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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)
In Your Flesh :: Michigan State :: Arène de combat :: Taverne

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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyDim 12 Mai 2019 - 18:33
Maya récupéra Malorie et la plaça sur son fauteuil. A ce moment-là, cette dernière se réveilla. La jeune esclave écouta ce que lui dit la fameuse Mariana et hocha la tête. Ok, elle leur transmettrai son message mais pour autant, elles n'allaient pas s'en tirer comme ça. Elle cria à leur intention tandis que Mariana s'éloignait : "Attendez !" Maya éleva la voix: "Nous n'avions aucun intérêt à vous prévenir du danger qui vous guette. Nous l'avons pourtant fait. Vous semblez en savoir plus que ce que vous nous dites. Qui sont ce Johansson et ce Cornwell ? " Maya était arrivée trop récemment à l'arène pour les connaitre ou pour connaitre le nom de famille d'Isha. Pour autant, les deux femmes ne pouvaient pas rentrer comme cela auprès des soldats, Maya voulait des explications.

Ce fut alors qu'elle aperçut Vaughn en prise avec une des femmes sur le toit. Elle prit garde à ne pas fixer son regard trop longtemps sur lui pour ne pas éveiller les soupçons des femmes et des enfants autour d'elle. Par contre, elle se demanda sérieusement ce qu'il était en train de faire. Il risquait de tout faire tourner au fiasco. Elle avait l'impression que la femme ne les traitait plus comme des ennemies mais si elle se rendait compte de la présence de Vaughn sur les toits, nul doute qu'elle tuerait Malorie et Maya.

La jeune esclave se tourna vers Malorie qui demandait des explications et lui dit brièvement : "Je les ai prévenu de ce qui se passait dehors, de la présence des militaires. Mais elles en savent plus qu'elles ne veulent bien nous dire." Maya dit ces dernières paroles en fixant d'un air accusateur la femme en guenille devant elle. Puis, elle continua en s'adressant à l'étrangère : "J'ai vécu longtemps dans la rue mais je n'ai jamais croisé un groupe composé uniquement de femmes et d'enfants. Où sont passés vos hommes ? Qu'est-ce que vous mijotez ? Vous allez vous en prendre aux militaires ? C'est pour ça qu'aucun homme n'est parmi vous et que ces soldats dehors semblent vous en vouloir ? Vous préparez une rébellion ?" Sa voix se radoucit alors pour murmurer : "Vous pourriez avoir besoin d'aide et nous pourrions peut être vous être utile... Soyez réaliste, si les militaires dehors s'en prennent à vous dans quelques minutes, vous serez tous tués...." Son regard se posa sur femmes et les enfants autour d'elle. Cela lui faisait de la peine de les imaginer en prise avec les militaires. Ils n'avaient, à première vue, aucune chance.  

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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyDim 12 Mai 2019 - 21:13

Dernière édition par Malorie Erikson le Dim 12 Mai 2019 - 22:09, édité 1 fois
Malou avait entendu la dernière réplique de Maya à la cheffe. Elle resta silencieuse mais son cerveau tentait de reprendre suffisamment de vitesse pour réfléchir au problème.
Ne connaissant pas de Johansson, elle écarta l'inconnu de ses neuronnes mais le nom de Cornwell avait résonné dans sa tête comme une sirène d'alarme. De qui parlait-elle ? De Isha ? de Tobby ? Pourquoi ?
La jeune fille, ne sachant pas que son champion avait d'autres frères et sœurs ne pouvait s'empêcher de penser à Joshua, le père psychopathe soit-disant mort et au fait qu'elle n'avait pas vu son cadavre. Se pouvait-il qu'il soit encore vivant ?
Elle n'était pas loin d'y croire tant l'homme était tordu et roublard.

Elle écouta les explications de l'esclave et la laissa parlementer, elle était douée pour cela mais elle ne put s'empêcher  de conclure:
si vous préparez une rébellion contre les militaires il se pourrait qu'on soit avec vous. Il va falloir jouer serrer car les bidasses ne nous aime pas non plus et on est peu armés mais avant toute chose je veux savoir de quel Cornwell vous parlez c'est la condition sine qua non à notre collaboration présente et future. Je veux un prénom.
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyDim 12 Mai 2019 - 22:00
Ca craint a mort mais faute de meilleure idée, je hoche la tête a ma frangine du moment. Entre se ronger le frein pour trouver une solution afin de sauver les autres ou fracasser des gens, y’a bien une option ou je me sens plus utile que l’autre.  Par contre elle entend quoi par attirer son attention ? Heu… c’est pas plus un truc de porte nichons ça ? Je veux dire c’est moi le mec viril, c’est a moi de gérer la partie fight pendant qu’elle fait les trucs de gonzesse ?

« Attends on devrait pas invers… »

J’ai pas le temps de finir qu’elle ouvre la porte, le type s’y attendait pas à celle la, j’avoue que moi aussi, je pensais qu’on prendrait le temps de convenir que j’avais pas le bon string pour ca. Pendant une fraction de seconde il y a un flottement ou le type nous regarde, pendant que je le regarde… et puis le temps repart. Lui voit le corps de son pote, enfin, son chef, vu comment qu’il était con celui là, il risquait pas d’être le pote de qui que ce soit, moi je vois le talkie dans sa main et son autre main aller vers son flingue.

Bon, vu que j’ai pas eu le temps de me foutre une plume dans le cul pour la diversion, je le chope par le cou et le tire dans la camionnette comme je peux en essayant de maitriser le bestiaux, mais c’est qu’il se laisse pas faire cet andouille. Au moins j’arrive à éloigner le talkie mais il sort son arme. J’essaye de le tenir comme je peux pour que Tobby bis fasse le truc qu’elle voulait le faire. Et quoique cela soit, ca serait pas mal que ca traine pas des plombes.

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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyMer 15 Mai 2019 - 11:20

The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)

@Annalise Obson était habituée à maîtriser des personnes peu coopératives. Elle avait parfaitement pesé la nécessité de jouer la carte de la discrétion faute de savoir combien de militaires étaient à l’extérieur. C’est donc avec la crosse de son arme qu’elle essaya de viser le crâne de l’homme que le champion essaya tant bien que mal de maîtriser. La mêlée chaotique d’un @Isha Cornwell essayant, comme il pouvait, d’empêcher un soldat de donner l’alerte et de dégainer son arme sans, cette fois, le tuer, était compliqué à suivre. Les deux hommes ne se rataient pas, se cognant au sol ou dans les bancs et parois entre deux gnons sans ménagement. Quand Anna eu une ouverture, elle se fit faucher par les jambes d’un des deux et tomba au sol. En femme aguerrie, elle réussit, avec une adresse miraculeuse, à éviter qu’un coup malvenu ne parte avec son arme. Ce réflexe de haut vol appela un peu plus de chance encore, car, dans sa position, elle n’eut qu’à tendre violemment sa jambe pour que son talon n’atteigne la nuque du militaire. Isha resta à se débattre quelques secondes avant de capter que son adversaire était KO. C’est avec un regard de vierge outragée qu’il lança à sa « sœurette » :

« La prochaine fois on fait l’inverse, parce que c’est vraiment un coup de bol que personne n’ait… »

Une fois n’est pas coutume, il ne finit pas sa phrase. Une détonation retenti et il n’eut le droit de survivre que parce qu’il était en dessous de ce qui venait de lui servir de bouclier humain. Anna était en face de l’étroite lucarne qui séparait la partie conducteur de la partie passagère. Celle-ci avait été ouverte et le chauffeur avait passé son arme pour les viser. Il fallait croire que la discrétion n’avait pas été de mise. Pour ne rien gâcher au tableau, les talkies grésillèrent de concert.

« -Equipe Gamma, des coups de feu signalés. Permission de tirer ? STOP.
- Equipe Joker, mouvement en approche. Confirmation ordre exécution ? STOP.
-ON EST ATTAQUE !! TIREZ !!! TIREZ !!!»


La dernière phrase avait été hurlée de l’habitacle, le conducteur, ce faisant, venait de baisser sa vigilance.

Non loin de là, le Barman venait de mesurer l’impitoyable système de conditionnement des esclaves. Si Felipe semblait garder son calme et comprendre les instructions, son compagnon en cuirasse paraissait plus que dépassé par la situation. Il ne disait rien mais son regard affolé passait du corps de la femme qu’il était censé surveiller à @Vaughn O'Mucrhúlu. Dans la mesure où les prises d’initiative n’étaient, visiblement, pas son fort, les instructions du maître étaient un peu minces pour celui qui ne devait être, à la base, qu’un porteur de siège servile auprès de Miss Malou, choisi pour sa douceur et son bon tempérament. Contrairement à son compagnon en slip rouge, il n’y avait pas un homme d’action prêt à se réveiller en lui. Vaughn eut beau se faire craquer les vertèbres, il ne trouvait pas le sniper et pouvait, légitimement, commencer à espérer qu’il soit resté près de la camionnette. Felipe n’eut guère le temps de s’aventurer dans le plan du jeune homme. Une détonation, au loin, résonna en même temps que les croassements mécontents d’un groupe de corbeaux préférant quitter ces lieux trop bruyants. Les deux esclaves se figèrent. Cela ne venait pas du camp ni des toits, mais bien de la ruelle de derrière, celle où le chef était resté avec quelques hommes et deux d’entre vous. Le temps sembla suspendu quelques secondes, avant de reprendre furieusement son cours.

Était-ce une exécution ? Une tentative de résistance ? Impossible de le savoir en l’état actuel des choses. Vaughn discerna très clairement du mouvement du côté des groupes de militaire qui n’engageait à rien de bon. Un groupe quitta son poste pour aller au pas de course sur ces toits piégeurs vers la ruelle. L’autre commença à ouvrir le tir sur le camp. A chaque son une silhouette tombait au sol. Il n’y avait pas à être un génie pour comprendre que des toits, sur un endroit aussi précaire sans réelle protection, ça allait juste être un massacre. Sans compter que le barouf porté par l’écho des rues en ruine allait sonner l’appel au repas pour tous les morts du coin. Avant que le Batman de l’arène ne sache faire quoique ce soit, un bruit de tir sonna plus proche que les autres. L’esclave en cuirasse resta une seconde à vous regarder avec ce même air de panique et d’incompréhension avant de regarder le trou sanguinolent qu’il avait dans le ventre et s’écrouler sur la femme qu’il était censé surveiller. Dans son dos, à un bâtiment d’écart, se trouvait le sniper, et visiblement, il était en train de viser à nouveau.

