minutes à la suite, j’avoue que rester sagement dans les gradins, à observer les entraînements du brun, était simplement une torture, ni plus, ni moins. Et maintenant, en attendant que le mécano rachète ma liberté et que je l’embarque avec moi vers une autre vie, ça occupe les longues heures que je ne peux pas passer avec Isha.

Il m’a fallu faire des pieds et des mains pour obtenir ce qui ressemble à un semblant de bureau, et qui ne me semble pas le mieux adapté pour soigner qui que ce soit. Enfin…en attendant de faire du forcing auprès du blond pour espérer un endroit plus opportun aux soins, je me contente des lieux, que j’apprivoise jour après jour, le réaménageant à ma sauce, et dressant une liste de tout ce que je dois demander à Dean, en terme de produits sanitaires, afin de soigner les personnes qui se blessent ici. Penchée sur ce qui est censé servir de bureau, je relis ce que j’ai sous les yeux, le stylo contre mes lèvres, alors que mes neurones s’activent sous mon cuir chevelu. Je suis persuadée d’avoir oublié quelque chose, mais je n’arrive pas à trouver de quoi il puisse s’agir…Il faut dire qu’avec toutes ces pensées parasitaires qui m’assaillent, et totalement coquines, j’ai du mal à garder le fil de mes réflexions bien longtemps. J’esquisse un sourire, toute seule, en repensant à la nuit dernière, où nous avons sacrifié de longues heures de sommeil pour une activité autrement plus physique. Isha n’a pas menti, il veille bien à ce que je rejoigne le lit, débarrassée de tout vêtement gênant, et à s’endormir bercé par le son de mes gémissements, qui accompagnent aussi son réveil. On ressemble à deux affamés, insatiables, incapables d’en avoir assez. Et ça me convient totalement. Ah oui, je me souviens, il me faut une vraie minerve.

Je note ça à la suite de ma liste, fronçant le nez en détaillant une nouvelle fois les lieux. Je rajoute une bassine, des serviettes, et…et rien d’autre, je n’en ai pas le temps, que je sens deux mains se poser sur mes hanches. Je pourrais sursauter et gifler celui qui se permet autant de familiarité, je l’aurai peut -être fait avant, mais maintenant que j’ai mon propre gorille, qui surveille les entrées dans cette espèce d’infirmerie de fortune, je me doute bien qu’il n’a pas laissé monter n’importe qui. Et que Dean n’aurait jamais eu le culot de faire preuve d’autant de familiarité à mon égard. Et puis…la voix qui susurre à mon oreille m’indique que mon intuition est bonne, et que je ne peux pas me tromper sur le propriétaire de ces mains inquisitrices. Je me laisse aller davantage en arrière pour coller un peu plus mon dos à son torse, alors que je sais pertinemment au son de sa voix, qu’il est aussi blessé que moi, à l’heure actuelle, et qu’il s’est présenté à l’infirmerie sous de faux prétextes. J’esquisse un large sourire, avant de me tortiller entre ses bras pour me retrouver face à lui, son visage très proche du mien. « -Bien sûr, je suis là pour ça… » Je lui adresse un sourire malicieux, avant de faire glisser un regard sur ce que je peux entrevoir de sa silhouette avec cette proximité dans laquelle nous sommes. « -En revanche…il va falloir enlever tes habits pour que je puisse t’examiner… » J’essaye de prendre un air sérieux, en vain, mon sourire s’élargit davantage, alors que je tire sur le bord inférieur de son t-shirt, mes yeux plongés dans les siens.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyDim 9 Sep 2018 - 17:24
La retrouver ainsi et la voir aussi souriante font plus que me plaire. C’est juste magnifique de la voir comme ça, de la voir aussi belle et épanouie. De voir son regard heureux qui se pose sur moi. Je me sens apaiser et bien comme jamais. Je ne sais pas ce qu’a été ma vie avant et pour être honnête je m’en fous complétement maintenant. Tout ce qu’un homme peut rêver je le possède. Une femme brillante et ravissante qui m’aime autant que je l’aime, une famille aimante et présente et une carrière qui va nous assurer a tous de jouir d’un maximum de confort.

Nos lèvres se retrouvent avec cette même facilité que nos corps s’unissent chaque soir et a chaque moment où l’on arrive à grapiller un peu de temps sur nos activités. Je pensais juste passer lui faire son « petit cadeau » mais dès qu’elle pose ses mains sur mon haut et me lance ce regard coquin je sens que ça ne va pas rester une visite de courtoisie.



