Deena restait d’un calme olympien malgré la situation cauchemardesque où ils étaient. La perte de sang ou son côté rationnel n’y étaient pas pour rien. Se sentait elle concernée par le sort de Malorie ou Maya ? c’était peu sur. Elle n’apprécia pas d’être secouée par son futur ex fiancé, mais elle estima que les règlements de compte seraient pour plus tard. Visiblement l’observation ne faisait pas partie des qualités de celui que son père trouvait si formidable. Même sans blessure, elle n’avait pas le gabarit pour se livrer à une tache requérant de la force ou de l’endurance. Il enchaina en aboyant des ordres vers l’avant. Avec le vacarme des morts, il y avait peu de chances qu’Isha entende. Il y avait quelque chose de tristement amusant à se dire que les deux seules personnes qui savaient qu’il y avait un mécanicien a bord ne comprenaient le principal concerné. Avec un soupir et sans précipitation exagérée elle alla à la porte arrière, pris le fusil de l’esclave et le bloqua dans la poignée pour verrouiller la porte avec un : « Je en suis pas en état de faire plus. »   C’était un fait. (a @Vaughn O'Mucrhúlu)« Et je ne suis pas certaine que notre problème soit mécanique, mais si tu veux sortir pousser je t’en prie. »  Elle baissa sa capuche. « Par contre j’ai peur que ça ne remette nos fiançailles en question. »

HRP:

Deena était épuisée pas seulement physiquement. L’allée avec Dean l’avait déjà passablement usée. Les insultes, le mépris, cela ne l’atteignait pas, mais la bêtise en période de crise, c’était un autre souci.  Deena resta sous son masque de calme à tout épreuve pendant que le blondinet parlait, elle se contenta de montrer du doigt derrière lui le zombie qui essayait d’entrer. (@Vaughn O'Mucrhúlu)« Parles moins et agis plus ». Elle n’avait jamais compris ce besoin viscéral des hommes de parler pour ne rien dire quand ce n’était plus l’heure des palabres. Deena ne pouvait pas intervenir sur le zombie pour trois raisons, tout d’abord, l’impitoyable et incorruptible main du destin avait décrété que son carquois était vide et qu’elle n’était pas en état de lancer dans un corps a corps, deuxièmement, son futur ex fiancé était plus proche qu’elle, il était donc plus rationnel de le laisser intervenir et, pour finir, les personnes dont elle se sentait concernée par la survie n’étaient immédiatement en danger. L’esclave à tout faire, habillé de fort mauvais gout alla rapidement sauver la tribun handicapée, une pauvre chose brisée qui n’était pas faite pour survivre seule. Il était évident à la cohue dehors et au sadisme du destin qu’il y aurait d’autres intrusions à déplorer. Il était parfois très prévisible ce destin.

La suite ressembla à un festival de stand up pseudo comique. Il y avait une sorte de rumeur urbaine indiquant que les personnes dont la chevelure correspondait à du blond avaient un QI d’huitre. Jusqu’alors, en esprit cartésien pragmatique, elle n’avait jamais porté crédit à ces théories loufoques, notamment parce qu’elle n’en avait rien eu à foutre. Mais, en ce jour qui était peut-être le dernier de sa vie, elle devait convenir qu’il y avait un relent de crédibilité dans ce précepte tant elle avait l’impression d’être chez un ostréiculteur. Vaughn et Malorie rivalisaient en plans de blonds, pire, ils espéraient que la jeune Cornwell se plie à leurs instructions suicidaires ; Ca parlait trop, ca parlait mal, ca ne réfléchissait pas. Et pourtant, huitre ou pas, la fille du renard allait devoir composer avec eux. Avec, toujours, cette maitrise d’elle, accentuée par sa pâleur, elle se plaça devant la porte affichant un air farouchement résolu. « Vous ne passerez pas ! Ouvrir cette porte c'est s’assurer que tout ce qui peux s’accrocher au véhicule le fera et on aura encore plus de poids à l’arrière. » C’était simple, logique, même pour des huitres. Enfin, il fallait l’espérer. « Qu’ils poussent oui, mais qu’ils fassent contre poids non. Il faut trouver une autre idée et commencer à alléger l’arrière.»