Pendant ce temps là, @Maya Andrews  avait beaucoup de questions entre deux remarques on ne peut plus légitime, mais la femme en face semblait plus attentive à ce qui se passait pour le groupe allant vers la tente. Il était difficile d’imaginer autant de petites silhouettes tenir dans un endroit aussi exigu. @Malorie Erikson choisissait son moment pour émerger. Le résumé de la situation ne faisait pas rêver et suscitait encore beaucoup plus de questions. Meriana les regardera durement un moment avant de répondre :

« L’arène en fait déjà bien assez. » Une phrase laconique pleine de sous-entendus étrange. « Quant à Jonasson et Cornwell, ce sont ceux qui libèreront Detroit. »

Elle n’ajouta rien sur les autres questions ou propositions. De quel(le) Cornwell elle parlait, pourquoi elles n’étaient que des femmes ou encore les raisons de cette situation avec les militaires ne semblaient pas faire parties de ses préoccupations. Et puis il y eu ce bruit, terrible, annonciateur du pire. Un son sourd au loin suivi du bruit des corbeaux s’éloignant de ce qui serait, à coup sûr, le futur lieu de festin. Quelqu’un avait tiré à quelques rues d’ici. L’echo des rues partiellement détruites, et jusque-là silencieuses, de la ville raisonna sinistrement. Les deux femmes de l’arène ne pouvaient pas ignorer l’existence de la camionnette comportant le champion et la doublure de sa sœur.

La seconde de silence pesant qui suivit était juste oppressante, certaines femmes se précipitaient vers la tente vétuste qui ne pouvait qu’être un Tardis pour contenir autant de monde, alors que d’autres, telle Meriana, restaient en place dans le camp comme s’il n’y avait rien d’autre à craindre qu’une simple pluie d’orage.

Meriana recula avec un sourire amer avant de lâcher un :

« Partez tant que vous le pouvez encore, vos affaires sont près de la porte. »

Et puis, ce ne fut pas la pluie qui s’abattit sur le camp, mais les tirs fusèrent des toits abattants presque à coup sûr leur cible. Les survivantes essayèrent de courir se réfugier derrière les carcasses de voitures. Presque au même moment, un grondement qui n’était pas sans rappeler des armes automatiques rugit, comme étouffé, en même temps qu’un concert de cris. La clameur n’échappa pas aux résidentes encore vivantes dont la douleur et la rage se lisaient sur leur visage. Seule Meriana semblait se moquer des tirs et alla vers la tente au pas de course.

Miss Malou jouissait peut être d’une chance extraordinaire, ou bien n’était elle pas dans les cibles prioritaires, ou y avait il une autre raison, mais pour le moment aucune balle ne semblait lui avoir été destinée. Maya était un peu bénie des Dieux. Elle ne dut sa survie qu’a la bousculade d’une femme paniquée. La balle qui aurait pu porter le nom d’adieu Maya se contenta de tracer une belle estafilade sur son bras. Une chose était sûre, rester ici n’était pas une bonne idée.


Lancés de dés
  • @Malorie Erikson : Tu n’es pas idiote, loin de là. Chaque tir touche pour le moment. Mariana et toi ne semblez pas être visées pour une raison qui te semble évidente : les militaires ont des questions à vous posez et certainement pas de façon cordiale. Maya n’est pas importante à leurs yeux. Rester là serait signer vos arrêts de mort à plus ou moins long terme. Par ailleurs, tu ne vois plus Vaughn.
  • @Maya Andrews : Bon c’est la merde, on va oser les mots. Le grondement sourd que vous entendez, toi tu as très vite compris ce que c’est et surtout d’où ça vient. Il y a des militaires qui utilisent des armes automatiques sous vos pieds, autrement dire dans les égouts. Par ailleurs le barouf va attirer tous les morts du coin et dans peu de temps les rues seront saturées.
  • @Vaughn O'Mucrhúlu : Tu as perdu un esclave mais trouvé un snipper. Pas sûr que tu gagnes au change, même s’il n’avait pas l’air bien utile. Felipe s’est mis d’instinct à couvert. Il ne semble pas paniquer, tu ne sais pas si c’est bon ou mauvais signe. Le sniper est à un bâtiment de toi, tu es dans le viseur à coup sûr. Sans son arme pointée sur toi, il te suffirait d’un peu d’élan, d’un gros coup de cul et d’une once de dextérité pour le rejoindre en moins de deux. Mais avec l’arme, pas gagné. Tu as bien noté qu’une équipe de snipper est en train de se déplacer vers de là où vous êtes arrivés.
  • @Annalise Obson : Tu n’es pas sourde, comme les militaires d’ailleurs, et malheureusement. Tu entendras bien assez vite que l’ordre du type aura été suivi scrupuleusement. En attendant, tu as une belle fenêtre de tir, sans mauvais jeux de mots, sur le chauffeur. Isha est sous le cadavre qui lui a sauvé la vie. Le chauffeur semble avoir compris que la cible la plus évidente n’est pas le champion au sol mais plutôt toi vu l’angle de son arme. Rien qu'à ses doigts crispés, tu sais que dès qu’il aura fini son ordre, il appuiera sur la gâchette.
  • @Isha Cornwell : Parce que ta femme doit être trop fidèle, la chance n’est pas avec toi. SI on oublie le boucan fait et la galère pour maîtriser le type, te voila coincer sous un corps qui te ralenti. Bon, ok, il t’a sauvé la vie aussi. Mais n’empêche, en attendant, tu ne sais pas agir avant qu’Anna ou le chauffeur agisse.

 
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyMer 15 Mai 2019 - 15:15
On dirait que le mec en cuirasse n'est pas un rapide, mais moi encore moins alors que je cherche rapidement sur tous les toits autour de moi j'entends une détonation et d'instinct je me mets à genoux. Je regarde tout autour de moi avant de voir ce même gugusse toujours debout se tenant le ventre. Ce n’est pas vrai ! Malou va vraiment me détester. Le récupérant aussi rapidement que possible je laisse la demoiselle allongée au sol, au moins là elle ne craignait rien.

Ramenant l'esclave derrière l'abri ou était Felipe, je regarde sa blessure de plus près et putain que ce n’était pas beau à voir. Le mec ne l’avait pas raté, ce n’était clairement pas un tir qui visait à tuer tout de suite mais on ne pouvait rien faire sans le matériel adéquate et une putain de salle d'opération. Je regarde alors dans les yeux l'esclave mourant et je lui demande :

- Tu veux crever lentement ou rapidement ? On peut plus rien pour toi la.

Il me regarde alors l'air complètement perdu, qu'est-ce que j'avais envie de le baffer quand il fait cette tête. Mais avant qu'il n'ait pu répondre quoi que ce soit Felipe d'un mouvement aussi sec que maîtrisé lui tordit la nuque, le tuant sur le coup. Surpris je lève les yeux vers le bourreau et lui demande :

- Mais bordel t'étais quoi avant tout ce merdier ?

Il se contente de répondre :

- Rien de spécial, j'aidais les mamies a traverser la route tout ça tout ça, un bon boy-scout quoi.

Un peu dépité par sa réponse, je retourne observer l'angle d'où provenait le tir et je vois alors un sniper sur le toit d'en face. Assez proche pour tenter un saut mais assez loin pour que ce dernier soit plus que dangereux à tenter. Je reviens alors vers mon compagnon d'infortune et lui dit :

- Bon le boy-scout, à 3 je vais courir vers le mur là-bas pour faire diversion et tu vas en profiter pour lui faire exploser son crâne.

Il me répond d'un signe de tête affirmatif. Prenant des grandes bouffées d'air, je sens mon rythme cardiaque prendre un rythme effréné. Après avoir dit le chiffre convenu, je commence alors mon sprint vers le muret qui se situer non loin de là, alors en pleine course contre une balle, j'entends une détonation puis je sens une légère brise passer non loin de mon si beau visage et je finis par m’effondrer derrière le muret. Je rêve ou ce con de Felipe à pas tirer ? J'ai bien entendu une détonation mais pas deux. J'observe de nouveau le sniper qui semble toujours prêt à me tirer dessus. Bon il était temps de jouer au héros. Je dis alors à Felipe :

- Je sais pas ce qu'il c'est passé avec ton arme et je m'en tamponne le coquillard, fait la marcher et préviens moi quand c'est bon. On refait la même !

Enfin pas tout à fait, lorsque Felipe me donne le signal je me mettrais à courir en direction du toit du sniper afin de lui sauter dessus et tenter quelque chose d'incroyablement stupide. On verra bien où ça nous mène.

Info HRP:
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyMer 15 Mai 2019 - 23:24
Malou avait beau être encore un peu dans le coltar, les phrases mystérieuses et pleines de sous entendus de la cheffe eurent pour effet de la mettre en rogne et une Malou en colère devenait une jeune fille pleine d'énergie parfois dévastatrice.
Elle toisa d'un regard assassin la fameuse Meriana mais n'eut pas le temps de rétorquer quoi que soit car au loin une détonation se fit entendre. Isha et et Tobby bis étaient -ils en danger de mort ?
Un lourd silence s'installa tandis que Malou sifflait entre ses dents:
nous avons un Cornwell dans nos rangs et s'il devait lui arriver malheur...
Elle ne termina pas sa phrase, ses yeux parlaient pour elle.

Elle se tourna discrètement vers Vaughn mais il avait disparu de son champs de vision, cela non plus ne la rassura pas mais tout se passait très vite à présent.
Une série de coup de feux s'abattit sur le camps faisant tomber comme des mouches quelques femmes et enfants sans défense tandis que les autres tentaient de se réfugier précipitamment dans la tente trop exiguë pour loger tout le monde.
C'est alors qu'elle entendit comme un bruit.
Vivement elle se tourna vers Maya et demanda:
c'est quoi cet espèce de bruit sous nos pieds ?
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyJeu 16 Mai 2019 - 18:05
Maya n'était pas satisfaite de la réponse que lui donna Mariana. ça ne répondait à aucune de ses interrogations. Avant qu'elle n'ait pu riposter, tout s'accéléra. Des tirs retentirent de tous les côtés. Ce fut une véritable cohue. La foule se dispersa et le plupart des personnes visées par les snipers se faisaient abbatre sous leurs yeux.. Maya se tourna alors vers Malorie : "On doit y aller, on ne peut plus rien pour eux. Avec tout le vacarme qu'ils font, ils vont rameuter tous les rôdeurs du coin." A ce moment-là, Maya fut bousculée par une femme qui courait. Ce fut un vrai coup de chance, car sans cette femme, elle se serait probablement prise une balle mortelle. La fameuse balle se contenta de la toucher au bras, faisant couler du sang mais ce n'était pas ça qui allait l'arrêter. La jeune esclave avait connu pire. Elle n'était pas naïve, elle voyait bien que la majorité des tirs étaient dirigés contre les survivants de ce taudis et contre elle. Malorie et Mariana semblaient être épargnées. C'était une raison de plus de foutre le camp le plus rapidement possible. Malorie lui demanda alors ce que c'était que le bruit qu'elles entendaient. Maya n'hésita pas une seule seconde : "Les égoûts. Ils doivent tirer des égoûts..."