Une fois nos retrouvailles délicieusement savourées, je l’aide a remettre un peu d’ordre dans sa robe tout en lui volant quelques caresses et baisés.

« Avec toi je sens que je vais me blesser tous les jours. Rassures moi, tu ne prodigues pas ce genre de soin a d’autre que ton patient VIP ? Sinon... j’ai une surprise pour toi. J’espère que ça te fera plaisir parce que j’ai galéré pour le récupérer…»

Je vais reprendre le sac abandonné dans le coin de la pièce, loin de ses yeux et lui montre triomphalement avec quand même un vieux doute de savoir si c’est bien le sien. Je ne l’ai pas ouvert par respect pour elle et je ne peux qu’espérer que cela va lui plaire. Je sais qu’ils ont garder les armes mais tout le reste est censément dedans comme a l’initial.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyDim 9 Sep 2018 - 18:55
Je suis contente de le voir, et même si je n’utilise pas de mots pour le lui faire avouer, il suffit de voir mon large sourire pour comprendre à quel point je suis ravie de le voir débarquer dans la pièce. Je presse ma poitrine contre son torse, il ne faut pas bien longtemps pour que nos lèvres se retrouvent, et que l’étincelle entre nous embrase toute la pièce. Je me sens comme une adolescente aux hormones bouillonnantes qui ne sait pas se maîtriser, et je m’en fous totalement. J’aime cette alchimie entre nous, j’aime cette complicité, j’aime ce quotidien qui est le nôtre désormais, et tous ces moments qu’on partage dans l’intimité de notre chambre, ou n’importe où quand on arrive à se retrouver seuls.

Je l’aide à se débarrasser de ses fringues, et mon cul se retrouve bien vite sur la table qui me fait office de bureau. La température grimpe rapidement, c’est son petit effet sur moi, je le dévore ouvertement du regard, alors qu’il entreprend de remonter la robe sur mes cuisses, et que le sourire sur mon visage ne disparait pas. Ses doigts retrouvent très vite ce chemin qu’ils commencent à connaître par cœur, alors que je lâche un petit rire assez bref. « -T’es même pas sorti d’une pièce que tu me manques déjà ! » Je ponctue ma phrase d’un tirage de langue en bonne et due forme, avant de me laisser totalement emporter par ses caresses, qui parviennent jusqu’à me faire oublier où je suis. J’ai vaguement conscience que la porte pourrait s’ouvrir à tout moment, et qu’on pourrait nous surprendre en plein ébat, mais je m’en moque totalement. A cet instant précis, rien d’autre ne compte que la corps d’Isha contre le mien, ce moment, intense, qu’on partage, et ce plaisir qu’on se fait ressentir mutuellement.

Quand nos retrouvailles sont consommées, le brun m’aide à me revêtir, il n’y a cependant pas grand-chose à faire, alors qu’il m’offre un nouveau baiser qui me fait me dresser sur la pointe des pieds. C’est le genre d’interlude parfait qui fait passer la journée plus rapidement, et qui a un énorme goût de reviens-y. Je lui adresse un regard faussement blasé quand il pose la question, tout à fait rhétorique je le sais, de savoir si je réserve le même genre de traitement aux autres gladiateurs qui se présentent ici. « -D’ailleurs…j’adore tes petites visites surprises, et…ces petits moments volés, mais Miss Malou va finir par te taper sur les doigts avec son nerf de bœuf si tu viens trop souvent ici… » Je dépose un baiser sur son épaule alors qu’il est en train de se revêtir, tandis que je remets de l’ordre dans mes cheveux, et tente de réordonner ce qui se trouve sur mon bureau, ce qui est vite fait.

Isha m’interpelle rapidement, en me parlant d’une surprise, qui me fait hausser les sourcils d’un air interrogateur, alors qu’un léger sourire fleurit sur mes lèvres. Ce serait mentir de dire que je n’aime pas ça, les surprises. Je le suis du regard, alors que mes yeux s’agrandissent quand je vois ce dont il parle. En quelques enjambées, je suis à ses côtés, alors qu’il me tend ce sac que je pensais ne jamais retrouver. « -Robin… » Je n’ai pas de mots supplémentaires pour exprimer ce que je ressens alors que je récupère le sac en question, me mettant assise en tailleur sur le sol. D’un geste un peu fébrile, sans doute parce que j’ai peur de ce qu’il pourrait manquer, je commence à détacher les lanières du sac, et remarque immédiatement ce qui se trouve sur le dessus : ma veste de pompier. J’esquisse un léger sourire nostalgique, et l’enfile rapidement, retrouvant presque immédiatement cette sensation de réconfort qu’elle m’a toujours procuré. Ça me fait la même sensation que rentrer à la maison après une garde éreintante, et retrouver Naya sur le pas de la porte, avec une tasse de thé, comme elle seule savait le faire.