HRP:

Regard de Vaughn:

Le petit décompte dont l’unique but était de faire monter la pression prit fin de manière assez abrupte quand la tête sagement assise aux pieds d’Anna se mit à s’animer toute seule. C’était définitivement le genre de distraction qui sauverait la vie de ses chers compagnons d’infortune, car après que la mâchoire enragée eut essayé d’arracher le cuir de ses rangers, Anna oublia totalement qu’elle avait donné un ultimatum aux autres et s’occupa plutôt d’ouvrir brusquement la porte de la camionnette et de donner de grands coups de pieds dans la tête jusqu’à ce qu’elle ne chute sur le bitume usé de l’autre côté, auprès de ses congénères sur pattes. Elle était plus qu’essoufflée et plus que folle de rage quand elle claqua la portière d’un coup sec et reporta son attention sur la Septième Compagnie, mais eu au moins le plaisir de les voir monter peu à peu à l’arrière du véhicule, escortés par une belle horde. “Tout le monde est là ?” demanda-t-elle après quelques secondes à observer ses nouveaux amis dans le rétroviseur. Ils semblaient tous sur les nerfs et franchement pas d’humeur à se préoccuper de leur conductrice, arrachant un soupir las à la chasseuse de primes qui secoua la tête et décida qu’elle prendrait cette absence de réponse pour un oui.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Anna mit le contact et enfonça l'accélérateur, prête à quitter cet Enfer sur les chapeaux de roues. Tout aurait pu se passer selon le plan, si seulement toute cette expédition n’était pas une vaste blague qui ne faisait vraiment rire personne. Ou en tout cas, pas Annalise. Elle lança un regard meurtrier au travers du pare-brise encombré de saleté et un autre à son frère du jour qui venait de se poser à côté pour lui des conseils. Le dernier alla au rétroviseur, vers le reste de la bande visiblement occupée à se battre pour trouver un plan plus idiot que celui du voisin pour les faire tuer. “J’espère que tu sais de quoi tu parles, parce que si je dois crever ici, je vais t’étriper.” annonça-t-elle à Robin avant de suivre ses directives. Y aller doucement, trouver cette putain de molette… Dans les faits, rien de bien compliqué, mais le stress montait encore et encore et y aller doucement relevait franchement du miracle. “Si on survie à toute cette merde, je vais me faire payer de l’alcool gratos à l’Arène sur ton dos et celui de Tobby jusqu’à la fin de ma vie.” informa-t-elle alors qu’elle prenait sur elle pour ne pas enfoncer la pédale de toutes ses forces dans son empressement à quitter les lieux. Elle eut un mal de chien à rester assez calme pour faire bouger la camionnette, mais quand, enfin, elle avança de quelques millimètres, un cri de joie échappa à la chasseuse de primes. “Collez vous tous vers l’avant ! Prochain arrêt, l’Arène ! C’est un trajet direct, si quelqu’un veut descendre, qu’il saute en marche.”

Deena avait beaucoup de mal à comprendre certaines choses élémentaires pour d’autres. Que son frère, portant en couple avec une femme qui semblait répondre à plusieurs critères physiques attrayants, et son futur ex-fiancé au QI d’huitre soient tous les deux en train de faire les yeux doux à la chose brisée et revêche la dépassait. Elle n’était pas jolie, du moins, lui semblait elle, elle ne devait pas être fonctionnelle pour le sexe non plus. Par ailleurs, elle avait une façon de toujours s’énerver et crier qui n’était pas en phase avec les codes sociaux pour ce que Deena en savait, et pour ne rien gâté au tableau, elle était blonde et pas que des cheveux. La Cornwell décida de ne pas se faire de mal à essayer de s’abaisser à comprendre, les résumés romanesques digne de mauvais magazines people de Dean lui avait déjà donné la migraine. Elle se contenta de bouger tranquillement comme le suggérait Vaughn vers l’avant avant de conclure. « Ils ont raison, tu seras moins un poids pour nous si on n’a pas à te défendre ». Même si elle aurait préféré faire passer la rebelle inconsciente en priorité, en termes d’utilité, tout le monde aurait dû passer avant une handicapée, quel que soit son titre. Ils n’eurent pas à débattre plus, le camion bougea enfin et elle entendit la conductrice et eu un petit sourire. Le monde était petit. Elle entendit son frère faire une remarque intelligente et s’en étonna presque. « Anna ! Prends sur Rud Road, J’ai laissé notre taxi garé devant le golf » Et le chauffeur dans le coffre. « Avec un véhicule plus rapide on pourra plus facilement les semer. »