Maya analysa quelques secondes la situation avant de pousser le fauteuil. Elle ne savait pas où elles pouvaient se réfugier mais pas sous la tente avec les autres, ce serait le premier endroit où ils iraient chercher. Elle veilla à ne pas conduire le fauteuil en ligne droite pour ne pas faciliter le travail des snipers. Inutile de songer à récupérer leurs affaires, elles leur seraient inutiles pour le moment, pas tant qu'ils les tiraient comme des lapins."Si tu as une idée, je suis preneuse..." Pour le moment, la seule idée qu'elle eut fut de se réfugier derrière les carcasses de voiture. Elles ne pouvaient pas rester là car ce n'était qu'une question de minutes avant de voir apparaître les premiers rôdeurs attirés par les bruits. Honnêtement, aujourd'hui, Maya n'avait pas envie de mourir ni sous les tirs des soldats, ni dévorée par un rôdeur.
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyJeu 16 Mai 2019 - 21:20

Malou regarda à droite, à gauche et derrière elle affolée par la conclusion de Maya. En effet, avec ce boucan les mangeurs d'hommes allaient débarquer d'une minute à l'autre.
Elle ne pourrait même pas sauver sa peau en se camouflant comme elle savait le faire puisqu'elle avait confié son rasoir coupe-choux à l'un des ses esclaves.

Aller récupérer ses affaires ne servait à rien, elle n'avait pas de temps à perdre en retournant vers l'entrée.
Par contre elle rétorqua à l'esclave:
hors de question d'abandonner ce camps de femmes et d'enfants à leur sort, de toutes façon même si on fuyait les militaires nous tireraient dessus ou nous kidnapperaient pour nous faire passer un sale quart d'heure, ils sont partout.

Malou n'avait pas de plan jusqu'au moment où Maya lui annonça que les bidasses étaient dans les égouts; la bonne idée !
Soudain ragaillardie elle hurla:
Sortez de cette putain de tente et cherchez une bouche d'égouts ! il y a des centaines de kilomètres de caniveaux dans Detroit, prenons les boyaux où il n'y a pas de militaires et tirons-nous par là le plus loin possible !
Elle se tourna vers Maya et ajouta:
s'il ne m'est pas possible de descendre avec mon trône à roulettes de merde, laisse-moi ici, je me débrouillerai, va avec eux, prends la tête du groupe avec Meriana et guide-les vers une sortie, c'est un ordre.
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyLun 20 Mai 2019 - 9:26
Dire qu’Anna ne comprenait pas comment ils en étaient arrivés là était un peu exagéré : elle avait clairement participé à ce que la situation tourne aussi mal, mais il n’empêchait qu’elle n’était plus très sûre de quoi faire maintenant. Son hésitation ne dura pourtant pas bien longtemps, une ou deux secondes tout au plus, avant qu’elle ne soit bien sûre d’une chose : quoiqu’elle fasse, elle mourrait probablement ici. Alors, autant partir en emportant le plus d’envahisseurs en treillis avec elle, pas vrai ? Elle pressa la gâchette bien avant d’être pleinement consciente du geste, la détonation l’étourdit un peu au point de la faire reculer d’un pas et de manquer de trébucher sur les deux autres au sol. Sans prendre la peine de vérifier que l’homme au volant était bel et bien mort, elle se mit à genoux sur le sol et attrapa sans grande douceur la main de son frère du jour pour le tirer de sous le corps de l’autre soldat. “Tout va bien ? T’es blessé ?” demanda-t-elle, avec un peu trop d’inquiétude dans la voix, compte tenu du fait qu’elle ne connaissait pas ce type hier encore et qu’elle n’était même pas certaine de l’apprécier plus que ça. Elle se débrouilla quand même pour le dégager de là, alors que dehors des coups de feu retentissaient à tous les coins. Si Anna doutait encore qu’ils se soient fait repérer, ça n’était plus du tout le cas désormais. Elle prit une seconde pour inspirer un grand coup, histoire de ne pas se laisser envahir par la panique et posa les yeux sur le jeune homme, son arme tendue vers lui. “Prends ça ! Je vais passer devant et essayer de nous faire dégager de là en vitesse.” Il ne lui vint pas à l’esprit une seule seconde que peut-être son “frère” aurait envie de s’attarder dans le coin pour aider ses amis de l’Arène plutôt que de filer au plus vite pour sauver sa propre vie et elle ne resta pas longtemps à le regarder dans le blanc des yeux pour lui donner une occasion de lui partager cette possibilité. Elle n’avait qu’à se hisser par la lucarne et prendre le volant et après ça, qui l’empêcherait de fuir, hein ?
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyLun 20 Mai 2019 - 16:38


Malorie lui dit qu'il était hors de question d'abandonner les femmes et les enfants ici. Maya hocha la tête. Elle était d'accord mais vraiment, elle ne voyait pas comment elles pourraient faire pour les aider et surtout, la situation lui échappait. Il y avait quelque chose qu'elles ne savaient pas. Malorie cria à tout le monde d'aller vers les égouts avant de dire à la jeune esclave de fuir sans elle car son fauteuil ne pouvait y descendre. Maya se tourna vers Malorie et la fixa d'un air déterminé : "Hors de question, je reste avec toi." Maya écouta un peu plus attentivement les bruits sous ses pieds et murmura, l'air inquiète : "Non, descendre dans les égouts serait un signé notre arrêt de mort. Il doit se passer un véritable massacre là dessous." On pouvait entendre des coups de feux, incessants. Maya doutait que, si c'étaient des membres du groupe de Meriana qui étaient présents sous leurs pieds, ce soit eux qui tirent. Non, c'était surement les militaires qui étaient en train de les exterminer. Un massacre, voilà ce qui était en train de se passer et se réfugier dans les égouts serait suicidaire.

Maya regarda autour d'elle, cherchant un endroit où se réfugier et où être en sécurité même de manière temporaire. Ils devaient faire vite, bientôt l'endroit serait inondé de militaires et de rôdeurs et Maya ne savait pas trop qui craindre le plus. "On devrait effectuer un repli vers les ruelles adjacentes avant que ça ne dégénère encore plus..." Elle se tourna pour observer les environs et montra du doigt une ouverture entre plusieurs voitures : "On doit pouvoir fuir par là !" La jeune esclave permettait ainsi à Malorie de pouvoir fuir aussi, plus facilement que dans les égouts. Elle chercha du regard Meriana avant de la repérer un peu plus loin. Elle cria plusieurs fois à son attention : "Meriana !" Peine perdu, avec le bruit des balles qui sifflaient un peu partout autour d'elles, la jeune femme ne l'entendit pas. Maya se redressa alors et dit à Malorie : "Reste-là, je vais la chercher." Seule Meriana pourrait guider son peuple, elle doutait que les personnes qui vivaient là ne les suivent comme ça alors qu'elles n'étaient que des étrangères. Sans attendre sa réponse, la jeune esclave se leva et courut en direction de Meriana. Pourvu qu'elle ne se prenne pas une balle perdue en route.

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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyLun 20 Mai 2019 - 21:04
Malou commençait à criser sérieusement. Pour être honnête elle était même noire de colère car elle possédait une esclave qui ne lui obéissait pas !!!
En cet instant elle avait oublié qu'elle lui avait dit être libre avec elle et à fortiori ici même dans cette mission pour la simple raison que esclave ou pas esclave, la jeune fille s'attendait à ce que tout le monde exécute ses ordres sans broncher et rares étaient ceux qui osaient la défier, Isha et Vaughn compris !

Elle toisa d'un regard d'acier l'insoumise qui osait prétendre qu'elle ne la quitterait pas quoi qu'il arrive.
Si tu cherches à te suicider dis-le tout de suite, va sous les feux de mitraillette là-bas et on en parle plus ! Grognassa t-elle avec la plus mauvaise foi.

Mais quand Maya refusa aussi d'aller dans les égouts, elle leva les yeux au ciel en trépignant sur son fauteuil. Si elle avait pu sauter à pieds joints dessus comme Iznogood elle l'aurait fait.
Mais vous êtes tous cons comme des manches à balai ou quoi ? Éructa t-elle.
J'ai pas dit qu'il fallait aller dans les égouts où sont les bidasses mais se manier le cul à trouver une autre bouche d'égout pour s'y réfugier et filer. Me dis pas que les militaires ont envahis les cents kilomètres de boyaux !!!

Maya n'avait pas l'air d'écouter la tribun puisqu'elle décida de fuir avec les autres dans les rues adjacentes.
Vas-y, c'est ça, rétorqua Malou qui fulminait, on verra après qui aura eu la meilleur idée.
Puis l'esclave l'avait plantée là comme un poireau rabougri au fond du bac à légume; elle le paierait cher !
Putain de putain de bordel de merde, n'arrêtait-elle pas de marmonner en tournant en rond sur ses roues, inquiète malgré son courroux, pour celle qui était plus qu'une esclave à ses yeux, angoissée pour ce peuple de femmes et d'enfants qui ne possédaient qu'une tente de toile pour tout moyen de défense. A moins que la cheffe cachait quelque chose ? Des armes planquées quelque part ? Leurs hommes en embuscades derrière le cul des bidasses ? Des alliés ?
Franchement, elle l'espérait sincèrement !
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyMar 21 Mai 2019 - 22:29
Ok ok ok ok la il faut réfléchir et vite. Étrangement j’ai de plus en plus la certitude que les situations absolument merdiques étaient mon quotidien dans une autre vie. Ouai, je me fige quand l’autre con nous braque et que j’entends, en quelques mots, prononcer sa sentence de mort pour le reste de l’équipe, mais je reste de marbre quand ma pseudo sœur lui tir dans le gras. De là ou je suis, j’ai du mal a voir a quel point elle l’a bien eu, mais, vu ce que j’aperçois de sa bidoche sur ce qui reste de par brise, je me doute bien qu’il va plus nous faire chier.