Je continue mon exploration, sortant la petite boîte en fer usé, qui contient l’alliance de ma grand-mère, que je pensais ne jamais revoir. Il y a aussi mon ancien téléphone portable, des écouteurs, mes vieilles lunettes de soleil, autant d’objets qui ne m’auraient pas arraché la moindre larme si je les avait perdu pour toujours. En revanche, ce que je suis ravie de retrouver, c’est le livre qui abrite la seule photo qu’il me reste de la femme qui m’a accueilli, avec moi dessus. Mon index caresse doucement la photo, et nos visages souriants, avant que je dépose le livre à côté de moi pour repartir à l’assaut du contenu de mon sac. J’y trouve divers produits sanitaires, et au fin fond, le carnet que j’ai récupéré dans le garage d’Isha, et qui contient des bribes de son passé. Je me fige légèrement, mais laisse le petit livret là où il est, avant de me relever pour me rapprocher du jeune homme. « -Merci…tu peux pas savoir à quel point ça me fait du bien de retrouver tout ça. Merci beaucoup… » Je dépose un baiser sur sa joue, et lui adresse un sourire attendri par tout ce qu’il a sans doute du faire pour retrouver mon sac, et tout ce que je possédais jusque-là.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyDim 9 Sep 2018 - 20:05
Je pense que ca serait difficile de ne pas deviner que je suis certainement la personne la plus heureuse de cette arène, voir du monde, d’avoir cette femme dans ma vie. Ca fait tellement cliché de dire ça et pourtant. Il y a une réelle alchimie entre nous, que ca soit en dehors ou dans notre lit, j’ai l’impression qu’on se complète parfaitement. Elle est espiègle, joueuse, intrépide, entière… il suffit d’un regard, d’une caresse de sa part pour m’apaiser ou m’enflammer… elle a un tel pouvoir sur moi que ca pourrait être flippant si je n’étais pas complétement grisé et fou d’elle. Etre a sa merci est un si petit prix pour avoir le privilège de l’avoir à mes côtés.

Miss Malou est le dernier de mes soucis, elle peut bien me taper sur les doigts, au moins ca me donnera un alibi en béton pour revenir. Quoique, ca serait peut être dommage qu’elle me les abime vu comment Joséphine à l’air de les apprécier, presque autant que ma langue.

Dire que j’en ai chié pour récupérer son sac est un pur euphémisme. J’ai enchainé des combats merdiques et fait des paris risqués dans son dos. Mais juste de voir la façon dont son sourire irradie ses traits, je ne regrette rien et je trouve que c’est finalement c’est pas si cher payer pour la voir aussi heureuse.

Je reste a la contempler pendant qu’elle fait l’inventaire de ses anciennes possessions. J’avoue que je suis curieux de découvrir avec elle, des brides de son passée qu’elle semble ravie de retrouver. Est-ce que moi aussi j’ai un sac, quelque part, plein de ces petites choses qui ont été des trésors à mes yeux ?  Je ne peux que la regarder avec un sourire coquin dans sa veste. Je reste pourtant dans un silence respectueux, surtout quand je la vois caresser avec affection et nostalgie une photo. Je la vois aussi se figer sur un objet mais c’est suffisamment fugace pour que je ne fasse plus que froncer les sourcils. Quelque part, c’est son moment a elle et je n’ai pas envie de le gâcher avec des questions embarrassantes. C’est déjà bien assez qu’elle me laisse le partager avec elle. Je l’accueille dans mes bras quand elle me remercie avec toute la spontanéité qui la caractérise.

« Je me doutais bien que ca te ferait plaisir. »



Une façon de lui faire comprendre que je serais prêt a tout pour elle, pour qu’elle se sente suffisamment bien ici pour envisager de ne pas partir sans se retourner quand elle sera libre. Je lui attrape un bout de sa veste pour l’attirer contre moi.