HRP:

Maya suivit les indications de la mystérieuse inconnue qui tombait à pique. Elle attrapa Isha pour le tirer vers la camionette quand soudain, elle se fit tirer à son tour par des mains plus mortes que vivantes. Une bouffée d'angoisse la pris au coeur. Elle ne voulait pas mourir, pas ainsi. Heuresement, une main la tira dans la camionette, la hissant loin des rôdeurs. Maya se laissa tomber et se réfugia dans un coin pour se remettre des ses émotions. Elle avait été à deux doigts de mourir, elle le savait. La jeune esclave frissonna en entendant les bruits des rôdeurs en train de s'attaquer à la camionnette, qu'ils filent d'ici, vite...

Malheureusement, la camionette stagnait, n'avançait pas. Pour une raison qui échappait à Maya, là, tout de suite, ils étaient bloqués. En état de choc, elle était incapable de bouger, de faire le moindre mouvement. La seule chose qu'elle se répétait en boucle est qu'ils allaient mourir sous les dents des rôdeurs, dans d'atroces souffrances... Elle n'était pas prête, elle ne voulait pas mourir en étant juste une eslave. Ce furent les paroles d'Isha et de Vaughn qui la tirèrent de son mutisme. Ils avaient raison, Malorie sera plus en sécurité à l'avant du camion. Elle jeta un coup d'oeil à vaughn qui semblait faire les yeux doux à Malorie. La jeune esclave avait probablement loupé une étape là. "Ils ont raison Malorie, vas-y." Heuresement, cette dernière accepta, il restait le problème du comment la hisser à l'avant. Maya réfléchit sans trouver de solution là tout de suite.  

D’accord, d’accord, peut-être que de conduire une horde droit sur l’Arène n’était pas la meilleure idée qu’Anna ait eu cette année, mais franchement, toute cette expédition commençait à la fatiguer au point qu’elle n’avait rien contre l’éventualité de refiler son problème actuel à ces adorables petits gladiateurs en jupettes. Malheureusement, son frère préféré n’était pas de cet avis et une voix l’interpellant par son vrai nom à l’arrière du véhicule la pris suffisamment par surprise pour qu’elle ait un petit moment d’hésitation. Elle jeta un coup d’oeil dans le rétroviseur et réalisa enfin que l’un de ses passagers était en fait Deena, une jeune femme avec qui elle avait parfois échangé quand elle passait du temps dans le camp d’Abel. Voir enfin un visage connu qu’elle ne considérait pas comme hostile - et aidée par le fait que ce ne soit pas un homme qui lui aboie des ordres - Anna lâcha un soupir, mais le fit très vite suivre d’un hochement de tête. “Très bien, très bien. Direction le taxi alors.” accorda-t-elle avec une certaine mauvaise foi. Elle décida quand même d’obéir et, l’espace de quelques mètres, eut même l’immense naïveté de croire que tout irait bien pour eux désormais.