Le bruit d’une fusillade me fait hurler intérieurement. On doit faire un truc et vite. La nana m’aide a me révéler et me tend son flingue que je prends mécaniquement en même temps que mon cerveau tourne a 100 à l’heure pour trouver une solution. J’hoche la tête, non ca va pas mais parce que je commence a avoir l’ébauche d’une putain d’idée de merde.

Sauf que je suis pas trop sure que le petit cul qui est déjà en train de calculer sa fuite voudra me suivre sur ce coup là. Une part de moi me rappelle que j’ai un flingue en main et qu’elle sait pas que je suis capable de rater un rhino coincé dans un couloir avec ce genre d’arme, en admettant que je me souvienne ce qu’est un rhino. Mais c’est pas comme ça que je veux faire. Parce qu’honnêtement, si je me foire, ils sont morts et nous avec eux.

« Attends !!! Attends !! je comprends, je bite que les autres sont rien pour toi, mais s’il te plait… donne moi une chance, juste une putain chance de sauver leurs miches. Si ca marche pas… tu te barres avec le van ok ? Tu pars tranquille en nous laissant derrière, mais avant juste une putain de chance. C’est tout ce que je te demande. Si ca marche t’aura ta récompense, t’as pas grand-chose de plus a perdre que ce qui est déjà en jeu. Mais je peux pas.. je peux juste pas les laisser derrière comme ça… »


Je reste a la regarder dans les yeux en prenant le talkie et en respirant un grand coup. Avec un calme qui me surprends et une dureté dans la voix qui n’est pas la mienne je me lance :

« A touts les tangos, charlots, travelots pas rigolos, c’est les Cornwells qui vous parlent. On a vos boss en otage, pour le chauffeur, il a pas été sage, paix a ce qui restait de son âme. Si vous ne cessez pas immédiatement les tirs, ma sœur va tirer au sort qui du barbu grognon ou de son lèche boule sera le suivant. »

Ouai c’est un coup de poker tout moisi, mais bon, ca reste jouable non ? Pis c’est pas pire que d’essayer de sauter d’un bâtiment à l’autre avec une cote en vrac.
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyMer 22 Mai 2019 - 22:52

The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)

La soirée était loin d’être finie pour nos compagnons de l’arène. Puisqu’il faut appeler un chat « un chat », osons les mots, Maya avait bien raison de penser qu’elles étaient confrontées à un véritable massacre en bonne et due forme. La jeune esclave avait eu un bon réflexe en allant à couvert, avec sa maîtresse. Visiblement tous les tirs, les concernant du moins, venaient des hauteurs, cela leur laissait un répit pour faire le point quant à la suite. Restait ce qui se passait sous leurs pieds et qui n’était guère rassurant. Maya n’en était pas sûre mais au bourdonnement des armes à feu il lui semblait entendre des cris humains, sur lesquels il ne valait peut-être mieux pas s’appesantir.

@Malorie Erikson ne semblait pas résignée à abandonner ces femmes. Certes elle ne les connaissait pas et avait, bien certainement, beaucoup de questions sans réponse sur leurs actions. Mais la jeune tribun n’était pas femme à fermer les yeux sur les horreurs du monde, même tant d’années après le début du règne de la sauvagerie et des morts. De son coté, @Maya Andrews avait peut-être une vision plus objective de ce qui se passait dans les égouts. C’est vrai qu’à bien y regarder, elle ne voyait pas d’armes à feu dans les mains des femmes présentes et n’entendait pas de tir venant du camp.

Profitons de cet instant de tensions pour faire une petite pause sur « les égouts de Détroit ». Ce qui, lors des premiers moments de l’épidémie, et surtout du bombardement de la ville, avait pu paraitre comme un endroit sûr, c’était vite transformé en véritable « piège à cons » (dixit un survivant plus ou moins aguerri nommé Isha Cornwell) par la suite. Trois raisons à cela. Tout d’abord, rester dans un trop grand groupe de survivants en période d’apocalypse était souvent la porte ouverte à des tragédies de masse. Par ailleurs, les morts sachant facilement tomber dans les bouches d’égout ou les trous de la voirie, mais ne parvenant pas à remonter, dire que ça pullulait de moisis en dessous des rues était un euphémisme. Et pour finir, le manque d’entretien de cette ville abandonnée avait fait que, ce qui était déjà à la bonne époque un labyrinthe, était devenu un dangereux dédale obscur avec des pièges mortels ne demandant qu’à se refermer sur les imprudents. Certains groupes de survivants avaient bien pensé à sécuriser des petits tronçons, s’assurant quelques passages plus ou moins sûrs, mais cela restait dangereux sans lumière de s’y aventurer. Les militaires aussi, dans leur quête de nettoyage, s’y attelaient, mais une fois de plus, les entrailles souterraines de la ville ne se laissaient pas faire aisément.

Ces informations données, nous pouvons, plus facilement, retourner au débat divisant l’esclave rebelle et la maîtresse furibonde. Néanmoins l’altercation ne dura pas longtemps puisque Maya, toujours aussi obéissante, après avoir hélée Meriana, se décida à se lancer à travers les salves de tirs vers la cheffe repliée avec deux autres femmes plus loin. Était-ce moins suicidaire que les égouts de mettre Miss Malou dans un tel état de colère ?

Y avait-il un dieu quelque part qui veillait sur elle ? Un miracle c’était-il produit ? A peine la jeune femme eut-elle mit un pied hors de la protection des carcasses de voitures que les tirs cessèrent, aussi brutalement qu’ils avaient commencé. Le silence qui s’abattit était presque aussi lourd et menaçant que les détonations dont les échos résonnaient encore dans les rues adjacentes. Personne ne semblait vouloir bouger, s’attendant à un revers perfide des militaires. Puis, alors que Maya atteignait Meriana, une petite silhouette ensanglantée sortie de la tente et s’avança vers la cheffe avec un :

« Ils… ils ont tout… piégé… »  

Avant de s’effondrer au milieu du camp au moment même où un autre bruit fit son apparition. Il s’agissait d’un son ignoble, et répugnant, cet espèce de gémissement putride sorti à l’unisson de dizaines de gorges décharnées. ILS arrivaient.

Meriana semblait pâle comme jamais et, avant que Maya n’ouvre la bouche, elle était déjà en train d’aboyer des ordres :

« Il faut évacuer, on se sépare, bougez-vous et plutôt la mort qu’être entre leurs mains ! »

Depuis sa hauteur, @Vaughn O'Mucrhúlu n’était pas sans reste. Le bruit des tirs n’augurait rien de bon pour Miss Malou et Maya mais il avait, lui-même, d’autres sources d’inquiétude. Felipe démonta rapidement l’arme avant de la remboîter. C’est fou l’habilité des boyscouts de nos jours. En tout cas, celui-là devait avoir son badge de sang-froid et celui de l’entretien des armes. Ne restait plus qu’à espérer qu’il avait celui du tir au 22 long rifle bricolé. Après un temps qui parut durer une éternité pour celui qui s’apprêtait à faire « le grand saut », l’esclave ne fit qu’un haussement d’épaules, mais le barman n’avait pas besoin de sous-titres pour comprendre que l’arme était « de la merde » et qu’il était prêt.

Si le barman avait une religion, quelle qu’elle soit, c’était le bon moment pour prier car son idée, si elle pouvait être efficace en cas de réussite, était aussi particulièrement suicidaire avec une côte en vrac, un sniper sur le dos et un joli saut sur des bâtiments pas fiables à faire. Mais, comme son ancien ami, Vaughn n’était pas connu pour son coté raisonnable, loin de là. Bravant les statistiques, il s’élança quand Felipe tira. Dans un monde parfait, il aurait réussi à atteindre le sniper, distrait par le tir de l’esclave, mais, hélas, le monde était loin d’être parfait.

Celui que feu le chef de cette compagnie de militaires avait surnommé « boucles d’or », se rendit compte, alors qu’il prenait son élan, qu’il avait minimisé sa douleur costale. Cela se traduisit par une fraction de seconde d’hésitation avant le saut et par quelques cm manquants. Lors de sa réception, le pied de Vaughn ne trouva pas suffisamment d’appuis sur la balustrade, et, devant un sniper au sourire mauvais, il se sentit tomber lourdement vers le vide. Heureusement, dans un réflexe de survie animale, il attrapa le rebord en pierre pour se retrouver les pieds dans le vide, maintenu à la seule force de ses bras avec une côte qui ne lui facilitait définitivement pas la vie. Impossible de se hisser à cause d’elle.

Le sniper se pencha d’un air amusé pour regarder l’homme en mauvaise posture.

« Tiens tiens tiens, mais que voit-on là ? Qui fait le malin tombe dans le ravin. Il fallait le dire si tu voulais te suicider, j’aurais économisé des balles pour les garder pour la Cornwell et ses copains. »


Il prit tout son temps pour se redresser et se moquer de l’homme avant de pointer son arme sur lui.  

« Au cas où tu attendes ton pote, il s’est barré comme un lapin. La loyauté, c’est pas votre kiff à vous les rebelles, non ? Bon c’est pas le tout, mais j’ai des salopes à buter. »

Il prit soin de bien viser entre les deux yeux du barman, qui mettait trop de temps à lâcher prise. Mais lorsque la détonation retenti, la seule douleur que Vaughn ressentie fut celle du poids du corps de l’homme lui dégringolant dessus avant de finir sa chute plus bas. Felipe était derrière et venait de lui tirer dessus presque à bout portant. Le plus tranquillement du monde il attrapa le poignet du barman, mais, au lieu de le remonter simplement il dit :

« Tu me prends au bar avec toi et tu te démerdes pour mon affranchissement. On a un deal ? »

Au même moment le talkie de l’homme, resté sur le toit, se mit à crachoter et la voix familière d’Isha se fit entendre dedans :

« A tous les tangos, charlots, travelos pas rigolos, c’est les Cornwell qui vous parlent. On a vos boss en otages, pour le chauffeur, il a pas été sage, paix a ce qui restait de son âme. Si vous ne cessez pas immédiatement les tirs, ma sœur va tirer au sort qui du barbu grognon ou de son lèche boule sera le suivant. »

Presque dans la minute, les tirs cessèrent mais une autre clameur, tout aussi inquiétante, se fit entendre : l’armée des morts n’était pas loin.