« Elle te va bien cette veste, je dirais même que tu es sexy dedans. Je ne savais pas aimer autant les pompiers. En même temps, on peut dire que tu me fais découvrir beaucoup de choses… c’est pas trop de pression de te dire que tu es littéralement la seule femme pour moi ? »

Même si c’est dit sur le ton de la plaisanterie c’est pourtant assez vrai. Au final, je n’ai jamais connu qu’elle. Étrangement ca me convient parfaitement et contrairement a ce que me titille mon père, je n’ai pas besoin de « tremper le biscuit » ailleurs pour savoir que j’ai trouvé la bonne.

« Dis moi ? est ce que tu crois qu’il y aurait moyen… quand tu seras libre, que … qu’on se revoit ? »

La vraie question et de savoir si elle ne veut pas juste rester, mais avec ce Aaron dont elle arrête pas de parler je sens bien qu’elle aura besoin de courir le revoir des qu’elle pourra.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyMer 19 Sep 2018 - 22:17
Retrouver ces affaires, mes affaires, auxquelles j’avais renoncé depuis une éternité me fait un bien fou, et fait naitre sur mon visage un grand sourire. Ça me fait plaisir qu’il se soit donné autant de mal pour que je puisse récupérer mon sac, même si, le connaissant, j’ai peur qu’il ai pris des risques inconsidérés. C’est vrai que je suis ravie d’avoir retrouvé cette photo qui me tient tant à cœur, et l’alliance qui a encerclé le doigt de Naya pendant près d’une soixante d’années. Et cette veste…c’est un peu mon doudou d’adulte. Bref, il n’y a sans doute pas de mot pour dire à quel point je suis plus que contente de retrouver tout ça, même si techniquement parlant, ça ne va pas vraiment améliorer mon quotidien.

Quand je suis proche d’Isha, il m’attire à lui en tirant sur le bas de ma veste, et je me laisse aller avec un large sourire sur le visage, décidément de très bonne humeur. Peut-être les hormones qui courent désormais dans mes veines, ou bien tout simplement ce petit instant de bonheur soudain. Difficile à dire. Mon regard se fait coquin quand il m’annonce qu’il me trouve sexy dans cette veste, alors que je lui réponds du tac au tac : « -Tu devrais me voir sans, je le suis encore plus. Si t’es sage, t’auras le droit de me l’enlever ce soir… » Je lui adresse un clin d’œil complice, avant que mon sourire s’évanouisse lentement face à ses paroles. Je remarque bien qu’il parle sur le ton de la plaisanterie, qu’il ne semble pas du tout sérieux, pourtant, ça fait inconsciemment écho à cette question, que je me suis déjà posée malgré moi. J’esquisse un léger sourire gêné, avant de demander, de façon maladroite : « -Justement…tu…t’as déjà pensé à voir une autre femme ? C’est pas ça qui manque, ici… » Ce n’est pas de la jalousie, je ne crois pas être ce genre de nanas là, c’est juste de la curiosité. Il pourrait se découvrir une complicité avec une autre femme de l’arène, une Vestale, ou que sais-je, qui lui ferait voir la vie différemment.

Je vais m’appuyer contre le bureau, quelques pas en arrière, avant de relever mon regard vers lui. Sa nouvelle question ne manque pas de me faire froncer les sourcils, il faut bien dire que je ne l’avais pas vu venir. Si je compte le revoir quand je serai libre ? Merde…ça aussi ça fait parti des questions qui tournent en boucle dans mon esprit, et pour lesquelles je ne trouve aucune réponse. Je me racle la gorge, avant de me gratter distraitement l’arrière de la tête. Qu’est ce qui lui prend, avec ses questions bizarres ? « -En fait… » Silence. Les mots butent sur mes lèvres, retenus par une espèce de fierté mal placée, qui m’a toujours dicté de ne pas trop en dévoiler sur moi. Seulement…j’ai l’impression que je peux tout dire à Isha, sans savoir exactement pourquoi. « -En fait, je pensais que…tu…pourrais partir avec moi. » Mon regard noisette remonte lentement vers le sien, alors que je ne me sens pas vraiment à mon aise. J’évite de penser aussi loin, de penser à un « après arène », parce que si jamais il met du temps à retrouver cette liberté qu’il m’a promis, ou si on tombe sur des embûches, je préfère éviter de trop me projeter, au risque d’être déçue. « -Tu sais, on pourrait juste…se trouver une maison, et…on en baptiserait chaque pièce, à notre manière, avant de s’en trouver une autre… » J’esquisse un petit sourire, presque timide, sans le quitter du regard. Je sais bien que sa famille est ici, et pourtant, même si cette famille repose sur un mensonge, je me trouve égoïste de vouloir l’éloigner de ce semblant de stabilité.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyJeu 20 Sep 2018 - 12:15
Hum… l’idée de l’avoir avec sa veste rien que moi cette nuit me donne des visions aussi coquines que son regard de braise. Comment ai-je fait pour survivre sans elle ? J’ai l’impression que, depuis qu’elle a débarquée dans mon univers   tout a plus de gouts, de couleurs… elle me ramène a la vie en fait. Je ne suis pas sûr que je puisse encore plus sourire face a cette lumineuse jeune femme.