Malheureusement, elle découvrit bien rapidement qu’une camionnette dont la vie ne tenait plus qu’à un fil ne faisait pas bon ménage avec le plan “Ce qu’on ne voit pas ne peut pas nous faire de mal”. Elle ne fut pas tout à fait certaine de ce qu’elle réussit à percuter après quelques minutes à se battre pour faire avancer la camionnette. Un mur, une horde, peut-être même seulement le karma, allez savoir ! Toujours est-il qu’ils furent tous soudainement secoués et que la tête d’Anna percuta assez violemment le volant sous ses doigts pour qu’elle perde un peu le sens de l’orientation un moment. Quand elle rouvrit les yeux, ce ne fut que pour observer le carnage autour d’elle sans réellement le comprendre. Un son strident lui vrillait les tympans sans qu’elle ne sache vraiment dire d’où il venait. Plus grand chose n’avait de sens, à vrai dire, à part une seule : il fallait qu’elle survive à cette expédition en Enfer. D’une main tremblante, elle chercha la poignée de sa portière et lutta pour réussir à l’ouvrir, prenant appui contre pour poser ses pieds sur le sol. Elle put tout juste faire un pas avant de s’affaisser contre la carrosserie de la voiture et très franchement, elle n’était pas sûre que ce soit une excellente nouvelle.

Maya fut soulagée de voir la camionnette s'éloigner et mettre de la distance entre eux et la horde des morts-vivants. Alors qu'elle tentait de persuader Malorie de passer à l'avant où elle serait plus en sécurité, il y eu un choc assez violent. La jeune esclave fut projetée à l'avant du véhicule et se reçut dessus l'esclave de Malorie. Choquée sur le coup, elle reprit rapidement ses esprits. Elle remarqua alors du sang sur elle, mince, elle ne pensait pas que ce sang provenait du choc récent, avait-elle été mordue par la horde de rôdeurs ? Elle n'eut pas le temps de pousser plus loin ses recherches. La camionette était arrêtée et le klaxon semblait être bloqué en mode super sonore, une chance quand on sait que les rôdeurs étaient sensibles au bruit. Felipe se redressa enfin et Maya put se remettre tant bien que mal debout. Elle regarda autour d'elle et lança : "Est-ce que tout le monde va bien ?" Elle lança un regard noir à Vaughn qui ne semblait rien trouvé de mieux que de lui dire que ce n'était pas le meilleur moment pour draguer. "Ah ah ah faudrait revoir ton sens de l'humour, il craint..." grommela-t-elle entre ses dents.

La jeune esclave sortit à l'extérieur du véhicule et jeta un coup d'oeil à la carcasse de la camionnette, nul doute qu'en effet, elle était désormais inutilisable. Malorie leur dit alors qu'ils devaient courir pour atteindre le fameux taxi. Maya hocha la tête, Felipe pourrait la porter sans soucis, heureusement. Elle rajouta même que pour ralentir les rôdeurs, ils feraient mieux de mettre le feu à la camionnette. Maya acquiesça. "Oui, ça devrait les ralentir. Sortez tous !" cria-t-elle aux occupants fe la camionnette. La horde n'était plus très loin maintenant. La jeune femme enleva sa veste et se retrouva en T-shirt. " ça devrait faire l'affaire." Quand tous furent dehors, elle prit le briquet de Malorie, enflamma sa veste et la jeta dans la camionnette. Avec les sièges en cuir, le feu devrait rapidement se propager... "On ferait mieux d'y aller, vite..." leur cria-t-elle. Plus de temps ils perdaient ici et plus vite la horde serait sur eux...

Deena était hébétée et sonnée par le choc. Néanmoins, l’urgence et le fait qu’elle avait entrevu son frère passer au travers du parebrise firent qu’elle eut une poussée d’adrénaline suffisante pour ne pas rester au sol ou céder à la fatigue qui s’emparait sournoisement d’elle. Son futur ex fiancé lui demanda si elle pouvait marcher sans aide, cela lui fit baisser les yeux sur son pansement beaucoup trop rouge à son gout. Elle ne ressentait pas la douleur, pourtant l’engourdissement ne la trompait pas : elle perdait trop de sang.  Rapidement, mais calmement, elle alla vers la sortie en boitant et en ajoutant :« Il va bien falloir » Avant de se laisser tomber hors de la camionnette elle ajouta, vers @Vaughn O'Mucrhúlu. « Fais sortir tout le monde et n’oublie pas la femme inconsciente » puis, à tous les autres : « Avec le klaxon et de la chance, les zombies, vont trouver le véhicule plus intéressant que nous. » De la chance. Voilà à quoi elle en était réduite dans cette folle épopée dramatique : à escompter sur le pire facteur qui soit pour sauver son frère. Était-elle angoissée pour lui ? Rien dans son attitude ne pouvait trahir ce qu’elle ressentait en cet instant où elle allait vers lui, aussi vite qu’elle le pouvait. Un être humain normal, projeté à cette vitesse au travers d’un parebrise, y aurait laissé la vie. Mais Isha avait survécu à une mère toxicomane et alcoolique, à un père violent et sadique et à une famille où il ne faisait pas bon d’être le petit dernier. Il avait déjà déjoué la mort tellement de fois qu’elle n’envisageait pas une minute qu’un mur réussisse à faire mieux que leur père.