Dans la camionnette où @Isha Cornwell venait de faire son coup de bluff, l’ambiance était tout aussi tendue. Il restait à regarder @Annalise Obson en serrant les fesses. Sans véhicule, dans ce merdier, il ne donnait pas cher de la vie de ses camarades, surtout de son tribun à roulettes, en espérant qu’ils soient tous encore vivants… pas comme les otages qu’ils venaient de proposer pour un échange. Comme réponse à ses prières muettes, le son de la fusillade cessa et il laissa échapper un :

« Yeeaaaaah ! »

Ce cri de victoire était très certainement prématuré, car Annalise n’avait pas encore décidé de ce qu’elle comptait faire.

Lancés de dés
  • @Malorie Erikson : les tirs se sont arrêtés, tu ne sais pas si c’est bon signe ou pas.  Tout ce que tu sais c’est qu’il ne faut définitivement pas rester ici.
  • @Maya Andrews : Meriana ne semble pas te porter beaucoup d’attention pour le moment, si tu veux lui parler, c’est le moment ou jamais. De là où tu es, tu sens que le petit cadavre qui est arrivé de la tente l’a affectée, mais cela ne l’empêche pas de garder la tête froide et continuer à donner des ordres. Aussi, tu ne sais pas ignorer le regard noir de ta maîtresse qui ne semble pas contente.  
  • @Vaughn O'Mucrhúlu : Bon, bah je ne vais pas te faire un dessin, ce n’est toujours pas la fête du slip et j’espère pour toi que tu n’as pas le vertige (si oui, un conseil, ne regarde pas en bas.) La bonne nouvelle, c’est que non seulement tu as réussi à t’accrocher (pas qu’à la vie), mais le sniper est bel et bien mort (ou il fait vachement bien semblant, mais ne regarde pas en bas pour être sûr de ce que je te dis) et que tu as trouvé une main secourable. Après, tout à un prix dans la vie.
  • @Annalise Obson : Non tu n’as aucune pression, tout va bien. Tu as réussi à tuer le type dans l’habitacle, ton « frangin » vient de faire cesser les tirs, mais il y a quand même deux ou trois détails qui te titillent : parmi les otages promis, il y en a un de déjà raide, et surtout, pourquoi les militaires ne répondent pas au talkie pour négocier ? Qu’ils prennent autant de temps n’est pas bon signe. A moins qu’il y ait un détail qui vous ai échappé, toujours est-il que quelle que soit ta décision, tu as la certitude qu’il ne faut pas trainer.
  • @Isha Cornwell : Tu es sûr d’avoir fait un beau coup avec les militaires. Mais auras-tu été aussi efficace pour convaincre Tobby bis?

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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyJeu 23 Mai 2019 - 6:50

Dernière édition par Vaughn O'Mucrhúlu le Jeu 23 Mai 2019 - 17:11, édité 1 fois
Je ne vais pas mentir en disant que mon plan était le meilleur des plans, mais sur le coup c’était certainement ce que j’avais trouvé de mieux. Au signal je commence alors mon sprint vers le rebord de l’immeuble mais cette satanée côte fait encore des siennes, je n’arrive pas à faire des mouvements de course fluide et je m’en retrouve pénalisée. Sautant trop tôt, j’arrive alors à peine à franchir le précipice qui sépare les deux édifices, mon appui à la réception était plus que mauvais et alors que je voyais le sniper me regarder tomber avec un sourire mauvais sur le visage dans un réflexe presque surhumain je m’accroche au rebord et PUTAIN que ça fait mal une côte cassée.

N’arrivant pas à me hisser, j’arrive très bien a rester en place pour le moment, mais j’entends les bruits de pas se rapprocher dangereusement de moi, regardant le vide à mes pieds c’est sûr que si je lâche et bah je découvrirais la gravité de situation au sens propre comme au figuré. JE relève la tête quand je vois ce connard me sortir le discours typique du méchant, je soupire et réponds :

- C’est que j’ai pris du poids récemment, à chaque fois que je baise ta mère j’ai le droit à une pause biscuit. Attends, ça me rappelle elle m’a pas donné de biscuit tout à l’heure.

Ouais mon instinct de survie n’est vraiment pas en bon état, mais je ne suis pas du genre à supplier. Le défiant du regard je ne réagis pas lorsqu’il me parle de loyauté, si Felipe à pu partir c’était déjà ça de gagner. Il point alors son arme bers moi et alors que je ferme les yeux, j’entends clairement le bruit de craquement d’os avant que ce balourd passe par-dessus moi afin de vérifier les lois de Newton, regardant mon sauveur je vois Felipe. Il me parle alors de liberté et d’une place au bar, il croit vraiment que c’est le moment ? Enfin oui, pour lui oui, pour moi non, ma côte commençait a me faire horriblement mal et je réponds alors :

- Affranchissement ok … Mais qui veillera sur Malou ?

Il hause les épaules et me réponds :

- Pas son pousseur de siège, est-ce un non ?

Mais il me prend pour superman ? Je reprends alors exaspéré :

- Je dirais plus promotion à garde du corps … Putain … Je glisse magne toi !

Il me réponds alors d’un non de la tête :

- Bar et affranchissement à venir.

Bon je sais pas comment je vais négocier ça avec Malou mais c’est jouable. Je finis par répondre :

- Pas de conso gratuite

Il rigole avant de m’attraper le bras et me tirer vers le toit avec une facilité déconcertante. Reprenant alors mon souffle je finis par me relever et attraper le talkie -walkie, j’avais entendu le message d’Isha et je devais lui transmettre le mien en espérant qu’il reconnaisse ma voix:

- Boucle d’or à trou du cul, il faut évacuer le fauteuil de toute urgence, je répète il faut évacuer le fauteuil de toute urgence.  Je suis avec tenue de cuir, on se débrouille par nos propres moyens pour rentrer au nid. Bien reçu ?

Mettant le talkie dans ma poche une fois la réponse reçue, je me tourne vers Felipe et lui dit :

- Bon maintenant il suffit juste de rentrer en vie.

Je m’arrête un instant, songeant à la demoiselle inconsciente sur l’autre toit, mais je pense qu’elle est bien plus en sécurité là-bas qu’avec nous et c’est surtout moins d’emmerdes. J e regarde une dernière fois Felipe :

- Tu penses c’est une bonne idée d’emmener la demoiselle avec nous afin de savoir ce qu’il se trame ? Je suis pas sur que ça vaille le coup …
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyJeu 23 Mai 2019 - 9:27
Anna n’avait pas passé la lucarne que, déjà, son faux frère essayait de lui faire changer d’avis. Par réflexe, elle abandonna momentanément sa fuite pour se tourner vers lui et, effectivement, elle se foutait totalement des autres ou du moins, si elle ne pouvait sauver qu’une personne aujourd’hui, elle votait pour que ce soit elle. “J’ai encore une chose à perdre : ma putain de vie !” grogna-t-elle face au petit discours plein de bons sentiments de Cornwell. Franchement, il n’avait aucun instinct de survie, celui-là ! Et pourtant… Pourtant… Il avait raison sur au moins un point : dans le fond, Anna n’avait plus qu’elle et elle ne manquerait à personne si elle crevait ici. Tandis que tous les autres bras cassés de cette expédition comptaient les uns sur les autres. “Putain, fais chier !” lâcha-t-elle pour elle-même, avant de faire un signe de tête à Bidule. “Ok, on va essayer de ramasser tout le monde, mais j’te préviens, si ça tourne mal je me casse avant que t’aies le temps de dire “merde”. T’as l’air sympa, mais j’ai encore envie de vivre.” De toute façon, son soi-disant frère ne semblait pas vraiment vouloir attendre son autorisation et à peine eut-elle l’occasion d’accepter de l’aider qu’il aboyait déjà des menaces au reste des soldats dans le talkie de leur otage. À une contre allez savoir combien de types armés dehors, Anna ne donnait pas cher de leur peau, mais bon…

Le silence qui suivit pesa tellement lourd qu’elle eut vraiment le plus grand mal à rester en place plutôt que de retourner essayer d’escalader la lucarne. Les tirs avaient cessé, mais personne ne répondait… S’ils étaient tous en train de se rassembler autour du van, ils n’avaient aucune chance de s’en sortir, même si la chasseuse de primes sortait ses meilleures techniques à l’arme à feu. Elle eut l’impression de retenir son souffle jusqu’à ce que le talkie grésille enfin et qu’une voix n’en sorte, racontant des conneries tellement énormes que la brune poussa un soupir agacé malgré elle. Elle posa un regard mi-incrédule, mi-meurtrier sur son futur ex-frère. “Vous êtes sérieux avec vos noms de code à la con ?” Elle le jaugea encore une seconde avant d’ajouter : “Quoique le tien soit plutôt bien trouvé.” Malgré son manque de chaleur et de joie de vivre, elle était pourtant soulagée d’avoir obtenu une réponse et que, visiblement, la situation se jouait en leur faveur à l’extérieur. D’un signe du menton, elle désigna la lucarne dans son dos. “Allez, bouge toi, je vais nous approcher au max du camp, tu pourras aller chercher ta copine en fauteuil et dès que tout le monde est à bord, on se casse d’ici.” Tout ça manquait de sourires, mais au moins, elle acceptait d’aider. Un peu.
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyJeu 23 Mai 2019 - 12:59
Je reste a la regarder avec certainement une tête de droopy constipé. Si elle dit non, je tiendrais parole, elle saura se barrer, mais j’avoue que ca sera coton pour aller sauver ce qui reste a sauver des autres. Je la voie hésiter. Bordel. Dissss ouiiiiii !! Ouai, je suis sur que même pour niquer quand j’étais ado je devais autant promettre intérieurement monts et merveilles a toutes les divinités qui avaient rien d’autre a foutre que de m’écouter.

Le talkie grésille et, j’avoue, j’ai jamais été aussi content d’entendre l’autre débile sortir ses conneries. ils sont vivants !!! Je sourie comme un con a Tobby Bis quand elle nous charrie, a juste titre, sur nos pseudos.  De toute façon elle aurait pu me traiter de bande mou, je crois que j’aurais souris aussi tellement je me sens soulagé sur ce coup là quand elle se bouge pour qu’on aille les chercher.