Je ne peux retenir un rire quand elle évoque la possibilité que j’ai envie d’aller voir ailleurs. Elle est trop bonne celle-là ? Elle se rencontre qu’elle me rend fou au lit, et ailleurs aussi. Je ne sais pas comment elle fait, mais c’est presque à croire qu’elle a une cartographie de mon corps. Qu’elle sait exactement comment me donner du plaisir à me mettre à genoux devant elle. Je ne sais pas forcement bien comment ça se passe ailleurs, du moins, je ne m’en souviens pas car tout porte à croire que je ne suis pas un puceau paumé dans mon lit a ses réactions. Mais… je n’imagine même pas pouvoir autant envie par une autre et pouvoir être autant combler ailleurs. Il suffit d’un geste pour que j’ai l’impression d’être avec une déesse.

Je ne sais pas qu’elle magie elle utilise mais ça marche très bien sur moi. Elle a cette façon unique de se mettre sur le dos et relever ses bras au-dessus de la tête, offrant sa généreuse poitrine a mes lèvres et son corps a mes envies. Bordel, rien que de repenser a cette position qu’elle prend innocemment dans notre lit, j’ai une partie de moi qui me demande si elle peut retourner voir ce qui se passe dehors. Non, aucune autre ne peut arriver à la hauteur des semelles de ma Joséphine.

Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle met fin au suspense qui me ravage les entrailles. Je pense que je souris quand elle me dit qu’elle aimerait qu’on reste ensemble. C’est certainement idiot, mais j’entends presque un « je t’aime » derrière ces mots. Mais mon sourire se fige un peu quand elle me dit de trouver une maison ailleurs. Pour le coup je ne suis pas sur de comprendre. On est bien ici, pourquoi partir du coup ? Surtout que, du peu que j’ai vu de dehors de ce que je vois des hungers games, ou des mecs désespérés se foutent dessus jusqu’à la mort pour juste des miettes de bouffe, ça fait pas rêver. Et puis, y’a Tobby et mon père… ils ont besoin de moi.

Je la prends doucement par la taille pour la garde près de moi tout en pouvant la regarder dans les yeux. Je pense que c’est important de bien décrypter ce qu’elle dit sans mot.  

« Pourquoi tu veux partir d’ici alors. On est bien là non ? Tu seras libre, tu pourras aller ou bon te semble… »

Je lui caresse doucement le visage en retrouvant mon sourire confiant.

« Je sais que je ne te l’ai jamais dit mais… merci… merci d’être avec moi Joséphine. Je ne suis pas sûr que tu puisses imaginer a quel point ma vie est plus belle depuis que tu as débarqué dedans. Alors, je ne vois pas pourquoi j’aurais envie de m’intéresser a d’autre femmes alors que je t’ai toi ? Je ne sais pas trop de quoi sera fait l'avenir mais je sais que je voudrais que cela soit avec toi quoiqu'il arrive... »
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyLun 15 Oct 2018 - 22:27
Je me mordille la lèvre supérieure, comme une gamine prise en pleine bêtise, et qui attend sa punition, en sachant qu’elle risque de douiller. Je ne pensais pas qu’il s’était déjà demandé ce qu’il adviendrait de nous, en quelques sortes, de cette drôle de relation qu’on a bâti, lorsque je serai libre. D’ailleurs…qu’implique cette liberté ? Est-ce que je pourrais partir définitivement d’ici, de ce lieu qui ne me ressemble en rien ? Est-ce que cette liberté vaudrait le coup, sans Isha pour la partager avec moi au quotidien ? Instinctivement, ma main droite se referme sur la brûlure cicatrisée que je porte au bras gauche, la marque qui ornera désormais ma peau à vie, et qui atteste que j’appartiens à ce lieu, que j’en suis la propriété. Est-ce qu’on peut vraiment aller contre ça, ou est-ce qu’il essaye juste de me rassurer, jusqu’à ce que je finisse par être tellement habituée à cet espace, que l’idée même d’une vie ailleurs ne me viendra plus en tête ? Et puis…il sait très bien que s’il m’acquiert un jour réellement cette liberté, mes pas me guideront ailleurs qu’ici, vers le seul vestige de ma vie d’avant qu’il me reste encore.