Elle retrouva Anna avachit sur le capot et son frère l’air perdu et mal en point. « Anna ? Tu peux bouger ? » Résistant à l’envie de s’occuper d’abord d’Isha elle s’assura en priorité que la plus valide soit en état de partir. Un réflexe gardé de son passé de secouriste quant à la priorisation des moyens. (@Annalise Obson)« Anna, tu dois te reprendre, il y a une voiture pas loin qui nous attend. » Avec un chauffeur dans le coffre, elle ne risquait pas d’aller loin. Dans un geste de confiance elle donna les clés du fameux « taxi » à la femme en lui chuchotant : « Si je meurs ce soir je compte sur toi pour rapporter à Jonasson ce qui s’est passé. » Enfin elle alla vers son frère pour vérifier qu’il était en état de bouger. Elle aurait aimé prendre son temps mais les morts n’étaient pas loin. Par ailleurs, le destin semblait avoir oublier un petit détail, Deena souffrait d’agueusie associé a de l’anosmie, elle n’était donc pas accommodée par l’odeur des morts ou alerté par celle de la fumée. Pour le moment elle se contentait de parler dans une langue inconnue des autres à son petit frère. C’était une prière dans la langue de ses ancêtres, de celles que sa mère lui avait transmises avant de se perdre dans la drogue. Pour les oreilles indiscrètes cela n’était qu’un charabia en langue étrangère. (@Isha Cornwell) « Accroche toi à ce qui est bon, même si ce n’est qu’une poignée de terre. Accroche-toi à ce que tu crois, même si ce n’est qu’un arbre solitaire. Accroche-toi à ce que tu dois faire, même si tu dois partir loin d’ici. »

HRP:

HRP pour @Maya Andrews:

HRP pour @Vaughn O'Mucrhúlu:

HRP pour @Isha Cornwell:

HRP pour @Annalise Obson:

HRP pour @Malorie Erikson:

Deena leva à peine les yeux en entendant son futur ex fiancé vociférer. Quelqu’un avait été assez bête pour mettre le feu à la camionnette ? A part risquer de se blesser elle ne comprenait pas le pourquoi du comment et commençait à s’inquiéter du temps de réaction de son frère. Il avait déjà eu une commotion cérébrale et elle ne se sentait pas capable de le trainer jusqu’à la voiture de Dean. Elle attrapa la bouteille d’eau avant de la donner à Anna. Il voulait qu’elle fasse quoi avec cela ? Isha était conscient, le problème était ailleurs et s’il y avait un incendie, il faudrait plus qu’une bouteille pour éviter de griller. Elle tiqua à peine quand il partit avec une rebelle sur le dos, les abandonnant derrière. C’était un comportement qui pouvait avoir un sens et impliquait qu’elle s’était trompée sur lui. Elle indiqua, néanmoins, à @Annalise Obson: « On lui dit maintenant qu’il n’a pas les clés ? » Elle n’avait jamais été douée pour comprendre les gens et les périodes de crise faisaient ressortir trop d’incohérences pour elle. En attendant elle attrapa les sangles de l’armure de son frère et commença à le tirer pour le déloger du capot. « Isha, je t’en prie aides moi. Je ne pourrais pas te porter jusqu’à la voiture ! Tu as passé l’âge. Pour le moment n’écoute que ma voix, il faut partir, le reste peut attendre.»

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