« Merci.»

Dès qu’elle lance le moteur je reprends le talkie :

« Trou de balle, pas de retours au nid, je répète, pas de retours au nid, et les charlots qui écoutez, on vous dépose vos potes en chemin. »


J’espère que ça va suffire pour maintenir le cesser le tir et faire comprendre a la blondasse permanentée qu’on est écouté.
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyJeu 23 Mai 2019 - 16:26
Maya put entendre le mécontentement de Malorie. Malheureusement pour cette dernière, la jeune esclave n'était pas encore la plus obéissante. Au final, elle en faisait souvent qu'à sa tête et aujourd'hui, persuadée qu'elle avait raison, elle passa outre les ordres de sa patronne. Sauver la vie des femmes et des enfants présents ici et de Malorie lui importaient plus. Elle se prépara à éviter les balles du mieux qu'elle le put mais dès qu'elle mit un pied au vu de tout le monde, les balles cessèrent de siffler à ses oreilles. Laissant échapper un petit soupir de soulagement, Maya n'en perdit pas le fil de sa mission et courut vers Meriana. Une fois à sa hauteur, elle vit un enfant sortir de la tente et dire à la jeune cheffe qu'ils avaient tout piégés. Qui ça "Ils" se demanda aussitôt la jeune esclave ? Les militaires sans aucun doute. Meriana sembla affecter par ce petit corps ensanglanté mais avant que Maya ne puisse dire quoique ce soit, elle donna l'ordre d'évacuer. Ce fut alors qu'un terrible son parvint à ses oreilles. Les rôdeurs arrivaient plus vite que prévu. Elle jeta un coup d'oeil à Malorie, elles n'étaient pas armées, elles devaient récupérer leurs armes sans attendre. Malorie la regardait avec un regard noir, elle ne semblait pas contente que Maya ne l'ait pas écouté. Laissant finalement Meriana diriger les choses de son côté, la jeune esclave se dirigea assez rapidement vers l'endroit où étaient rangés leurs armes.

Maya courut aussi rapidement que possible vers l'entrée du camp. Elle récupéra son arme ainsi que celle de Malorie. Elle revint le plus rapidement possible vers la jeune femme en fauteuil. Des rues adjacentes, elle entendait des coups de feu, mais plus rien dans le camp. Alors qu'elle était encore à quelques mètres d'elle, un bruit de moteur surgit. Elle tourna la tête et vit la camionnette qui les avait conduit dans cet enfer. Le pare-brise était recouvert de sang et Maya ne parvenait pas à voir qui était au volant. Les militaires ? Ses "coéquipiers" ? En doute, elle leva son arme, prête à affronter une nouvelle menace.
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyJeu 23 Mai 2019 - 19:23
J'écoute la réponse d'Isha qui ne semble pas d'accord avec ce plan puis parla aux treillis comme pour me faire remarquer qu'on était écouté, il me prend pour un débile ? J'avais oublié que les gens stupides ont tendance à prendre les gens autour d'eux pour des cas comme eux. Je réponds alors :

- On est pas vraiment au même endroit que le fauteuil, on metterait du temps à la rejoindre surtout que je l'ai perdu de vue monsieur le génie. T'as un meilleur plan ?

Je me retourne vers mon nouveau compagnon et lui dit :

- Vu que c'est moi le boss c'est toi la porte si t'as pas envie de m'aider.

Il se contente d'hausser les épaules et je regarde Felipe qui ramasse alors la demoiselle tel un sac de patate, je ne sais même pas comment on va les rejoindre ! J'observe alors rapidement les lieux pour voir comment faire pour revenir sur la terre ferme sans prendre de risque.
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyJeu 23 Mai 2019 - 22:21
Malou fulminait encore quand les tirs s'arrêtèrent subitement.
Sa colère était également due au fait qu'elle avait conscience que son plan égouts était foireux et ça c'était très vexant mais ce silence subit eut pour effet de lui refroidir à l'instant le sang qui bouillonnait dans ses veines.
Que se passait-il ? Les bidasses en avaient-ils terminé avec eux ? Cela signifiait-il que Isha et Tobby-bis étaient morts et qu'ils étaient satisfaits ?

Une angoisse folle étreignit sa gorge et elle chercha des yeux son esclave.
Quand leurs regards se croisèrent, elle lui balança un œil noir pour la forme mais piaffait d'impatience qu'elle lui explique ce qu'elle avait vu, elle qui avait la chance d'être debout et qui pouvait regarder au-delà des jambes des dames ici présentes.

Par contre, elle avait beau être infirme, ses oreilles marchaient à merveille. Non seulement elle entendit les mangeurs d'hommes se rapprocher, ce qui ne la rassura pas mais en plus elle avait intercepter une voix de gamin qui disait que tout était piégé.
Tout ? Quoi ? La tente ? Et par qui ? Par les militaires ? Il ne lui avait pourtant pas semblé voir de treillis s'approcher de leur habitation de fortune...

Elle vit Maya courir à nouveau dans une autre direction. Qu'allait-elle encore faire et quelle mouche l'avait piquée ?
Quand elle revint, elle tendit à Malou son...Fouet.
Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Que veux-tu que je fasse de ça ici ??? Tu veux une fessée ?
En effet, Malou n'avait plus d'armes dans son sac, puisqu'elle avait prêté son casse-tête Iroquois à l'esclave en slip rouge (le fameux Felipe) et le rasoir coupe-choux à celui qui avait le slip noir.

Une fois de plus sa colère s'effaça pour laisser place à l'angoisse. Elle venait d'entendre un camion rouler vers le camp et au bruit du lourd moteur diesel elle était prête à parier que c'était celui qui les avait emmenés là.
Incapable de voir quoi que ce soit de sa place assise, elle cria:
c'est quoi ce camion qui arrive ? Que se passe t-il ? Qui conduit ?

Comme elle sentait inutile en cet instant... Et ce sentiment n'allait pas la calmer, bien au contraire !
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyVen 31 Mai 2019 - 16:40

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Du coté des frères Corwnell, enfin, du frère et de la sœur, ou plutôt du frère amnésique et de la doublure de la sœur adoptive, @Isha Cornwell avait réussi à faire flancher @Annalise Obson, qui, sans le savoir, venait de gagner plus que du respect de la part du champion lorsqu’elle se décida à passer dans l’avant du camion pour joueur au car de ramassage scolaire post-apo. L’avant du véhicule était pire que pas ragoutant, le type qu’elle avait explosé, car c’était le mot exact, s’était répandu abondement sur les sièges et la vitre. Le tir avait aussi plus que largement abîmé la vitre du véhicule, ce qui n’arrangeait rien à la visibilité de la conductrice. L’odeur était abominable mais, l’adrénaline et l’urgence aidant, l’estomac d’Anna accepta de ne pas se la jouer « journée portes ouvertes » et elle se débrouilla comme elle pouvait pour s’installer. Une chance, le type était mort en laissant les clés sur le moteur, la preuve qu’il n’y avait pas que dans les films que cela arrivait. Néanmoins, restait le double problème de la visibilité, très limitée sans un karcher sous la main, et la route assez improbable. Heureusement pour Anna, le chemin était court et, mis à part un virage, plutôt rectiligne. Certes cela la masquait d’éventuels tireurs embusqués, mais il fallait être réaliste, elle ne ferait pas des miles dans ces conditions sans ce que cela finisse mal. C’est ainsi que l’équipé partie en trombe et, un peu quand même, à l’aveugle, vers le camp où était leurs amis, enfin, surtout ceux d’Isha, si tant est que ce soit des amis. La question restait ouverte sur le « mais que faisait les militaires » mais, pour le moment, le seul bruit qui se faisait entendre était le grondement de plus en plus fort des morts arrivant en masse pour le buffet à volonté.

Et puis, comme pour faire mentir le narrateur, il y eu des coups de feu, sans qu’Anna ou Isha ne sachent dire d’où ils venaient exactement. Le champion, qui avait du mal à garder son équilibre dans le camion ballotté, se plaça à l’arrière en partie sorti, prêt à sauter pour récupèrer au plus vite le reste de l’équipe quand le talkie grésilla, encore :

« Equipe Gamma, nous sommes attaqués. Demande de soutien. STOP.
- Equipe Joker. On est bloqué… Putain… Mayday Mayday !!.. mon… NOOOOooooOOoo… … … 
- Equipe Joker : votre position ! Stop.
- …
- Equipe Joker : votre position !? Stop.»




@Malorie Erikson et @Maya Andrews s’étaient regroupées pour mieux prendre la fuite. L’accalmie des tirs avait laissé peu de survivantes et, malgré le chaos, il y avait un semblant de structure et de cohésion dans la façon dont les survivantes se saluèrent avant de se séparer, escaladant les ruines ou les carcasses de voitures pour mieux se fondre dans l’inconnu. C’était peut-être la dernière fois qu’elles se voyaient, vivantes du moins. Quand Maya attrapa le fauteuil de Miss Malou, elle sentit un regard sur sa nuque l’obligeant à jeter un coup d’œil. Derrière, debout sur les carcasses, se dressait Meriana. Elle lui fit un geste étrange, tapant presque du poing sur sa poitrine dans une sorte de salut peut-être, qui était clairement à l’intention de la jeune esclave, avant de disparaître derrière les voitures.

Au moins, les morts arrivants à l’arrière du camp allaient être bloqués, ou au moins ralentis, par les barricades de fortunes, mais, malgré leur lenteur légendaire, certains arrivaient déjà au contact des palissades improvisées. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que celles-ci n’étaient pas faites pour tenir sous la pression d’une horde.

Les deux femmes n’avaient pas quitté le camp, qu’à nouveau le grondement souterrain retenti, mais cette fois, c’était diffèrent, cela semblait moins coordonné. Au fur et à mesure que le bruit cessa, elles pouvaient entendre, de plus en plus clairement des cris masculins terrifiants. Quoiqu’il se passe en dessous d’elles, cela ne pouvait être que cauchemardesque. Maya réussit à esquiver d’urgence la chute d’un corps qui tomba à quelques centimètres d’elles, les éclaboussant au passage. Malgré l’état du cadavre, le treillis les rassura vite quant au fait que ce n’était pas Vaughn. L’homme avait une flèche dans le torse. Cela sonna le début de nouveaux coups de feu, qui, heureusement, ne semblait pas leur être destinés mais plus à des personnes sur les toits. Tiens, c’est pas là où était Vauvghn et les deux esclaves ?