Je ne suis pas certaine qu’on arrivera à trouver un terrain d’entente si on arrive réellement un jour à être libres. Je sens que l’insouciance de notre baise s’est totalement envolée, et que l’atmosphère est soudainement devenue beaucoup trop sérieuse pour moi. Sans un mot, il s’avance doucement vers moi, et pose ses mains sur mes hanches, alors qu’il me faut un certain moment pour réussir à relever mon regard vers lui. Pourquoi je veux partir ? Pourquoi ne le comprend-t-il pas ? Je lui ai pourtant parlé d’Aaron, à maintes et maintes reprises, il sait à quel point il est important pour moi, dans ma vie. Pourtant, je ne cherche pas à l’interrompre, et je ferme brièvement les yeux sous ses caresses. En revanche, je ne m’attendais pas à ses prochaines paroles. Il n’a pas besoin de me remercier de partager mon quotidien avec lui, en revanche, je suis bel et bien touchée de l’entendre dire qu’aucune autre femme que moi n’habite ses pensées. Ça apaise instantanément une partie de moi que je ne pensais pas si…préoccupée. Mon cœur s’emballe un peu face à sa dernière phrase, alors, comme je sais que je ne suis pas douée avec les mots, et que je ne saurais pas quoi dire, je fais la seule chose qui me semble possible à cet instant : je réponds avec mon corps, avec des gestes. Je me rapproche de lui, mon regard plongé dans le sien, et je lui offre un baiser qui n’appelle pas au sexe, qui n’a pas pour but de l’enflammer et de le pousser à virer ses fringues. C’est un baiser doux, tendre, qui exprime bien mieux ce que je ressens que n’importe quel mot pourrait le faire. Je glisse une main dans le bas de son dos, prolongeant un peu plus notre baiser, avant de me reculer légèrement. Moi non plus, je ne sais pas de quoi sera fait demain, mais je sais que je veux qu’il soit là, quoi qu’il arrive.

Lui…mais pas seulement. Je détourne le regard une infime seconde, avant de prendre mon courage à deux mains pour lui dire ce qui me pèse sur le cœur. « -Quand Naya est morte, je sais qu’une partie de moi est partie avec elle. Une infime, infime petite partie, mais bien réelle. Il m’a fallu une éternité pour retrouver ma joie de vivre, pour sourire en le pensant réellement, pour me dire qu’un jour ça finirait par aller mieux. Et je sais que sans Aaron, ça n’aurait pas été possible… » Je ne compte plus toutes ces soirées, ces nuits même, qu’il est venu passer à la maison, couché à côté de moi, à me serrer la main, à me prendre dans ses bras, ou à sécher mes larmes. Il a été là, sans retenue, sans penser à lui, sans exprimer le moindre ennui. Il a été mon pilier pendant des semaines, celui sur qui j’ai fait plus que m’appuyer, et qui m’a aidé à relever la tête, jour après jour, et à apprendre à vivre sans Naya. Oh, j’avais bien d’autres amis, c’est vrai, qui essayaient eux aussi d’être là, présents, compréhensifs, mais il n’y avait qu’Aaron qui savait réellement m’apporter du soutien sans même avoir besoin de prononcer le moindre mot. « -J’ai déjà cru le perdre une fois, quand tout ce merdier a commencé…on a été séparés pendant une éternité, et ça a été une vraie torture. Je pensais ne plus jamais le revoir, et j’ai eu l’impression de revivre le départ de Naya, une deuxième fois. » Ne pas savoir s’il était toujours en vie, s’il s’en était sorti, si on se reverrait un jour… Une douleur de chaque instant, une incertitude qui me rongeait, jour et nuit. Jusqu’à ce qu’on tombe l’un sur l’autre par pur hasard, et qu’on se fasse la promesse de ne plus jamais se quitter. « -J’envisage pas une vie où…où il ne serait pas là, chaque jour. Et…j’envisage pas de faire ma vie ailleurs sans toi… » Je me mords la lèvre une nouvelle fois, mal à l’aise face à toutes ces révélations que je suis en train de lui faire. Pourtant, il faudra bien qu’il sache ce que je ressens réellement, surtout si notre relation sur laquelle je ne parviens pas à mettre de titre doit se poursuivre. « -J’ai pas envie d’avoir à choisir entre vous deux, tu comprends… » Je le regarde en plissant légèrement les yeux, consciente que ce sera réellement un problème, et que mon cœur sera brisé si une telle situation venait à se présenter.
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyMer 14 Nov 2018 - 0:19
Je la sens nerveuse et sa façon de se toucher sa marque me fait mal au cœur. On est tous marqué. D’une certaine façon, par ce geste, elle me rappelle qu’elle portera toujours la trace de son passage ici. Une foule de questions anxieuses me montent rapidement en tête et un vent de panique se met a souffler sur le fait qu’elle partira sans se retourner, qu’elle me laissera derrière comme un vieux chien puant dont personne ne veut...