Le camion qui arrivait n’affichait pas une franche direction et le pare-brise maculé de sang n’aidait pas à identifier le conducteur, enfin, la conductrice. Néanmoins, avec un peu de réflexion il n’était pas difficile de déterminer que ceux à l’intérieur du véhicule ne devaient pas être amis avec les militaires. Le camion arrivait avec une conduite digne d’un type sortant d’une soirée alcool à volonté et sous LSD quand elles virent des morts commencer à débouler de ruelles adjacentes. Cette fois, il n’y avait aucune protection entres elles et les morts. Un deuxième cadavre de militaire, enfin, espérons le pour lui, tomba sur les premiers morts arrivant dans la rue et offrit une trop courte diversion aux moisis.


Pour @Vaughn O'Mucrhúlu, les choses semblaient s’arranger, ou pas, selon les points de vue. Felipe s’était montré efficace, pour ne pas dire persuasif, le sniper était mort, ou faisait bien semblant, et un taxi était en route pour venir le chercher, que demander de plus ? Ah oui, un moyen de descendre rapidement, mais pas mortellement, du bâtiment. Pendant que Felipe retournait chercher la femme inconsciente, pour la charger sur son épaule avec autant de délicatesse que si elle était un vieux sac de patates, le jeune barman eut le loisir d’essayer de trouver le meilleur itinéraire pour retourner au sol. Il y avait bien un ancien escalier de secours le long de son immeuble, mais celui-ci était aussi inspirant qu’une pute à marins la veille de sa retraite. Finalement, peut-être que le jeune homme était en train de se demander s’il ne fallait pas rater le dernier bus plutôt que de risquer sa vie sur un bout de métal rouillé avec une chute ou le tétanos.

Malgré lui, ses yeux se posèrent sur le toit du bâtiment de l’autre côté de la rue, attiré par des mouvements qu’il identifia rapidement comme étant des militaires. La lune haute et pleine ne laissa pas planer trop longtemps le mystère, les hommes en treillis étaient en train de se positionner le long de la rambarde donnant sur la rue… où allait passer la camionnette avec Isha et sa pseudo sœur. Ils allaient se faire canarder. Avant qu’il ne puisse réagir et décider, ou pas, de prévenir les deux cibles à moteur, il se passa quelque chose de difficile à comprendre de là où il était. Les hommes commencèrent à avoir des mouvements aussi désorganisés que s’ils étaient en train de chercher à prendre en joue un nuage de moustiques. Puis, il vit un militaire chuter sans explication. Il n’y avait eu aucun coup de feu, rien. C’est à ce moment là que les hommes en treillis ouvrirent le feu et que le talkie grésilla :

« Equipe Gamma, nous sommes attaqués. Demande de soutien. STOP.
- Equipe Joker. On est bloqué… Putain… Mayday Mayday !!.. mon… NOOOOooooOOoo… … …
- Equipe Joker donnez votre position ! Stop.
- …
- Equipe Joker QUELLE EST VOTRE POSITION !? Stop.»


Au moins, Vaughn pouvait se douter de qui était l’équipe Gamma vue que la dernière phrase avait été presque gueulée assez fort pour qu’il l’entende sans talkie. Un autre militaire tomba sans qu’il ne comprenne pourquoi quand Felipe arriva. Il se posa très peu de questions et alla presque directement à l’escalier métallique.
Avant que Vaughn ne le suive, un cri l’alerta :

« Regardez, en face !!! Il est là !!»

Un militaire de la team Gamma était sur la rambarde à le montrer du doigt comme un malappris. Ses copains se placèrent pour prendre le blondinet en joue au même moment où le sonneur d’alarme sembla être fauché par un trait silencieux et chuta à son tour. Un nouveau mouvement désorganisé dans les hommes qui changèrent de cible. Quoiqu’il vint de se passer, cela était en train de sauver la vie à ce qu'il restait des 2 be 3 ; La descente était déjà périlleuse naturellement, alors sous des tirs de snipers, autant se jeter directement dans le vide ?

Avant de s’engager dans l’escalier, Vaughn eu le temps d’apercevoir la silhouette qui venait de les sauver. Il n’eut pas le temps d’avoir tous les détails, mais, entre la capuche, la chemise ample et l’arc, il ne manquait que petit Jean et le frère Toc pour affirmer qu’il venait de voir Robin de Detroit.
Avec une de ses chances rares qui fait qu’il est et reste le barman batman, Vaughn réussi a survivre aux multiples pièges que lui réservait ce fantôme d’escaliers. Avec souplesse il esquiva les trous, les marches piégeuses, les morts coincés dans la ferraille ou dans les fenêtres, mais toujours en appétit. Pour Felipe, ce fut plus compliqué avec son arme et son fardeau féminin. C’est sans se préoccuper du confort de la demoiselle, ou dame, allez savoir ou son image de prince charmant qu’il la cogna pour éviter de tomber, l’échappa sur un palier pour dégager un mort et la secoua sans aucune considération pour l’être humain qu’elle était. Pour un scout faisant traverser les vieilles dames, il n’était pas délicat.

Par un miracle que seul le hasard pourrait expliquer, la joyeuse équipée qui descendait de la montagne pas à cheval, arriva sur le plancher des vaches en un seul morceau. Non loin, il y avait Maya et Malorie, la camionnette arrivait d’une façon peu rectiligne mais il y avait aussi des cadavres affamés qui commençaient à arriver dans la rue, un peu trop prêts des membres féminins du groupe.


Lancés de dés
  • @Malorie Erikson : Tu ne sais pas ce qui se passe au-dessus de toi, mais visiblement un combat s’est engagé. Par ailleurs, tu entends des coups sourds et tu finis par comprendre qu’ils viennent de la bouche d’égout qui est entre toi et les morts qui arrivent. Quelqu’un ou quelque chose tambourine à la plaque qui semble bloquée par une barre de fer. Par ailleurs, tu n’es pas sûre à 200% de toi, mais tu as cru voir un Isha lors d’un mouvement un peu brusque de la camionnette qui manquait de sortir de la route. Il est à l’arrière. C’est une bonne chose, car les morts sont à moins de 50 mètres de vous et en fauteuil, avec l’état de la route, tu sais que tu n’as aucune chance. Tu sursautes presque en voyant Vaughn et un de tes esclaves, portant quelque chose sur l’épaule, débouler d’un escalier de secours vétuste.
  • @Maya Andrews : Tu as les nerfs à vifs avec les tirs qui ont repris, les morts qui débarquent et le fait que votre survie dépend majoritairement de cette camionnette qui arrive. Comme ta tribun, tu te rends vite compte que quelqu’un ou quelque chose tambourine à une bouche d’égout fermée entre vous et les zombies. Malgré les grognements, tu perçois des voix d’hommes suppliants et hurlant sous le sol. Ayant été particulièrement attentive en arrivant, tu notes, rapidement, qu’il y a une barre de fer sournoisement passée dans les battants pour bloquer l’ouverture des égouts qui n’était pas la lorsque vous êtes arrivées. Tu vois aussi Vaughn et un des esclaves de Miss Malou débouler d’un escalier de secours. L’esclave semble porter quelqu’un sur l’épaule.
  • @Vaughn O'Mucrhúlu : assez naturellement, en arrivant, avec autant de style que possible pour ne pas te vautrer. Tu as survécu, tu n’es pas trop encore sûr du pourquoi ou du comment, mais il y a un type qui vous aide là-haut. Par contre tu n’as pas le temps de te réjouir en arrivant en bas, car tu n’avais pas vu que des morts étaient si près.
  • @Annalise Obson : Soyons honnêtes, conduire dans ces conditions est plus qu’un enfer. Rien que sur une ligne droite, avec les nids d’autruches (oui a ce niveau-là c’est plus du nids de poules) tu as beaucoup de mal à ne pas finir dans les décors. Tu n’es pas sûre d’avoir un pneu crevé en prime. Si tu vois mal de devant, tu vois mieux sur les côtés et y’a du morbac qui arrive. Il ne faut pas traîner. Par ailleurs tu as entendu le message radio et les tirs, c’est peut être bon signe que les militaires soient occupés ailleurs. Tu distingues les deux femmes qui sont près de l’entrée du camp.
  • @Isha Cornwell : Anna conduit bien comme une fille. Se mettre a l’arrière pour choper plus vite les gens était une bonne idée, du moins, ça l’aurait été si tu n’avais pas manqué d’être éjecté au moins deux fois du véhicule. Femme au volant, zombies au tournant, c’est connu. Ton instinct de survie te gueule un truc mais tu as trop les tripes noués en entendant les coups de feu pour réaliser ton « petit oubli » qui risque de coûter très cher à tout le monde.

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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyVen 31 Mai 2019 - 18:24
Alors que mon nouveau compagnon d'infortune partait chercher la demoiselle en détresse sur l'autre toit je cherchais rapidement du regard le chemin le plus court pour redescendre à terre et bien sûr pas d’ascenseur fonctionnel dans le coin ! Ils tombent toujours en panne quand on en a le plus besoin ceux-là. Mes yeux se posèrent alors sur l'immeuble l'autre côté de la rue, où une bande de militaire étaient en formation, certainement l'équipe gamma qui hurlait dans le talkie vu que je pouvais les entendre très clairement d'ici. Mais alors qu'il allait pour mettre en joue le véhicule d'Isha et Anna on dirait qu'ils se mettent à se battre ? Je ne vois pas clairement d'ici et je n'ai pas le temps de m'attarder sur plus de détails.


C'est à ce moment que Felipe se précipita dans les escaliers de secours que j'avais repéré quelques minutes auparavant, fonçant tête baissée sans chercher à comprendre. Je n'étais pas très chaud pour cette idée mais voyant les militaires d'en face nous mettre en joue je ne réfléchis pas plus longtemps et je me précipite alors à la suite de Felipe dans ces escaliers qui me semblent plus que foireux mais c'est toujours mieux qu'une balle de sniper. Mais le militaire pas très poli me pointant du doigts se raidit d'un coup et chuta de tout son long vers une mort certaine, enfin une confirmation de mort vu qu'il ne devait plus être très vivant. Je n'avais pas entendu de bruit de détonation, c'était certainement un arc qui avait fait ça mais je n'avais vu personne d'autre sur le toit à part eux.

Ne cherchant même pas à comprendre plus pour le moment je me fais une note mentale de rechercher qui dans le coin était un as de l'arc ou de l'arbalète. Il venait de nous sortir d'un sacré pétrin et c'est toujours bon de savoir sur qui compter. Descendant ses escaliers de la mort d'un pas aussi habile que chanceux j'arrive enfin au sol que j'avais presque envie d'embrasser tellement il m'avait manqué. Bon Felipe ce n’était pas montré très précautionneux avec la demoiselle sur son épaule, mais on repassera pour les détails pour l'instant le plus important c'était de rejoindre les filles, le camion et de se barrer le plus vite possible. Je tape doucement alors sur l'épaule libre de Felipe avant de lui dire :

- Allez on se bouge jusqu'au camion et tu fais monter Malou dedans avec Isha si elle n'est pas déjà dans le camion, on a pas le temps de traîner.

Se précipitant alors aussi vite que possible des deux donzelles en détresse, je sens alors ma côte qui m'avait laissé tranquille le temps de la descente, certainement à cause de l'adrénaline, de nouveau faire des siennes. Faisant signe à Felipe de partir devant je ralenti un peu le rythme pour finalement arriver quelques secondes après lui.
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptySam 1 Juin 2019 - 10:34
Malorie s'en prit alors à Maya en lui demandant qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire de ses armes. La jeune esclave haussa les épaules. Elle avait récupéré la sienne et sans vraiment réfléchir, elle avait également récupérer celles de sa patronne, peut être que cette derière y accordait un intérêt sentimental, à vrai dire, elle n'y avait pas vraiment réfléchi sur le coup. Lorsque Maya jeta un regard en arrière en fuyant avec Malorie, elle vit Meriana lui faire un étrange signe. La jeune esclave ne répondit rien mais se demanda si elle la reverrait, vivante du moins. Elle l'espéra, cette femme l'intriguait. Elle la regarda disparaître derrière les carcasses des voitures et elle reprit sa course pour tenter de s'en sortir vivante avec Malorie. Maya jeta un coup d’œil aux morts qui étaient, temporairement et heureusement, ralentis par les carcasses des voitures et autres palissades de fortune. La jeune femme regarda alors la camionnette arriver vers elle. Maya se sentait fébrile, se demandant qui était au volant, leurs alliés ou leurs ennemis ?

Un cadavre planté d'une flèche tomba à quelques centimètres d'elle. C'était un militaire. Un bruit attira son attention, les morts-vivants venaient de passer la barrière de fortune qui les retenaient et se dirigeaient maintenant vers elles. Un deuxième militaire tomba et ralentit légèrement leur course. Le regard de Maya fut alors attiré par la bouche d’égout d'où venaient des appels à l'aide. Elle remarqua qu'on venait d'en boucher la sortie, condamnant à mort les personnes prisonnières dedans. Elle vit Vaughn et un des esclaves de Malorie courir vers elles. L'esclave portait une personne sur l'épaule. Maya jeta un coup d'oeil au barman et lui lança, hésitante sur la démarche à suivre et montrant la bouche d’égout bloquée par la barre de fer : "Ils sont bloqués là dedans, ils vont tous mourir..." Pourquoi y accordait-elle de l'importance ? Parce que mourir sous les dents des rôdeurs était probablement la pire mort possible. Elle avait vu trop de personnes mourir ainsi et ne le souhaitait à personne. "On est pas des montres... On est pas comme eux..." lança-t-elle à Malorie, tentant de justifier ses intentions. Maya se précipita alors vers la barre de fer pour tenter de la dégager avant que la camionnette arrive à leur niveau. La barre était coincée. "Aidez-moi ! Vite !" cria Maya à Vaughn et à son esclave. Et puis, s'ils libéraient les militaires, car c'étaient surement eux qui étaient prisonniers dessous, ils serviraient à ralentir la horde de morts-vivants qui se précipitaient sur eux et qui n'étaient plus qu'à quelques mètres... Non... ?
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptySam 1 Juin 2019 - 21:10
Etait-ce parce qu'elle était infirme qu'elle était devenue plus sensible ? Peut-être, certainement même car en cet instant Malou était décomposée; c'était pour elle l'échec absolu car elles n'avaient rien pu ni rien su faire pour ce camps.
Elle avait également le sentiment que rien n'était gagné non plus pour l'arène et son autonomie vis à vis des militaires.

Sans vouloir se l'avouer, sa conscience lui murmurait qu'elle était peut-être capable d'être tribun mais comme chef guerrier elle était nulle.
Aucune idée de génie, pas même l'ombre d'un stratège sensé n'était sorti de son cerveau durant toute cette mésaventure et voilà qu'à présent un nombre improbable de femmes et d'enfants gisaient morts sous les balles et que les survivantes partaient chacune de leur côté avec l'espoir d'échapper aux bidasses et aux mangeurs d'hommes qui approchaient dangereusement.
La seule chose qu'elle serait capable de réaliser à l'avenir serait de se renseigner sur ce Johansson ou elle ne savait plus quoi et ce fameux Cornwell, censés sauver Detroit à eux tous seuls aux dires de Meriana.
Surtout le Cornwell ! Elle ne serait pas tranquille tant qu'elle ne saurait pas de qui il s'agissait vraiment, et si c'était Joshua...

Eteinte, défaite, sur le point de fondre en larmes elle suivait désormais celle qui devenait la chef de file de leur duo et qui n'était autre qu'une esclave; quel comble !
Pour clore le portrait de la jeune fille, son fouet pendait lamentablement le long de son fauteuil roulant; il ne servait à rien comme plus aucune des armes qui lui appartenaient jadis d'ailleurs.

Elle prit note du cadavre transpercé d'une flèche tant cet événement lui semblait étrange mais les choses se passaient trop vite pour se poser des questions.
Vaughn était revenu sain et sauf mais avec un seul esclave. Où était l'autre ?

Tout à coup, elle aperçu la bâche du camion et à sa grande surprise, crut voir le visage de Isha dépasser l'espace d'une seconde de l'épais tissus vert de gris.
Elle n'avait plus de jambes, ok mais ses yeux yeux étaient parfaits; elle ne pouvait pas s'être trompée. Mais qui était avec son champion ? Était-il installé entre deux militaires ou était-il seul ?
Ne pouvant malgré tout garder cette information pour elle, elle se tourna vers Maya et lui dit :
je suis presque sûre d'avoir vu Isha à l'arrière du camion mais je ne sais pas avec qui il est...

Mais voilà que là-dessus l'esclave pointa du doigt un nouveau problème: une bouche d'égout où des voix d'hommes suppliaient de les libérer.
Elle vit que la dite bouche était obstruée par une barre de métal. Qui avait fait cela ? Les filles du camp ? Pourquoi ?
Indécise elle regarda la jeune femme puis Vaughn et décida:
tu as raison, libérez-les. Qui qu'ils soient on ne les laissera pas mourir de cette manière.
Secrètement, et sans savoir que Maya pensait exactement la même chose, elle se disait que s'ils étaient des bidasses ils serviraient de tampons entre eux et les morts vivants et que ça, ce serait bien joué !
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyDim 2 Juin 2019 - 14:01

Dernière édition par Vaughn O'Mucrhúlu le Lun 3 Juin 2019 - 0:49, édité 1 fois
A peine arrivé au camion que tout s'emballe, miss Malou nous dit qu'elle croit avoir vu Isha à l'arrière du camion, Maya nous dit qu'il faut aider des gars coincés sous une plaque d'égouts, qu'est-ce que ces types font dans les égouts ? Le camion arrivant alors non loin de nous, Maya se barre vers la plaque d'égouts, je regarde alors Felipe et lui dis :

- Tu fais monter Malou dans le camion avec Isha et vous traînez pas. Je regarde ensuite Malou. Si moi ou Maya on est en retard ça sera bien dommage mais on a pas le temps de faire dans les sentiments. Le coin va devenir trop dangereux rapidement donc on n’attend pas les retardataires.

Felipe commençait à amener Malou à l'arrière du camion quand j'attrapais par l'épaule mon ancien ami pour lui dire dans un chuchotement perceptible de lui seul :

- Je te confie Malou, sa survie est ta priorité maintenant, si miss sourire ou moi on revient pas dans les temps. Tu l'écoutes surtout pas et tu te casses loin et vite.

Je me doutais bien que Maya arriverait à temps au camion, mais avec ma côte j'avais un peu plus de doute de pouvoir le faire sans trop de problème. Après ces douces paroles, je me précipite à la suite de la suicidaire et lorsqu'on arrive au niveau de la plaque d’égouts les morts-vivants ne sont vraiment plus loin de nous. Un peu sur ton agacé et énervé je lui demande :

- C'est qui les types là dessous ?

Prenant la barre de métal dans les mains je croise son regard et ordonne :

- On soulève à 3 ! 1 ... 2 ... 3 !
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MessageSujet: Re: The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation)   The Art of Peace (Intrigue #5.2 : Cohabitation) - Page 4 EmptyDim 2 Juin 2019 - 14:55
Je saute presque de la camionnette en route pour débouler devant les autres. Je sais pas super bien compter mais je crois que tout le monde est là. Nous partîmes a 7 et on est 7 non ? Bon, ok, ouai, si j’etais tatillons, p’etre que je remarquerais qu’on a un remplaçant a un esclave, mais bon on va rester sur le 7 contre 7. Et oui j’ai pas sauté en route j’ai été éjecté, putain vous faites chiez avec les détails !!!!
Et puis merde je me suis bien rattraper si on avait rien dit personne n’aurait jamais su !! Vous etes chiants !!

Bref, donc c’est une façon plus ou moins stye que j’arrive pres des autres en manquant de trébucher, surtout quand je vois la horde qui s’est invitée. Mais c’est quoi ce bordel ? Y’a des gens qui tirs mais c’est pas sur nous, c’est déjà ça. Mais bon il ne tir pas non plus sur les morts. En fait pour le moment je m’en branle de ce qu’ils foutent, je vois l’esclave de Malou en train d’essayer de l’embarquer vers la camionnette et Vaughneuueuu et Miss sourire 2017 rester comme des cons a jouer avec une bouche d’égout… C’est quoi ce délire, ils ont pas vu qu’il y a des morts à quelques mètres ?

« Putain mais vous foutez quoi là ? Vous croyez que c’est le moment de vous la jouer speléa.. péléo..enfin, types qui vont là-dedans ?!! Allez gogogoggo on se bouge !! »
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