Mais en quelques gestes, plus qu’en un discours, elle fait taire la tempête qui bat son plein dans mon crane. Sa douceur est sa plus grande arme contre ma peur et mes angoisses. Sa proximinté pleine de chaleurs, son baiser tendre…. Je crois qu’elle m’aurait dit qu’elle m’aime, ça aurait eu moins d’impact et de force. Je lui rends son étreinte de la même façon qu’elle me la donne. C’est agréable cette façon d’avoir le sentiment d’être … a elle ?  Cette idée me plait merveilleusement.

Je la regarde avec attention et accueille avec tendresse son étreinte. Je n’aime pas savoir qu’elle a souffert, même si c’était avant. Son chagrin m’est intolérable et je me rends compte que je ne me suis pas seulement jurer de la protéger physiquement. Je veux la voir heureuse. Je veux la savoir bien et l’abri du besoin.

Même si, au fond de moi, je sens que je hais cet Aaron pour la place qu’il a dans son cœur de Joséphine, je lui suis aussi reconnaissant d’avoir été là pour elle quand elle a vécu le drame de la perte de Naya. J’ai envie de lui dire que je suis là maintenant et que j’aimerais lui suffire, mais je me rends bien compte que non. Quoique je puisse faire, ce type aura toujours des années d’avances. Je m’en veux de penser comme ça. C’est injuste. Et puis, de toute façon l’air de détresse de Joséphine m’oblige à revoir ma copie. Non je dois être reconnaissant envers ce type inconnu qui a tant d’importance pour elle pour ce qu’il a fait.

Si elle veut le revoir, je me battrais pour qu’elle puisse le revoir coute que coute. Sa dernière phrase m’oblige à froncer les sourcils. Pourquoi elle devrait choisir entre lui et moi ? Ils ne sont qu’amis non ? Un vieux doute m’assaille sur le fait que j’aurais pu mal comprendre leur relation, mais il suffit de me plonger dans ses yeux pour me dire que non. Quoiqu’il y ait eu entre elle et lui, sa façon de me regarder me fait me sentir unique, aimé et suffisamment fort pour rivaliser avec n’importe qui.

J’essaye de lui sourire avec autant de force et de confiance que je peux en avoir. Je lui caresse le visage comme pour en chasser toute l’inquiétude et la peur que j’y lis. On est deux, on est là l’un pour l’autre. Peut importe les faiblesses ou les doutes de l’in du moment que l’autre est là pour le soutenir. Finalement, depuis qu’on s’est rencontré, c’est ce qu’on arrête pas de faire, veiller l’un sur l’autre et se sauver.

« Pourquoi tu devrais choisir entre lui et moi Joséphine ? Même si j’avoue avoir un peu peur de ce dieu de la perfection, je ne ferais rien pour qu’il n’est pas sa place a tes coté comme je ne compte pas renoncer a toi tant que tu voudras bien de moi. »

Je l’embrase doucement avant de lui donner mon idée qui me semble être une évidence.

« Pourquoi ne viendrait il pas vivre ici avec nous ? »
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MessageSujet: Re: The slave who become doctor    The slave who become doctor  - Page 2 EmptyDim 25 Nov 2018 - 21:38
Comme à chaque fois que je parle d’Aaron, ou que je pense à lui, j’ai l’impression de pouvoir sentir physiquement mon cœur se fissurer en deux, et souffrir de l’absence du brun. C’est une sensation oppressante, étouffante, qui mine le moral et annihile toute volonté. Il n’y a sans doute pas un jour depuis que je suis arrivée ici où je ne pense pas à lui, où je ne me demande pas ce qu’il est en train de faire, ou s’il vit notre séparation aussi mal que moi. Je me force à concentrer mon regard sur Isha pour enterrer toutes ces pensées parasitaires, et ne me focaliser que sur le brun, et le sourire qu’il affiche bientôt. Un sourire qui me réchauffe le cœur.

Je m’assois finalement sur le bureau juste derrière moi, attrapant le mécano par le bas de son t-shirt pour l’entraîner avec moi. On est devenus deux pots de colle, incapable de rester loin l’un de l’autre trop longtemps, et si ça aurait fait criser l’ancienne Joey, et l’aurait fait rire à gorge déployée, la Joey post-apocalypse qui a déjà perdu Isha s’en accommode très bien. La façon dont il parle d’Aaron m’arrache un petit sourire en coin, alors que je prends le parti de le taquiner gentiment : « -Le Dieu de la perfection, hein… ? Tu ne serais pas un peu jaloux, par hasard ? » Je m’amuse gentiment de sa réaction, alors que je me demande ce qu’il peut bien penser, réellement de mon meilleur ami, qu’il n’a jamais rencontré. C’est à cet instant précis, et pour la première fois depuis que je connais Isha que je me demande si ces deux-là pourraient s’entendre. Et s’il se détestaient cordialement ? Mon sourire se crispe un peu, même si le brun réussit à chasser ces mauvaises idées par ses paroles. Il ne compte pas renoncer à moi ? Ça tombe plutôt pas mal, puisque je n’ai pas l’intention de renoncer à lui, moi non plus. Pas après avoir pensé que plus jamais je ne le reverrais, et qu’il était mort. Le retrouver relevait un peu du miracle, et je ne suis pas prête à m’éloigner de sitôt. Enfin…sauf, s’il ne veut plus de moi, cela va de soi.

Je reste un instant silencieuse, avant de penser à la question d’Isha. Pourquoi Aaron ne viendrait pas vivre ici avec nous ? La réponse me paraît assez évidente. « -C’est pas vraiment un endroit pour lui, ici. Je suis quasiment certaine qu’il détesterait vivre ici. Et je veux pas lui imposer ça. » Je hausse une épaule, comme si la situation coulait de source. Je ne vois pas le maître-chien vivre dans cet environnement, loin de son frère, ou même du laboratoire, où il s’est fait des amis. Je garde espoir, qu’un jour, Isha et moi puissions quitter cet endroit ensemble, pour vivre une vie meilleure, n’importe où ailleurs qu’ici. « -On trouvera bien une solution qui conviendra à tout le monde en temps voulu… » Pourtant, ma voix ne déborde pas de conviction, bien au contraire, même si j’essaye de me montrer enjouée, en vain.

Je profite qu’il soit juste face à moi pour enrouler ma jambe autour de sa hanche, et l’attirer à moi, alors qu’un sourire en coin étire mes lèvres. Je suis prête à lui faire une nouvelle proposition pour le convaincre que partir d’ici ensemble est une option qu’on devrait envisager, mais je n’ai même pas le temps d’ouvrir la bouche que la porte du bureau s’ouvre, un gladiateur au visage couvert de sueur, tenant sa main ensanglantée contre lui, escorté par un garde entrant dans la pièce. Je pousse un léger soupir, et lance un regard contrit à Isha. Après tout, c’est pour ça que Dean m’a proposé tous ces avantages, pour que je soigne ceux qui se blessent, ici. Je descends du bureau, et avant d’aller m’approcher de mon patient du jour, qui s’installe déjà sur ce qui sert de table d’auscultation, je me hausse sur la pointe des pieds pour venir murmurer à l’oreille du mécano : « -N’oublie pas…toi, moi et ma veste de pompier ce soir ! » Et après avoir planté un baiser sur sa joue, j’attrape une paire de gants et me dirige vers le blondinet tout fluet qui se tient le bras, en serrant les dents. J’essaye de le rassurer, tout en attrapant sa main qui saigne abondamment. Un mauvais coup de glaive, m’explique-t-il, et alors qu’il se perd en description, j’adresse un sourire à Isha, qui quitte l’infirmerie, non sans un regard pour moi. La journée va sans doute être longue, elles le sont parfois ici, mais je sais qu’au moindre coup de mou, je pourrais penser à cette soirée qui s’annonce, et qui ne manquera pas de me redonner le sourire. En attendant ce moment où les mains de mon colocataire se poseront une nouvelle fois sur moi, je vais attraper mon maigre nécessaire, et entreprend de désinfecter la blessure du petit gars qui semble douiller comme jamais.
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